Jean-Luc Maurer, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le vainqueur de la présidentielle est un militaire soupçonné d’avoir commis des crimes graves pendant la dictature de Suharto. S’il assure avoir changé, ses détracteurs ne lui font guère confiance…
Le Portugal a longtemps été une exception en Europe : l’extrême droite y réalisait des scores nettement plus faibles qu’ailleurs. Mais la donne a changé avec les législatives du 10 mars dernier.
Depuis sa prison, Imran Khan a vu son parti arriver en tête aux législatives. L’armée a manœuvré pour que le pouvoir sortant reste en place, mais le mécontentement populaire est patent.
Au Portugal, les législatives anticipées de mars s’annoncent serrées, la gauche cherchant à conserver le pouvoir face à un centre droit qui devra composer avec la montée de l’extrême droite.
Le controversé politicien néerlandais a remporté le plus grand nombre de sièges au Parlement, mais il pourrait encore trouver opportun de ne pas briguer le poste de premier ministre.
Frédéric Zalewski, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le parti de droite PiS, au pouvoir depuis 2015, a été vaincu dans les urnes lors des législatives du 15 octobre dernier. Pourtant, il s’accroche au pouvoir.
Estelle Delaine, Université Rennes 2; Félicien Faury, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay ; Guillaume Letourneur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and Safia Dahani, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La prise du pouvoir par le RN, de l’impensable, semble être devenue possible. Comment le parti d’extrême droite s’est-il inséré progressivement dans certains pans de la société française ?
Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Le Parti de la liberté de l’Autriche (FPÖ), classé à l’extrême droite, ne participe plus au gouvernement depuis quatre ans, mais pourrait bien remporter les prochaines législatives…
Il y a 50 ans, les élections législatives de 1973 furent marquées par une lutte entre deux grands blocs politiques, l’union des droites et le programme commun de l’union de la gauche.
Au lendemain des élections législatives tunisiennes, le Président Kaïs Saïed, s'est révélé au grand jour : solitaire, obstiné et néanmoins irrésolu et velléitaire.
Au Bénin, les élections législatives donnent à voir une distance sociale croissante entre citoyens et institutions politiques. Là pourrait résider l’une des dynamiques cruciales des années à venir.
Giorgia Meloni souhaite un « blocus naval » pour empêcher les migrants venant de Libye de rejoindre l’Italie. Une option que même son allié Matteo Salvini ne partage pas.
La grande coalition qui soutenait le gouvernement de Mario Draghi n’aura duré qu’un an et demi. Des législatives anticipées ont été fixées à septembre prochain. Leur issue semble très ouverte.
Au sein de LFI, s'affranchir de la ligne portée par Jean-Luc Mélenchon demeure complexe: le mouvement pourra-t-il se fondre dans un projet de gauche collectif?
Les résultats des élections législatives en Occitanie sont sans doute le marqueur d’un phénomène plus large d’accélération de la légitimation du RN au sein du paysage politique français.