tag:theconversation.com,2011:/au/topics/la-tete-dans-le-cerveau-53255/articles« La tête dans le cerveau » – The Conversation2020-06-17T17:36:58Ztag:theconversation.com,2011:article/1350932020-06-17T17:36:58Z2020-06-17T17:36:58ZPodcast : L’homme qui n’arrivait plus à créer d’images mentales<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/324031/original/file-20200330-146671-aesdu4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/man-in-button-up-shirt-702139/">Khaled Reese/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Voici l’histoire d’un homme qui perdit les images qu’il avait dans la tête.</p>
<p>Monsieur X – que nous nommerons ainsi pour conserver son anonymat – est vraisemblablement né au cours des années 1840 à Vienne. Après ses études, il était devenu marchand, plus précisément négociant. Il aimait voyager et commerçait à travers de nombreux pays en Europe. Mais tout bascula pour Monsieur X, lorsque son affaire rencontra des difficultés financières. Il commença à perdre l’appétit et le sommeil. Sans réellement savoir si cela était directement lié ou le simple fruit du hasard, du jour au lendemain, Monsieur X fut frappé de constater un changement brutal en lui. Ce changement fut si soudain et important qu’il se crut, pour un temps, atteint de folie, tant les choses lui semblaient nouvelles et étranges autour de lui. Il n’avait plus aucune image en tête. Il avait perdu toutes les images qu’il avait dans sa tête.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail <a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5463028m.texteImage">l’histoire de cet homme qui remonte à la fin du XIXᵉ siècle</a> et retrouvez dans un <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau/numero135">autre épisode du podcast</a> une étude plus récente expliquant cet étrange phénomène.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3406">Cerveau en argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/135093/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Retour historique sur un étrange cas d’un homme qui avait perdu toute capacité à représenter des images dans sa tête.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1393542020-06-15T20:30:14Z2020-06-15T20:30:14ZPodcast : Quand l’argent rend solitaire<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/337377/original/file-20200525-106836-1397ub5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/photo-of-person-walking-on-deserted-island-934718/">Tom Swinnen/pexels</a></span></figcaption></figure><p>L’estime de soi peut se définir comme l’évaluation subjective que fait un individu de sa propre valeur. Lorsqu’un individu accomplit un acte qu’il pense acceptable, son estime de lui-même est valorisée et augmente. Par contre, lorsqu’il évalue ses actions comme étant en opposition à ses valeurs, son estime de lui-même diminue.</p>
<p>L’estime de soi est donc par nature fluctuante, car elle résulte des actions que l’individu accomplit. Mais l’estime de soi est également hautement subjective, car elle dépend des valeurs personnelles de l’individu, de ce qu’il considère comme étant en accord ou en opposition avec ses valeurs.</p>
<p>Parmi toutes les valeurs personnelles possibles, certains individus fondent leur estime d’eux-mêmes sur leur réussite financière. Mais, selon une <a href="https://digest.bps.org.uk/2020/05/04/aspiring-to-be-rich-may-damage-your-relationships/.">très récente étude</a>, bâtir son estime de soi sur sa réussite financière pourrait avoir de lourdes répercussions autant sur soi, que sur sa relation avec les autres.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de cette étude menée sur plus de 2500 participants qui pourrait vous faire voir la quête de richesse d’une façon bien différente.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3594">Cerveau en argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/139354/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Bâtir son estime de soi sur sa réussite financière pourrait avoir de lourdes répercussions autant sur soi, que sur sa relation avec les autres.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1381482020-06-09T17:56:37Z2020-06-09T17:56:37ZPodcast : La couleur de votre tasse modifie le goût de votre café<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/333786/original/file-20200509-49579-1uzzubu.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://pixabay.com/photos/coffee-coffee-beans-drink-caffeine-1324126/">Negative-Sapce/Pixabay</a></span></figcaption></figure><p>Qu’il soit arabica ou robusta, le café est l’une des boissons les plus consommées au monde. Avec ou sans sucre, seul ou accompagné de lait, cette boisson est pour de nombreuses personnes un élément essentiel d’une routine quotidienne.</p>
<p>En contrôlant notamment la température de l’eau, le processus de préparation, la torréfaction, la finesse de la mouture ; l’élaboration de ce breuvage a été élevée par certains au rang de science tout autant que d’art. Ceci dans l’optique d’exalter, les parfums et les arômes, les plus délicats de cette boisson afin d’offrir une expérience unique.</p>
<p>Mais il se pourrait aussi que le goût du café dépende, tout simplement, de la couleur de tasse dans lequel il est bu !</p>
<p>C’est en tout cas les conclusions de chercheurs australiens qui ont réalisé, il y a quelques années, une étude afin d’estimer si le type de tasse et notamment la couleur de celle-ci pouvaient avoir un impact sur la perception du goût du café qui y était bu.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les intrigants résultats de cette <a href="https://flavourjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/2044-7248-3-10">étude</a> qui pourraient bien vous faire voir votre tasse à café d’une manière différente.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3460">Cerveau en argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/138148/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Pas la peine d’avoir la meilleure machine à café du monde, si vous vous trompez de couleur de tasse.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1367712020-06-03T17:26:43Z2020-06-03T17:26:43ZPodcast : L’Italien qui se mit brusquement à parler avec un accent allemand<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/329170/original/file-20200420-152563-1mu3quy.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/fr-fr/photo/allemagne-allemand-architecture-art-532864/">Felix Mittermeier/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Nous sommes au début de l’année 2018, dans la ville de <em>Chieti</em> située dans le centre-est de l’Italie non loin de la côte Adriatique. Un jour, un homme, que nous nommerons Pietro, 68 ans, est admis aux urgences de l’hôpital <em>Santissima Annunziata</em>. Si Pietro est hospitalisé, c’est que depuis quelques heures, il ressent des difficultés à articuler et à prononcer des phrases.</p>
