Rishi Sunak a accédé au pouvoir sans se présenter au suffrage universel, ni même à un vote des adhérents du parti conservateur. Sa légitimité est-elle pour autant contestable ?
De juin 2016 au 1ᵉʳ janvier 2021, date d’entrée en vigueur de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, les négociations du Brexit auront offert le spectacle d’un processus tumultueux.
L’idée que les dégâts économiques causés par le Brexit puissent être ressentis au plan mondial, donc outre-Atlantique, inquiète de plus en plus les Américains.
La gestion de l’incertitude Brexit fournit un cas d’étude intéressant, l’organisation UE étant à la fois en partie responsable et victime de l’incertitude et du risque observés.
Theresa May vient de prendre les rênes du pays qui, depuis le Brexit, est entré dans une zone grise où l’ancien ordre est en train de mourir alors que le nouveau n’a pas encore émergé.
Le chaos qui règne outre-Manche va dissuader les dirigeants politiques des pays européens de s’engager dans un référendum qui risquerait de remettre en cause leur carrière.
Crise économique, financière, politique et, plus grave encore, crise morale : le Royaume-Uni est en pleine tourmente depuis le vote du 23 juin. Et doit maintenant se consacrer à sa sortie de l’UE.
La croissance européenne risque de subir un contre-coup, et les relations entre Londres et l’UE vont se dégrader. Premières leçons de la victoire du « out » et esquisse d’une possible relance.
Le Premier ministre britannique avait promis un référendum en 2013 pour mieux consolider son assise politique. Il risque finalement de provoquer une crise sans précédent dans l’UE et dans son pays.
Grâce à l’accord du 19 février, la construction européenne va se poursuivre, avec un Royaume-Uni en retrait. Mais le démantèlement de l’Union n’est pas loin.
Au menu du Conseil européen des 18-19 février, une question cruciale : le maintien du Royaume-Uni dans l’UE et, au-delà son avenir, voire sa survie. Mais comment en est-on arrivé là ?