Isabelle Guérin, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La néo-nobélisée a été pionnière en économie pour l’étude des inégalités entre hommes et femmes. Néanmoins, et paradoxalement peut-être, à partir de méthodes qui en sont aussi pour partie à l’origine.
Ces jeux seront les premiers de l’histoire olympique à être paritaires. Pour autant, peut-on parler d’égalité entre les femmes et les hommes dans le paysage sportif français ?
Après des décennies d’efforts pour accroître la représentation féminine dans les instances décisionnelles des entreprises, peu de femmes parviennent à prendre leur place.
Scarlett Marton, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
À l’exception de ses premiers textes, les considérations de Nietzsche sur les femmes sont présentes un peu partout dans son œuvre. Et le philosophe s’opposait fermement à leur émancipation.
L’analyse des motivations de l’héroïne, de la chanson thème et des représentations de la masculinité dans la Petite Sirène permet de démontrer que le personnage est plus indépendant qu’il n’y parait.
Kévin Bideaux, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Barbie est-elle sexiste ou féministe ? Le débat est relancé par la sortie du film, précédée d’une redoutable campagne marketing. Retour sur l’imaginaire véhiculé par la célèbre poupée de Mattel.
Le film « Emily » réactive le mythe des Brontë, trois sœurs et un frère unis dans une quête d’absolu et attachés dans l’imaginaire collectif à une terre âpre battue par les vents.
Plonger dans l’histoire des guides parentaux permet de voir comment les pères se sont invités au fil du temps dans l’éducation des tout-petits et comment leur rôle s’est complexifié.
Restés longtemps confidentiels en France, les débats autour du « male gaze » et la manière dont le regard masculin s’impose dans le cinéma sont devenus publics grâce au mouvement #MeToo.
Chez Molière comme à Hollywood, les impératifs de rentabilité et de succès condamnent les personnages féminins à jouer encore et toujours les mêmes rôles.
La notion de débauche correspond toujours à un regard moral et subjectif. Dans l’Antiquité, le sexe oral, en particulier lorsqu’il était prodigué à des femmes, était le plus souvent condamné.
Doctorante en littérature comparée, membre des Ami·es de Monique Wittig, de Philomel-Initiative Genre, de l'Association Internationale des Études Québécoises, Sorbonne Université
Professeure associée au département des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais et à l'Institut de recherches et d'études féministes, UQAM, Université du Québec en Outaouais (UQO)