<p>Des tests neurologiques révèlent que l’homme souffre en effet d’une aphasie, un trouble du langage ; ainsi que d’une dysarthrie, un trouble de l’articulation.</p>
<p>Afin d’estimer l’origine de ces troubles apparus soudainement, les médecins procèdent à des examens d’imagerie cérébrale. Ceux-ci mettent en évidence la présence d’un infarctus cérébral. Autrement dit, Pietro est en train d’avoir un accident ischémique cérébral. Ce type d’accident vasculaire cérébral est causé par l’obstruction d’un vaisseau bloquant ainsi l’approvisionnement correct en nutriment et oxygène d’une partie du cerveau.</p>
<p>Pour traiter cet infarctus, pouvant entraîner de lourds dommages cérébraux, l’équipe médicale met en place un traitement médicamenteux visant à détruire le caillot obturant le vaisseau sanguin cérébral. Le traitement ayant fait son œuvre, le caillot totalement éliminé et l’ensemble du cerveau de Pietro de nouveau irrigué, de nouveaux tests sont mis en place afin d’évaluer l’état du patient.</p>
<p>Ces résultats montrent que tous les symptômes dont souffrait l’homme ont disparu, mais un nouveau est apparu. Pietro parle de nouveau italien, de manière totalement correcte, mais avec… un accent allemand.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, au travers de <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s10072-019-03962-9">l’étude du cas de cet homme</a>, découvrez plus en détail le curieux syndrome de l’accent étranger.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3428">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/136771/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Suite à une intervention pour éviter un infarctus, un drôle d’effet secondaire : se mettre à parler avec un accent allemand.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1381472020-06-03T17:26:42Z2020-06-03T17:26:42ZPodcast : Le bâillement entre humain et chien est étrangement contagieux<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/333785/original/file-20200509-49538-i6t64s.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://pixabay.com/photos/dog-pet-golden-retriever-yawn-2619108/">StockSnap/Pixabay</a></span></figcaption></figure><p>Un bâillement contagieux se produit lorsqu’une personne observant un individu en train de bâiller se met elle aussi à bâiller à son tour. Ce phénomène assez étrange a été relié chez les humains à l’empathie. Il a, en effet, pu être montré que plus le lien empathique entre deux individus était étroit et plus le bâillement contagieux était fréquent.</p>
<p>Mais qu’en est-il entre nous et d’autres espèces animales ?</p>
<p>Certes, il a pu être montré que d’autres espèces, comme les chiens, semblaient également expérimenter le bâillement contagieux suite à un bâillement humain, mais ce bâillement est-il lié à l’empathie existant entre celui qui bâille et celui qui se mettra par la suite à bailler ? En d’autres mots, si mon chien se met à bâiller juste après moi, cela est-il au moins en partie dû au lien particulier, à l’empathie que nous partageons ?</p>
<p>En ré-analysant les résultats de six anciennes études et en menant leur propre expérience, des chercheurs néo-zélandais de l’université d’Auckland ont pu examiner la part empathique du bâillement contagieux entre nous et les chiens.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les surprenants résultats de cette <a href="https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2019.2236">étude</a> qui pourraient bien bousculer le regard que vous portez sur les chiens.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3455">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/138147/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Si vous bâillez, votre chien bâille, mais pourquoi ? Est-ce lié à l’empathie qu’il a pour vous ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1393252020-05-25T18:12:23Z2020-05-25T18:12:23ZPodcast : Le confinement a aussi des effets… sous la couette<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/337331/original/file-20200525-106848-1cisxch.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/60QEnTvCNDo">Daniel Tafjord/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>En temps d’épidémie, et à plus forte raison, en temps de pandémie, les gouvernements peuvent décider de placer des villes ou des nations entières en confinement. Ce type de mesure restreignant les mouvements et séparant les personnes a principalement pour objectif de diminuer de manière drastique la propagation de la maladie contagieuse. Bien que souvent préférable à une inaction, cette situation a, tout de même, un lourd coût pour la population qui y est soumise.</p>
<p>Un certain nombre d’études a pu montrer que face à une privation de liberté de mouvement et d’interaction, les effets psychologiques, neurobiologiques, voire psychiatriques pouvaient être <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">nombreux et non négligeables</a>.</p>
<p>S’intéressant aux individus moyens, personnes fragiles, personnels de santé, travailleurs, enfants ou même aux femmes enceintes, ces travaux étudient l’impact de ce type de mesure sur des éléments qui semblent particulièrement sensibles comme la sensation de bien-être, le sommeil, les comportements alimentaires ou la santé mentale.</p>
<p>Mais qu’en est-il pour d’autres comportements tels que le sexe ? Autrement dit, suite à un confinement, nos comportements sous la couette sont-ils modifiés ?</p>
<p>En l’espace de seulement quelques semaines, pas moins de <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3805">cinq études</a> ont été publiées sur l’impact que pouvait avoir le confinement sur la vie sexuelle des individus.</p>
