Bruno Ronchi, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Décédé fin janvier, Olavo de Carvalho avait joué un rôle majeur dans l’essor de la droite dure brésilienne et la victoire de Jair Bolsonaro en 2018. Sans lui, le « bolsonarisme » est-il menacé ?
Armelle Enders, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Ce qui est en train de se passer au Brésil est d’une importance capitale pour les démocraties occidentales, déjà rongées par la montée de droites radicales, souvent dites « populistes ».
Avec la quasi mort politique de Lula, Jair Bolsonaro est passé de challenger à favori. Mais le Brésil est-il prêt à faire de l’extrême droite brésilienne la première force politique du pays ?
Comme l’illustre la décision de la Cour suprême au Brésil contre Lula, l’usage politique de la justice et la judiciarisation de la politique sont désormais monnaie courante en Amérique latine.
Armelle Enders, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Depuis quelques semaines, la politique du gouvernement consiste essentiellement à survivre jusqu’en 2018 et à organiser la résistance par tous les moyens procéduriers possibles.
Loin d’avoir mis un point final à la crise politique ouverte par la réélection de la présidente en 2014, la destitution de Dilma Rousseff ne fait que prolonger la période d’incertitude au Brésil.
L’allocation de l’argent à cet événement, au détriment des importants besoins du Brésil en termes d’infrastructures et de services sociaux, est véritablement au cœur de l’insatisfaction.
L’organisation d’un événement sportif planétaire peut permettre de consolider une image, tout en la renouvelant. Dans le cas du Brésil, il est l"occasion d’amorcer un renouveau.
Michel Temer, le vice-président de Dilma Roussef, a pris les rênes du pouvoir. À travers lui, c’est le Parti du Mouvement démocratique brésilien, qui revient au pouvoir. Mais l’a-t-il jamais quitté ?
La présidente Dilma Roussef a été suspendue pour six mois de ses fonctions par un vote du Sénat. Une décision dévastatrice pour toutes les institutions et la classe politique brésilienne.
Accusée de corruption, la Présidente Dilma Roussef est poussée inexorablement vers la sortie. Une chute annoncée liée à des erreurs personnelles mais aussi aux fragilités du système politique local.