Le président américain aura imprimé sa marque à l’économie américaine : baisses d’impôts massives, guerre commerciale avec la Chine, dérégulation bancaire et environnementale… Pour quels résultats ?
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Premier ministre de la Hongrie depuis dix ans, le très controversé Viktor Orbán puise, au moins partiellement, sa popularité auprès de ses concitoyens dans un discours savamment réfléchi.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, critiqué lors de son premier mandat pour s’être associé à l’extrême droite, affiche aujourd’hui sa fermeté face à la hausse de l’antisémitisme dans son pays.
Dans sa campagne présidentielle, Donald Trump a opté pour une stratégie risquée : loin de chercher à fédérer l’ensemble de ses compatriotes, il ne s’adresse qu’à son électorat traditionnel.
Les médias anglo-saxons avaient fait leur autocritique à l’issue de la victoire inattendue de Donald Trump en 2016. Mais quatre ans plus tard, ne sont-ils pas retombés dans leurs travers ?
Le RN était en recul au premier tour des municipales et risque d’échouer dans sa tentative d’enracinement local. Mais les thèmes du parti résonnent toujours au niveau national et européen.
L’UE s’est montrée décevante dans sa réponse à la crise des dettes souveraines et au tournant autoritaire de la Hongrie et de la Pologne. Saura-t-elle mieux faire face au Covid-19 ?
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
La tension autour de l’ouverture ou non des débits de boisson et de la vente libre met en évidence une reprise en main du pouvoir central incarné par Narendra Modi sur les instances décentralisées.
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Face à l’épidémie, le Royaume-Uni a longtemps refusé de mettre en place le confinement. Une attitude officiellement fondée sur des considérations scientifiques mais en réalité très politique…
Donald Trump se défausse de la gestion sanitaire de la crise sur les États fédérés, tout en s’en prenant avec véhémence à un certain nombre de gouverneurs.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les Républicains utilisent tous les moyens à leur disposition pour réduire autant que possible la participation des électeurs démocrates à la prochaine présidentielle.
L’analyse des expressions employées par Donald Trump pour désigner le Covid-19 éclaire sur ses calculs politiques et sur l’évolution de son rapport à la Chine au cours de ces dernières semaines.
Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Des idées religieuses peuvent réconforter ceux qui cherchent à donner un sens à cette pandémie. Cependant, certains dirigeants religieux se servent de la crise et posent un risque à la santé publique.