<p>En 15 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de ces études qui plus de s’intéresser à cet aspect bien spécifique de nos vies, permettent également de prendre un recul critique sur les conclusions de ce type d’étude.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3805">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/139325/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Faisons le point sur l’effet du confinement sur nos rapports intimes à travers cinq études scientifiques très récentes.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1381492020-05-14T18:39:14Z2020-05-14T18:39:14ZPodcast : Déconfinement, les risques psychologiques de la reprise du travail<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/333784/original/file-20200509-49556-12ldker.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/-dK-lHUjqG8">Steve Halama/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>Lors d’une épidémie, le confinement est une mesure assez radicale et brutale visant à séparer les personnes et à restreindre leurs mouvements durant un temps limité dans le but de réduire la propagation d’une maladie. Face à ce type de situation, les personnes qui y sont soumises voient ainsi leurs routines, leur travail, leur finance, leur mode de vie largement bouleversés.</p>
<p>Ces nombreux et soudains changements semblent pouvoir entraîner le développement de nombreuses conséquences psychologiques pendant le confinement, mais également, bien plus tard, après l’arrêt de celui-ci (pour plus de détails : <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau/numero140">épisode #140 du podcast La Tête Dans Le Cerveau</a>).</p>
<p>Un problème supplémentaire vient à se poser lorsque le confinement est justifié par l’apparition d’une nouvelle pathologie. En effet, aucun traitement n’est alors spécifiquement efficace et aucun vaccin protecteur n’existe encore. Malgré cela, le confinement doit inévitablement se terminer et la vie reprendre.</p>
<p>Mais alors que se passe-t-il au niveau psychologique lorsque tout s’arrête, que le confinement est levé et qu’il faut retourner au travail même si la menace est toujours présente ?</p>
<p>C’est à cette question que des chercheurs de plusieurs pays ont essayé de répondre dans une <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0889159120306036">très récente étude</a>. Les résultats de leurs travaux tendent à montrer que dans ces conditions singulières, la reprise d’une activité professionnelle sur le lieu de travail habituel pourrait être accompagnée de conséquences psychologiques pouvant être nombreuses et plus ou moins importantes.</p>
<p>En 15 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de cette étude, ainsi que les pistes qui pourraient atténuer les conséquences de la reprise du travail post-confinement.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La Tête Dans Le Cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3588">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/138149/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Que se passe-t-il au niveau psychologique lorsque tout s’arrête, que le confinement est levé et qu’il faut retourner au travail même si la menace est toujours présente ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1367722020-04-21T16:35:14Z2020-04-21T16:35:14ZPodcast : Confiné, le cerveau serait comme affamé<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/329193/original/file-20200420-152591-ou4jt.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/fr-fr/photo/adulte-depression-etre-assis-femelle-2223064/">Emre Kuzu/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Les personnes soumises à un confinement sont à la fois limitées dans leurs mouvements, ainsi que dans leurs contacts avec les autres.</p>
<p>Dans une telle situation, un profond sentiment de solitude et de manque d’interaction peut largement se faire ressentir.</p>
<p>Mais que se passe-t-il dans le cerveau lorsque nous sommes privés d’échanges avec l’autre ?</p>
<p>Afin d’essayer de répondre à cette question, des chercheurs états-uniens du MIT ont récemment réalisé une intéressante <a href="https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.03.25.006643v1">étude</a>. Pour leurs travaux, les scientifiques ont soumis une quarantaine de volontaires à une privation de nourriture ou de contact social afin de comparer ce qu’il se passait dans le cerveau lors de ces deux types de situations.</p>
<p>En recueillent les réponses à des questionnaires et des mesures d’IRM fonctionnelle, les chercheurs ont pu mettre en évidence que la privation de nourriture et de contact sociaux semblaient notamment activer les deux mêmes régions cérébrales. Des régions jouant sur la motivation.</p>
<p>Ainsi, le confinement, via la privation d’interaction sociale, semble créer en nous un manque qui entraîne la mise en place d’une réponse pour en sortir. Au niveau cérébral, cette réponse pourrait être comparable à ce qu’il se produit suite à une privation de nourriture. En un sens, pour le cerveau, être privé de contact sociaux pourrait être aussi important que d’être privé de nourriture. Une privation qui sur le long terme pourrait avoir de lourdes conséquences.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de cette expérience, les conclusions que l’on peut en tirer et les pistes pour essayer d’atténuer la situation.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3434">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/136772/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Des chercheurs ont pu mettre en évidence que la privation de nourriture et de contacts sociaux activerait les deux mêmes régions cérébrales.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1350952020-04-13T19:45:30Z2020-04-13T19:45:30ZPodcast : Quand une overdose plonge dans la psychose<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/324059/original/file-20200330-146712-1t07u42.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/woman-s-face-3319333/"> Elina Krima/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Ashley est une jeune femme de 28 ans vivant non loin de Détroit, au nord-est des États-Unis proche de la frontière canadienne. Un jour, la jeune femme se présente aux portes du <em>Saint Mary Mercy Hospital</em>. Si Ashley se retrouve à demander l’aide aux médecins, c’est que depuis deux jours, elle vit un véritable enfer. Elle ne dort quasiment plus, est à la fois confuse et agitée, a du mal à ressentir des émotions et est prise d’hallucination. Une situation tout autant soudaine, qu’inquiétante.</p>
