Le 17 décembre, les Tchadiens décideront s'ils adoptent ou non la nouvelle Constitution proposée par le gouvernement de transition, dans un contexte politique explosif.
Longtemps méprisés et opprimés sur leurs terres ancestrales, les Aborigènes vont peut-être obtenir au Parlement australien une instance expressément consacrée à l’amélioration de leur sort.
La décision du peuple équatorien de mettre un terme à l’extraction pétrolière dans le parc de Yasuní constitue un précédent d’importance mondiale et une victoire dont le Canada devrait s’inspirer.
Les récentes tentatives d’utilisation du RIP pour s’opposer à des projets gouvernementaux ont toutes été rejetées, une tendance qui interroge le rôle politique de cet outil.
Un veto populaire pourrait permettre de donner au peuple le dernier mot en ce qui concerne des réformes similaires à celle des retraites. Il existe dans plusieurs pays européens.
Nicolas Pauthe, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Le dispositif espagnol d’initiative populaire des lois concilie systèmes représentatif et participatif. S’il était importé et adapté en France, il associerait le citoyen à la fabrique de la loi.
Jérémy Elmerich, Université Polytechnique des Hauts-de-France
Depuis 2014, les nationalistes écossais ont le vent en poupe. Leurs succès électoraux ne leur permettent pas de tenir un référendum sans l’aval de Londres, comme l’a réaffirmé la Cour suprême.
Le référendum d’initiative partagée (RIP) peut-il être un véritable outil démocratique ou est-il condamné à n’être qu’une arme de guérilla parlementaire ?
Pour justifier l’annexion de quatre régions ukrainiennes, la Russie invoque les mêmes arguments qu’il y a huit ans, lors de l’annexion de la Crimée. Des arguments toujours aussi discutables…
Le 4 septembre, les Chiliens décideront par référendum s’ils souhaitent ou non adopter une nouvelle constitution, progressiste socialement et étatiste économiquement. Le non semble devoir l’emporter.
Si elle est élue, Marine Le Pen souhaite contourner le Parlement en recourant au référendum. Notre constitution le permet plus qu’on ne le croit si on considère la pratique passée des présidents.
Le 12 décembre a pris fin un cycle de référendums d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Il ponctue d’une manière à la fois inattendue et inachevée un processus de décolonisation commencé en 1988.
Les partis pro-indépendance avaient demandé un report du troisième et dernier référendum en raison de l’impact de la pandémie sur la population autochtone kanak. Cette demande a été rejetée.
Pour changer les institutions politiques et raviver le processus démocratique, pourquoi ne pas miser sur la participation citoyenne et l’intelligence collective ?
Jérémy Elmerich, Université Polytechnique des Hauts-de-France
En plébiscitant le SNP, parti de la première écossaise Nicola Sturgeon, aux élections législatives du 6 mai, les Écossais ont exprimé leur appui à la tenue d’un nouveau référendum d’indépendance.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
VGE prônait une « société libérale avancée » dans laquelle l’État doit favoriser la croissance. Il a également engagé de nombreuses réformes et ouvert la voie de l’Europe.
Le Chili va se doter d’une nouvelle Constitution pour rompre définitivement avec les années Pinochet. Ce mouvement s’inscrit-il dans la lignée du « nouveau constitutionnalisme » latino-américain ?
L’expression politique passe de plus en plus par les réseaux sociaux ; qu’en est-il des partis indépendantistes et non-indépendantistes en Nouvelle-Calédonie dans le cadre du référendum de 2020 ?
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po