La Bavière est agitée, à la veille des élections régionales du 8 octobre prochain, par une polémique liée à un tract antisémite rédigé par l’un de ses leaders dans sa jeunesse.
Le Parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande Angela Merkel traverse une crise profonde que la récente démission de sa présidente, Annegret Kramp-Karrenbauer, a encore exacerbée.
Si les élites allemandes restent très pro-européennes, un quart de l’électorat outre-Rhin estime que les inconvénients l’emportent sur les avantages apportés par l’Union européenne.
Julien Sellier, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’Allemagne, qui se considère officiellement comme un pays d’immigration, a mis en œuvre une politique d’intégration, et tente d’organiser ses relations avec les responsables du culte musulman.
Maniant les provocations et une excellente communication politique, l’AfD pourrait, dans les prochains mois, remporter de nombreux combats électoraux au niveau local.
Le réveil de l’extrême droite en Saxe et Saxe-Anhalt confronte l’Allemagne à un phénomène minimisé depuis des années, celui de la radicalisation de l’extrême droite néonazie.
Bénédicte Laumond, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À quelques semaines des élections en Bavière, la stratégie populiste contestée du parti conservateur risque de profiter davantage à l’extrême droite qu’au SPD.
Les rapports entre les deux formations de la coalition gouvernementale risquent d’être plus conflictuels que dans le passé parce que le SPD, affaibli, cherchera à s’affirmer contre la CDU-CSU.
Le Congrès de Bonn a révélé le fossé séparant une jeune génération très hostile à l'idée même d'une nouvelle alliance avec la CDU à la vieille garde, sensible au poids de l'Histoire.
L'accord de principe entre le SPD et la CDU renforce momentanément la position de la chancelière. Mais Angela Merkel sait que son nouveau mandat, si elle l’obtient, sera le dernier.