<p>Pour les médecins, la jeune femme souffre d’une crise psychotique aiguë. Mais les causes de cette crise sont assez inattendues.</p>
<p>Car, en réalité, Ashley, n’est pas une patiente inconnue de l’équipe médicale du Saint Mary Mercy Hospital. Bien que ce soit la première fois qu’elle éprouve un épisode psychotique, ce n’est pas sa toute première hospitalisation dans l’établissement. Un mois plus tôt, elle avait, en effet, été amenée en urgence à l’hôpital après avoir été retrouvée inconsciente. Arrivée en état de profonde détresse respiratoire, elle fut placée sous assistance en oxygène. Des tests sanguins et urinaires avaient alors révélé que cet état était dû à la consommation excessive d’un type de molécules, les benzodiazépines utilisées par Ashley comme drogue récréative de manière récurrente. À ce moment, aucune lésion cérébrale n’était présente, mais la situation évolua par la suite.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/ccr3.2705">causes des symptômes</a> de cette femme qui flouent les frontières entre le psychologique et le biologique.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3416">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/135095/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Découvrez l’histoire d’une jeune femme souffrant d’une crise psychotique aiguë dont les causes sont assez inattendues.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1350942020-04-13T19:45:28Z2020-04-13T19:45:28ZPodcast : Faire de mauvais rêves pour mieux affronter la vie<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/324050/original/file-20200330-146666-1rcspbp.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/smuS_jUZa9I">Alexandra Gorn/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>Nous passons une partie assez conséquente de notre vie à dormir. Loin d’être une occupation passive et inutile, le sommeil bien qu’encore énigmatique semble être un état participant de manière cruciale à un grand nombre de fonctions physiologiques. Si de nombreuses interrogations subsistent autour du sommeil, le rêve se révèle encore plus mystérieux.</p>
<p>Certains <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0165178198000894?via%3Dihub">travaux scientifiques</a> proposent que les rêves puissent nous préparer aux expériences que nous vivons lors de notre vie éveillée notamment afin de nous aider à gérer nos émotions. Mais de nombreuses interrogations persistent.</p>
<p>Les régions cérébrales activées pendant les émotions sont-elles les mêmes pendant le rêve et l’éveil ? Existe-t-il un lien entre les émotions ressenties dans les rêves et les réponses du cerveau au cours de l’éveil ?</p>
<p>C’est pour essayer de répondre à ces questions que des chercheurs suisses ont très récemment réalisé une étude en s’intéressant à la peur.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de cette intéressante <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/hbm.24843">étude</a> qui pourraient bien vous faire voir les mauvais rêves d’une nouvelle façon.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3412">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/135094/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Des travaux scientifiques proposent que les rêves puissent nous préparer aux expériences que nous vivons lors de notre vie éveillée notamment afin de nous aider à gérer nos émotions.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1358462020-04-07T19:31:25Z2020-04-07T19:31:25ZPodcast : Le confinement, ses effets psychologiques et des pistes pour les limiter<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/326109/original/file-20200407-33869-11eq5yg.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/gray-scale-photo-of-man-covering-face-with-his-hands-3601097/">Daniel Reche/pexels</a></span></figcaption></figure><p>La quarantaine peut se définir comme la séparation, et la restriction des mouvements des personnes qui ont été potentiellement exposées à une maladie contagieuse. Tout ceci pour vérifier si ces personnes ne sont pas malades, réduisant ainsi le risque qu’elles contaminent d’autres personnes.</p>
<p>Loin d’être inédites au cours de l’histoire, les mesures de quarantaine se sont toutefois rarement étendues à l’ensemble de plusieurs pays en même temps.</p>
<p>Afin d’estimer quel pourrait être l’impact psychologique d’une telle mesure au niveau individuel, des chercheurs du King’s College de Londres ont très récemment réalisé une <a href="https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30460-8/fulltext">méta-analyse</a> des études s’étant intéressées à ce sujet. Cela dans le but d’essayer de mettre en lumière les observations qui semblaient robustes et persistantes à travers ces différents travaux.</p>
<p>Ainsi, les scientifiques se sont penchés sur pas moins de 24 études scientifiques ayant été effectués au total dans 10 pays différents lors d’épidémie comme notamment Ebola, le SRAS ou le H1N1. Les conclusions de ces études n’ont rien de très encourageant, tant durant la période du confinement que même des semaines, voire des mois plus tard. Toutefois, il semble possible d’entrevoir des mesures permettant d’atténuer ces conséquences.</p>
<p>En 20 minutes, avec cet épisode, grâce aux résultats de cette méta-analyse, découvrez en détail les conséquences psychologiques d’une mise en confinement, ainsi que quelques pistes qui pourraient en minimiser les effets.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3423">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/135846/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Des chercheurs viennent de publier un article scientifique compilant les résultats de nombreuses études sur le confinement et son impact psychologique.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1333112020-03-23T18:44:30Z2020-03-23T18:44:30ZPodcast : La cécité botanique, ou pourquoi nous voyons mieux les animaux que les plantes<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/319811/original/file-20200311-116270-1803q1i.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/woman-in-black-top-beside-green-leafed-plant-1078058/">Daria Shevtsova/pexels</a></span></figcaption></figure><p>En observant un paysage, nous pourrions croire que notre perception se fait et s’attarde de manière comparable sur chaque élément, ceci sans aucune différence.</p>
