Entre éclatement des partis traditionnels, division des électeurs en trois pôles et reports de voix compliqués, l’issue du second tour n’est acquise pour personne.
Le vote utile a ponctionné les voix des candidats les moins bien placés dans les estimations : une dynamique spectaculaire qui s’est accélérée lors du premier tour de l’élection de 2022.
Aucun des 12 candidats en lice ne propose que la France sorte de l’UE. En revanche, deux perceptions de ce que signifie dans le contexte actuel la notion de « souveraineté » s’opposent.
Selon toute vraisemblance, Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront au second tour. L’élection à la présidence de Le Pen n’est plus considérée comme impossible. Et si elle l’emportait ?
Tom Chevalier, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Dans les campagnes électorales, la catégorie « jeunesse » est souvent utilisée pour parler, non des enjeux de jeunesse, mais d’autre chose – l’État, la Nation, la citoyenneté…
L’anxiété liée à la guerre en Ukraine pousserait de nombreux électeurs à se rallier à Emmanuel Macron. Mais cela sera-t-il suffisant pour remporter l’élection ?
Qui détient la propriété des programmes ? Contrairement à ce qui est avancé, les programmes présentés pour une même élection ont tendance à se recouper énormément dans leurs enjeux.
Les géographies de l’abstention et du vote RN recoupent-elles toutes deux le concept de France périphérique ? Les résultats de l’analyse statistique montrent autre chose.
La campagne de Fabien Roussel renoue avec 10 ans d’absence de la culture politique communiste au sein des élections présidentielles. Le Lillois pourra-t-il redonner un coup de fouet à la gauche ?
De plus en plus de groupes politiques se définissent comme des mouvements plutôt que des partis. Cette stratégie vise à se détourner de la méfiance généralisée envers les partis traditionnels.
Le Rassemblement national joue-t-il ses dernières cartes ? Les positions de la candidate Valérie Pécresse et celles d’Éric Zemmour prennent le parti fondé par Jean‑Marie Le Pen en étau.
Bruno Ronchi, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Décédé fin janvier, Olavo de Carvalho avait joué un rôle majeur dans l’essor de la droite dure brésilienne et la victoire de Jair Bolsonaro en 2018. Sans lui, le « bolsonarisme » est-il menacé ?