Plus de 10 millions de Français souffrent de maladies chroniques, un chiffre certainement très sous-évalué. Améliorer leur prise en charge passe par des bouleversements profonds du système de santé.
Au cours de l’existence, notre statut nutritionnel change, ce qui signifie qu’il faut faire varier notre alimentation en fonction de notre âge. Et s’affranchir des idées reçues.
Dans un monde qui a soif de science et de données probantes pour éclairer la prise de décision, la ligne entre cause et association est plus que jamais difficile à tracer.
La lutte contre l’obésité est d’autant plus efficace qu’elle est précoce. Pour sensibiliser les individus et les inciter à adopter une alimentation saine, le marketing social a fait ses preuves.
Si la durabilité des systèmes alimentaires est menacée aujourd’hui par un excès de calories d’origine animale, elle l’est également, et c’est bien moins connu, par les calories ultratransformées.
Des études ont révélé le risque accru de formes graves du Covid-19 en cas de diabète. Mais il reste à mieux préciser qui est concerné, le diabète pouvant être de type 1 ou 2, équilibré ou non, etc.
Une alimentation diversifiée et riche en fruits, légumes et autres sources naturelles de fibres est nécessaire au microbiote intestinal. Et cela contribue à préserver notre santé.
Consommer trop de protéines animales accroit les risques de développer un large éventail de maladies chroniques en raison des acides aminés contenus dans la viande, révèle une étude.
Préserver le plus longtemps possible le « métabolisme de base sain » qui s’observe chez les populations jeunes pourrait être la clef pour vivre vieux et en bonne santé.
Nous ne sommes pas égaux devant le surpoids : notre tendance à grossir dépend de nos gènes. L’identification de ceux impliqués dans l’obésité fait espérer la mise au point de nouveaux traitements.
Le diabète est une maladie qui ne se guérit pas, dont le traitement est contraignant. Son observance par les patients, essentielle, peut être améliorée s’ils se l’approprient psychologiquement.
De nouvelles recherches montrent qu'un petit-déjeuner faible en glucides réduit à la fois les pics de sucre le matin et les envies de sucre le soir, chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
Plusieurs études ont prouvé que les gens qui mangent beaucoup de fromage ne risquent pas plus que les autres de développer une maladie cardiovasculaire.
Au lieu de prendre des vitamines et autres suppléments nutritionnels afin de vieillir en bonne santé, mangez des légumes, dormez bien et faites de l'exercice.
Diabète, maladies cardiovasculaires… L’augmentation des maladies non transmissibles est liée à l’épidémie d’obésité mondiale. Pour la contrer, des solutions existent, et ne sont pas que diététiques.
Les données générées par les réseaux sociaux et les dispositifs connectés, combinées à des méthodes d’intelligence artificielle, ouvrent de nouvelles perspectives dans la recherche contre le diabète.
La réduction de la taille de l’estomac ou la réalisation d’une dérivation des aliments sont des interventions lourdes. Elles sont aujourd’hui pratiquées en trop grand nombre en France.
Associate Professor in Physiology, Chair of Science Committee, South African Society for Sleep and Health, Member of the World Sleep Society, University of the Witwatersrand