Emmanuel Macron souhaite réformer l’espace Schengen. Ce n’est pas la première fois que ce système est jugé insuffisant depuis sa création en 1990, loin de là…
Fin octobre, la Commission a adopté une proposition de directive qui, sans fixer d’objectifs chiffrés, demande aux États membres de relever leurs seuils sur la base de plusieurs indicateurs.
L’utilisation des seuls surplus d’électricité renouvelable, comme l’avancent les plans hydrogène, ne permettra pas d’assurer des coûts compétitifs de production d’hydrogène par électrolyse.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Si l’Europe affiche avec son pacte vert de hautes ambitions en matière d’économie d’énergie, elle semble faire l’impasse sur les problèmes posés par le déploiement du numérique.
L’accord sur le plan de relance européen est-il une étape nécessaire vers une Europe fédérale ? En filigrane, demeure la question clé de la centralisation du pouvoir.
L’UE possède une banque centrale, émet des bons du Trésor, partage désormais une dette commune : il y a là bien des attributs d’un État – mais d’un État très particulier.
Longtemps indulgents vis-à-vis de la Chine, les Européens se montrent depuis peu plus fermes. La conduite de Pékin lors de la pandémie de Covid-19 et son intransigeance générale y sont pour beaucoup.
L’UE s’est montrée décevante dans sa réponse à la crise des dettes souveraines et au tournant autoritaire de la Hongrie et de la Pologne. Saura-t-elle mieux faire face au Covid-19 ?
Grâce au plan de relance annoncé par la Commission européenne, l’UE a gagné en légitimité en tant qu’acteur économique. Reste à résoudre le problème que pose son déficit démocratique.
La crise actuelle cloue les avions au sol. Les États et les institutions de l’UE se portent donc au secours des compagnies aériennes européennes, mais ces aides s’accompagnent de nombreuses questions.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
L’impact de la crise du coronavirus sur les valeurs de solidarité des Européens pourrait rester assez faible car les crises ne sont pas les principales causes du changement de valeurs.
La crise sanitaire, mais aussi la perspective d’une instabilité climatique accrue, ouvrent la voie à ces titres de dette commune qui divisent l’Union européenne depuis plus de 25 ans.
Les eurosceptiques critiquent la réaction de l’UE à la crise sanitaire et c’est bien normal, ils sont dans leur rôle ; mais pourquoi tant de pro-Européens leur emboîtent-ils le pas ?
La pandémie de Covid-19 incite les Européens à repenser leur rapport aux frontières. Face à la menace de la propagation de la maladie, la frontière doit-elle être un mur ou un filtre ?
La réglementation européenne prévoit que les compagnies aériennes peuvent perdre leurs « slots » si elles ne les utilisent pas. Bruxelles va suspendre cette mesure en raison de la pandémie.
Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.