<p>Mais dans les faits, il semblerait que nous n’accordions pas, tout à fait, la même importance aux plantes qu’aux animaux. Cette étrange singularité est nommée la cécité botanique. Pour les chercheurs derrière ce concept, ce phénomène pourrait notamment expliquer pourquoi nous aurions tendance à négliger les plantes en comparaison du règne animal.</p>
<p>Si cette cécité botanique pouvait avoir une part culturelle due à une sensibilisation différente lors de notre éducation, cet aveuglement aux plantes pourrait également avoir une part biologique, qui ferait que, sans que cela soit volontaire, au niveau cérébral, nous ne traiterions pas exactement de la même façon les plantes et les animaux.</p>
<p>Afin de savoir si un tel mécanisme pourrait exister, des chercheurs états-uniens ont soumis un peu plus d’une vingtaine de volontaires à une expérience assez simple d’observation d’image.</p>
<p>En un moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de cette <a href="https://www.lifescied.org/doi/full/10.1187/cbe.14-05-0080?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%3dpubmed">étude</a> qui pourrait bouleverser la manière que vous avez de voir les plantes.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3390">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/133311/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Aviez-vous déjà remarqué qu’en observant un paysage nous avons tendance à nous attarder sur les animaux et beaucoup moins aux plantes ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1323942020-03-02T21:13:44Z2020-03-02T21:13:44ZPodcast : Comment arrivons-nous à créer des images mentales ?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/317982/original/file-20200302-18295-8h1xdl.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/-6mZyblCys4">Beata Ratuszniak/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>Pensez à une fleur. Une marguerite, avec sa longue tige verte, un beau cœur jaune et des pétales blancs. Maintenant, imaginez une licorne. Oui, une licorne. Un cheval au pelage blanc immaculé portant une corne d’une vingtaine de centimètres en plein milieu du front.</p>
<p>Si vous avez réussi à visualiser ces éléments – presque comme s’ils étaient réellement devant vos yeux – c’est grâce à votre imagerie mentale. Cette capacité nous permet de nous représenter des concepts visuellement (ou via d’autres sens), que ceux-ci soient réels ou fictifs.</p>
<p>Jusqu’à très récemment, la région cérébrale impliquée dans ce type de processus était assez incertaine. C’est en étudiant le cas d’un homme – architecte de profession – qui perdit du jour au lendemain son imagerie mentale que des chercheurs anglais, danois et islandais ont essayé d’éclaircir ce mystère.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail l’histoire de cet homme, ainsi que les résultats de <a href="https://www.mdpi.com/2076-3425/10/2/59">cette étude</a>.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3382">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/132394/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Une étude à partir du cas d’un architecte ayant perdu la capacité à se représenter des images mentales nous éclaire sur la zone du cerveau impliquée dans ce processus.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1323652020-02-25T20:37:48Z2020-02-25T20:37:48ZPodcast : Étudier les grimaces des chats pour évaluer leur douleur<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/316826/original/file-20200224-24694-qv8jmm.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/closeup-photo-of-gray-cat-1331821/"> Skitterphoto/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>La douleur peut se définir comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion réelle ou potentielle.</p>
<p>L’une des principales difficultés de la douleur – outre le fait de trouver un moyen adéquat de la soulager – et que cette expérience est hautement subjective. S’il demeure complexe d’évaluer l’intensité de la douleur au sein de notre propre espèce, c’est un véritable défi de pouvoir mettre en place des outils permettant de la quantifier chez d’autres êtres vivants.</p>
<p>Afin d’essayer de mettre au point une échelle d’évaluation de la douleur pour les chats, des chercheurs québécois ont étudié les grimaces faites par ces animaux lorsqu’ils souffrent.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de <a href="https://www.nature.com/articles/s41598-019-55693-8">cette étude</a>.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3366">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/132365/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Rassurez-vous aucun chat n’a été maltraité lors de cette étude.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1319292020-02-17T18:14:12Z2020-02-17T18:14:12ZPodcast : Utiliser des films d’horreur pour mieux comprendre la peur<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/315751/original/file-20200217-11040-1x87gjn.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/woman-with-face-paint-1904733/">David Fagundes/pexels</a></span></figcaption></figure><p>La peur est une émotion ayant notamment pour action de nous protéger en augmentant notre vigilance et la préparation des réactions à adopter face à des éléments pouvant nous menacer.</p>
<p>Les situations pouvant provoquer cette émotion peuvent être multiples. Alors que certaines sont immédiatement détectées comme une menace et engendrent une peur puissante et brutale, d’autres situations, au contraire, détectées comme étranges, inquiétantes, angoissantes vont pouvoir induire une peur grandissante plus soutenue dans le temps.</p>
