Nicolas Aubert, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université and Renaud Bourlès, Centrale Méditerranée
En France, l’actionnariat salarié, malgré ses nombreux avantages mis en avant par la recherche, reste peu développé dans les petites et moyennes entreprises.
Une étude montre que la valeur d’une l’action augmente d’environ 4,75 % en moyenne après une prise de participation minoritaire qui vise à influencer la gouvernance de l’entreprise.
La recherche montre que les arguments en faveur d’un alourdissement de la fiscalité lorsque les entreprises rachètent leurs propres parts reposent sur plusieurs idées reçues.
La part de la redistribution des entreprises françaises aux salariés, nettement supérieure à celle observée ailleurs en Europe, n’a que très peu diminué début 2022 après plusieurs décennies de hausse.
Les opérations d’entreprises qui rachètent leurs propres actions pour soutenir leurs cours en bourse se multiplient aux États-Unis et en Europe, ce qui altère le fonctionnement des marchés.
La hausse des prix conduit les entreprises à afficher des résultats annuels dont la valeur reflète moins précisément la performance économique réelle des entreprises. Explications.
Le brasseur écossais passait pour un champion sur les plans environnementaux et sociaux, avant que des employés ne dénoncent une culture d’entreprise « pourrie ».
Une étude récente montre qu’un portefeuille orienté dans les entreprises réputées pour la satisfaction de leurs équipes enregistre une performance supérieure de 2 % à 2,7 % par an.
Selon une étude, les « big three » de la gestion d’actifs, BlackRock, Vanguard et State Street apparaissent moins disposés à soutenir les résolutions d’actionnaires portant sur l’environnement.
Un travail de recherche confirme qu’un partage plus équitable de la valeur entre les actionnaires et les salariés freine les pratiques de versements de dividendes et de rachats d’actions.
La réglementation visant à limiter les délocalisations en généralisant les droits de vote doubles n’a pas eu l’effet escompté sur l’actionnariat de long terme.
Les scandales des moteurs truqués interrogent la marge de manœuvre laissée aux dirigeants et invitent, peut-être, à renforcer l’exercice par les conseils d’administration de leurs contre-pouvoirs.
Un bilan de la réforme de l’imposition des entreprises de 2011 montre que la défiscalisation des dividendes augmente la valorisation des sociétés mais n’a pas d’effet sur l’investissement.
Présenter les politiques climatiques aux actionnaires, à l’image des justifications sur les rémunérations des dirigeants, se heurterait à des limites comme le risque de manipulation de l’information.
Ce statut devait permettre au géant alimentaire de mieux se protéger d’une éventuelle OPA. Une stratégie qui semble s’être retournée contre Emmanuel Faber, récemment évincé de la présidence.
L’éviction du PDG du groupe français sous la pression de fonds activistes révèle la nécessité de mieux protéger les entreprises qui s’engagent à viser des objectifs autres que financiers.
Une étude montre que les dénonciations ou les encouragements des organisations non gouvernementales sur Twitter affectent significativement les cours boursiers des entreprises visées.
Une étude relève que l’influence des médias ainsi que le contexte économique et institutionnel des années 1990 ont largement contribué à diffuser ce qui apparaît comme un mythe.