La prise de conscience récente de la nécessité de préserver ses partenaires économiques aura notamment eu raison des résistances nationales à engager un emprunt commun européen.
Que Donald Trump soit réélu ou non, les Européens doivent prendre conscience du fait qu’ils ne se trouveront pas au cœur des préoccupations de Washington pendant les quatre prochaines années.
Lyla André, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Le sort du million de réfugiés syriens au Liban reste incertain alors que le pays connaît une crise économique, politique et sociale sans précédent. Quelle réponse de la communauté internationale ?
Affirmer que les mobilisations antiracistes en Europe ne sont qu’un copié-collé de mouvements américains revient à nier leur combat et leur marque de fabrique.
Certaines entreprises ont mis en suspens les plans de restructuration prévus avant la crise, quand d’autres ont effectué des réductions d’emplois plus importantes qu’annoncées.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, critiqué lors de son premier mandat pour s’être associé à l’extrême droite, affiche aujourd’hui sa fermeté face à la hausse de l’antisémitisme dans son pays.
L’explosion de mécontentement de la population du Bélarus après la récente présidentielle a pris de court l’inamovible dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko.
L’UE possède une banque centrale, émet des bons du Trésor, partage désormais une dette commune : il y a là bien des attributs d’un État – mais d’un État très particulier.
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Comme l’a montré l’économiste William Nordhaus, fixer au niveau de l’UE un prix du carbone unique, dissuasif, et croissant dans le temps apparaît comme une solution nettement plus efficace.
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Longtemps indulgents vis-à-vis de la Chine, les Européens se montrent depuis peu plus fermes. La conduite de Pékin lors de la pandémie de Covid-19 et son intransigeance générale y sont pour beaucoup.
La France et l’Allemagne affichent un nombre d’infections au Covid-19 similaire, mais la mortalité a été nettement supérieure en France. La cartographie en donne quelques éléments d’explication.
La popularité de Boris Johnson au Royaume-Uni s’est envolée au début de la pandémie avant de connaître une nette baisse. L’explication tient en partie à sa communication de crise.