<p>Afin d’essayer d’un peu mieux comprendre ce qu’il se passe dans le cerveau face à ces deux types de situations, des chercheurs finlandais ont réalisé des travaux en utilisant des films d’horreur comme stimulation effrayante.</p>
<p>Les résultats de cette étude montrent que lorsque les participants évaluent ressentir de la peur, l’activité cérébrale n’est pas tout à fait la même s’ils sont face à de longues scènes effrayantes ou s’ils sont confrontés à des scènes provoquant une peur plus brutale.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail que la peur pourrait, au niveau cérébral, avoir deux facettes distinctes.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3340">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/131929/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>La peur, tant qu’elle n’est pas paralysante, est très utile pour réagir face aux événements imprévus de notre quotidien. Bien la comprendre est donc essentiel.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1314842020-02-10T18:48:34Z2020-02-10T18:48:34ZPodcast : Coopérer, dès l’enfance, pour repousser ses limites<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/314460/original/file-20200210-109930-6803u6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/ground-group-growth-hands-461049/">Pixabay/Pexels</a></span></figcaption></figure><p>En quelques mots, la coopération peut se définir comme un état d’esprit et un mode de comportement où les individus œuvrent ensemble dans un but commun.</p>
<p>Ce type de comportement semble essentiel à adopter dans certaines circonstances afin de permettre aux membres d’un groupe de surmonter diverses situations problématiques. Toutefois, la coopération recèle une certaine difficulté. En effet, coopérer repose sur un accord tacite, un engagement sous-entendu pris avec l’autre de ne pas œuvrer seulement pour soi, mais plutôt dans l’intérêt du collectif avec l’idée que l’autre fera de même.</p>
<p>Bien plus complexe qu’en apparence, coopérer semble primordial, mais à partir de quel âge sommes-nous capables de repousser notre propre bénéfice immédiat au profit d’un gain collectif plus tardif et important ?</p>
<p>Afin d’essayer de répondre à cette question, des chercheurs ont fait passer une expérience à de très jeunes participants, afin de tester leur capacité à coopérer pour obtenir une récompense sucrée.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez en détail les résultats de <a href="https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0956797619894205?journalCode=pssa">cette étude</a> qui semble montrer que coopérer avec l’autre permettrait de repousser nos propres limites et d’obtenir de meilleurs résultats, ceci dès l’enfance.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3325">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/131484/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>À partir de quel âge sommes-nous capables de repousser notre propre bénéfice immédiat au profit d’un gain collectif plus tardif et important ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1310202020-02-04T19:47:02Z2020-02-04T19:47:02ZPodcast : Une même musique provoque le même sentiment (peu importe notre culture)<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/313243/original/file-20200203-41527-q0bra9.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/JmVaNyemtN8">Dark Rider/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>Au niveau cérébral, la musique apparaît comme loin d’être un bruit quelconque. En effet, l’écoute de ces assemblages de sons particuliers semble pouvoir moduler l’activité de notre cerveau d’une manière assez singulière. Si de nombreuses études se sont intéressées aux variations du fonctionnement de notre cerveau face à la musique, certaines se sont focalisées sur les sentiments et les émotions que ces sons pouvaient nous faire ressentir.</p>
<p>Dans une très <a href="https://www.pnas.org/content/117/4/1924">récente étude</a>, des chercheurs ont identifié que l’écoute d’une musique pourrait susciter l’expression de 13 sentiments bien spécifiques. De plus, de manière très intéressante, les résultats de cette étude semblent montrer que les mêmes sentiments sont ressentis pour la même musique, ceci peu importe la culture (nord-américaine ou chinoise) de l’auditeur.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez plus en détail les résultats de ces travaux ainsi que le nom de ces 13 sentiments.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3305">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/131020/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Que l’on soit américain ou chinois, une musique procure les mêmes sentiments chez un auditeur.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1306312020-01-28T17:33:20Z2020-01-28T17:33:20ZPodcast : L’altruisme pour lutter contre la douleur<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/312066/original/file-20200127-81369-jw1bjj.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/man-s-hand-in-shallow-focus-and-grayscale-photography-167964/">Lalesh Aldarwish/pexels</a></span></figcaption></figure><p>L’altruisme peut se définir comme un comportement caractérisé par des actes <em>a priori</em> désintéressés, ne procurant pas d’avantages apparents et immédiats à l’individu qui les exécute, mais bénéfiques pour d’autres personnes.</p>
<p>Néanmoins, des éléments sont venus nuancer cette idée d’une action totalement désintéressée. En effet, des <a href="https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0956797618814145">travaux</a> ont montré qu’adopter un comportement de don semblait avoir une action quasi-immédiate sur le sentiment de bien-être et de bonheur (à retrouver dans l’<a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau/numero91">épisode #91 de <em>La tête dans le cerveau</em></a>).</p>
<p>Et très récemment, une <a href="https://www.pnas.org/content/117/2/950">nouvelle étude</a> semble mettre en évidence qu’adopter un comportement altruiste pourrait également réduire la sensation douloureuse.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez plus en détail les résultats de ces travaux liant altruisme et diminution de la douleur.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3275">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/130631/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Et si un geste altruiste vous apportiez une récompense physique directe ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1302162020-01-20T20:43:09Z2020-01-20T20:43:09ZPodcast : L’impact du statut social dans le désir<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/310902/original/file-20200120-69568-16vsnr0.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/man-and-woman-holding-each-others-hand-wrapped-with-string-lights-792777/">Anastasiya Lobanovskaya/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Les mystères du désir entre les personnes ont depuis longtemps fasciné les chercheurs. Un sujet ayant notamment intéressé la communauté scientifique concerne les caractéristiques et les traits que les individus désirent et trouvent séduisant.</p>
<p>Parmi ces nombreux critères, l’attractivité physique et le statut social semblent pouvoir moduler le désir suscité par une personne. Afin d’essayer d’un peu mieux comprendre comment ces deux éléments pouvaient interagir ensemble pour se magnifier ou au contraire se minorer, des chercheurs de l’université de Victoria, au Canada, ont récemment mené une <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886919306130">étude</a>.</p>
<p>Sans pour autant donner une recette magique qui permettrait de devenir extrêmement désirable, les résultats de ces travaux semblent indiquer que le désir pourrait naître du complexe combinaison de ces différents paramètres.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez qu’il ne suffirait pas d’être attirant ou d’avoir un statut social élevé pour plaire.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3235">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/130216/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Comment le statut social peut agir en bien ou en mal sur les désirs à la fois féminins et masculins ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1298512020-01-14T21:17:11Z2020-01-14T21:17:11ZPodcast : Prendre de bonnes résolutions aide-t-il à changer son comportement ?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/309929/original/file-20200114-151880-1iwpzaj.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/4F4B8ohLMX0">Jingda Chen/unsplash</a></span></figcaption></figure><p>Que vous souhaitiez perdre du poids, avoir un mode de consommation plus responsable, pratiquer davantage d’activité physique ou arrêter de fumer, vous faites peut-être partie des personnes qui ont commencé la nouvelle année en prenant de bonnes résolutions.</p>
<p>Mais prendre ces fameuses résolutions au moment de la nouvelle année aide-t-il réellement à changer son comportement ?</p>
<p>Afin d’essayer de répondre à cette question, des chercheurs états-uniens ont mené, il y a déjà quelques années, une étude intéressante. Les résultats ont montré qu’au bout de 6 mois, acter son changement par une bonne résolution semblait engendrer des différences assez criantes.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez que prendre de bonnes résolutions pourrait bel et bien impacter le changement d’habitude.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3203">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/129851/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Vous aussi vous remettez au sport cette année ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1290222019-12-18T18:18:42Z2019-12-18T18:18:42ZPodcast : Le hoquet, important pour le développement du cerveau des bébés ?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/307492/original/file-20191217-58321-1svcir3.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/adorable-baby-beautiful-child-266004/">Pixabay/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Le hoquet ou myoclonie phrénoglottique est un réflexe se manifestant très tôt au cours de notre existence, avant même notre naissance. Selon une <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1388245719312362">étude récente</a> menée par des chercheurs de l’<em>University College London</em>, ce phénomène pourrait avoir une importance toute particulière. En effet, si les mouvements effectués dans le ventre maternel semblent participer au développement cérébral de la représentation du corps du bébé, le hoquet pourrait permettre au fœtus et au nouveau-né de se construire une représentation non plus de l’extérieur, mais de l’intérieur de son propre corps.</p>
<p>Autrement dit, le hoquet pourrait permettre au fœtus et au nouveau-né de se construire une représentation du fonctionnement de sa respiration et de l’action qu’il peut y exercer.</p>
<p>En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez que le hoquet, ce phénomène pas vraiment très agréable, pourrait apparaître comme très important pour le développement du cerveau.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3051">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/129022/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Le hoquet pourrait permettre au fœtus et au nouveau-né de se construire une représentation du fonctionnement de sa respiration et de l’action qu’il peut y exercer.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1286582019-12-10T21:07:23Z2019-12-10T21:07:23ZPodcast : À la simple lecture d’un mot évoquant la lumière nos pupilles se rétractent et inversement<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/306144/original/file-20191210-95165-uhnamc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/photography-of-a-woman-holding-lights-799420/">Matheus Bertelli/pexels</a></span></figcaption></figure><p>À quel point certains mots de notre quotidien peuvent impacter notre organisme ?</p>
<p>C’est notamment pour répondre à cette question que des chercheurs de l’université d’Aix-Marseille ont réalisé en 2017 une <a href="https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0956797617702699">expérience</a> publiée dans la revue <em>Psychological Science</em>. L’expérience des scientifiques consistait à mettre des participants au contact de mots renvoyant à l’idée de luminosité et d’obscurité tout en mesurant la dilatation des pupilles.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez les résultats de cette étude qui semblent montrer que plus que de simples sons, les mots véhiculent des idées et des concepts pouvant impacter le fonctionnement du cerveau et plus largement de l’organisme.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/3027">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/128658/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Lorsque l’on est en présence d’une faible luminosité nos pupilles se dilatent pour percevoir notre environnement. Le simple fait de lire un mot évoquant l’obscurité suffit à provoquer le phénomène.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1281592019-12-03T17:20:14Z2019-12-03T17:20:14ZPodcast : L’amie, la mie : comment le cerveau distingue les homophones<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/304743/original/file-20191202-67034-1so3rig.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C235%2C1200%2C718&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><span class="source">Focus.</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/">CC BY</a></span></figcaption></figure><p>L’amarre, la mare, l’ami, la mie… Lorsque nous parlons, il n’est pas rare d’utiliser des mots ayant le même son, mais renvoyant à des significations bien différentes. Ces mots distincts possédant la même prononciation sont nommés des homophones.</p>
<p>Le plus souvent, l’élément permettant de savoir quelle est la signification à donner aux différentes possibilités d’homophones est fourni par le contexte d’utilisation du mot. Mais le contexte ne ferait pas tout. En effet, des <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S091160441830160X">chercheurs français des universités Côte d’Azur et Grenoble Alpes</a> ont montré qu’il se pourrait que, dans certains cas, sans réellement en avoir conscience, nous puissions retrouver des indices dans les mots que nous entendons afin de peut-être nous aider à lever les ambiguïtés.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez plus en détail les résultats de cette étude qui semblent montrer que des homonymes sont traités différemment par le cerveau.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/2963">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/128159/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Si la plupart du temps le contexte d’une phrase suffit à distinguer deux homophones, notre cerveau utilise d’autres indices, parfois inconsciemment.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1277432019-11-26T19:29:19Z2019-11-26T19:29:19ZPodcast : Une perte de revenus altère votre cerveau !<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/303444/original/file-20191125-74603-2as63m.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C211%2C1200%2C774&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/antique-bills-business-cash-210600/">Pixabay</a></span></figcaption></figure><p>Au cours d’une vie professionnelle soumise aux aléas des transformations de poste, mutation de mission, licenciements, réorientations professionnelles… les changements peuvent être nombreux. Ces bouleversements plus que touchant à la seule sphère professionnelle peuvent également entraîner des diminutions plus ou moins drastiques de salaire.</p>
<p>Mais davantage que de seulement impacter plus ou moins la santé de votre compte bancaire, une chute de vos revenus peut-elle également avoir un impact sur la santé et le fonctionnement de votre cerveau ?</p>
<p>C’est à cette question qu’une <a href="https://n.neurology.org/content/93/20/e1890">étude très récente</a> a tenté d’apporter une réponse.</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez que le simple fait d’avoir une diminution de revenus pourrait avoir un impact plutôt inquiétant sur le cerveau. Mais avec cet épisode, découvrez également qu’il faut bien faire la différence entre un lien de corrélation et un lien de causalité.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/2945">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/127743/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Davantage que de seulement impacter plus ou moins la santé de votre compte bancaire, une chute de vos revenus peut-elle également avoir un impact sur la santé et le fonctionnement de votre cerveau ?Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1268642019-11-18T19:55:24Z2019-11-18T19:55:24ZPodcast : Utiliser son smartphone pendant sa pause ? Mauvaise idée !<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/301346/original/file-20191112-178516-mvn24k.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.pexels.com/photo/coffee-contact-email-hands-4831/">JÉSHOOTS/pexels</a></span></figcaption></figure><p>Entre deux réunions, lors du repas du midi ou au cours d’une journée chargée, il vous est sans doute déjà arrivé de sortir votre smartphone pour prendre quelques minutes de repos et ainsi souffler. Mais passer sa pause sur un smartphone permet-il réellement de se reposer pour ensuite mieux repartir ?</p>
<p>C’est à cette question que des chercheurs américains de l’université Rutgers ont essayé de répondre dans une <a href="https://akademiai.com/doi/full/10.1556/2006.8.2019.21?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori%3Arid%3Acrossref.org&rfr_dat=cr_pub%3Dpubmed">étude publiée en août dernier</a>. Les résultats de ces travaux tendent à montrer que plus que d’être une mauvaise idée, utiliser son smartphone pendant sa pause pourrait, par certains aspects, se révéler contre-productif…</p>
<p>En un peu plus de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez que l’utilisation du smatphone pendant une pause pourrait en réalité contrer certains bienfaits de cette même pause.</p>
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<p><em>Un podcast en partenariat avec <a href="https://soundcloud.com/latetedanslecerveau">La tête dans le cerveau</a> dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur <a href="https://cervenargo.hypotheses.org/2920">Cerveau en Argot</a>.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/126864/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Christophe Rodo ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Pour faire une vraie pause, gardons nos smartphones dans nos poches.Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.