Les premiers résultats d’une enquête sur la métropole lilloise soulèvent un certain nombre d’inquiétudes sur l’avenir des déplacements des personnes âgées, trop dépendantes à la voiture.
Ce qui freine à proposer sa maison ou à se rendre dans celle d’un autre c’est la confiance. Et savoir ce que cela fait d’être à la place de l’autre avec lequel on échange permet de la développer.
La réponse est plutôt oui, mais en majorité à condition qu’ils restent conducteurs du véhicule, d’après une étude. La ressource rare semble ainsi être les passagers.
Dans le ferroviaire, les mesures de restrictions ont d’abord frappé le segment de l'offre à bas prix, qui a ensuite progressé jusqu’à obtenir plus de parts de marché qu’avant la crise sanitaire.
Si les pouvoirs publics impulsent un mouvement, de nombreux freins à l’adhésion des citoyens existent encore. L’innovation et la coopération peuvent venir à bout de ces résistances.
La crise remodèlera à plus long terme nos choix en matière de transport. Les plates-formes de covoiturage, malgré leur fragilité, pourraient en sortir renforcées.
Wimoov offre un service que les grandes plates-formes numériques n’apportent pas : aider, au cas par cas, les personnes en situation de fragilité à résoudre leurs problèmes de mobilité.
Les efforts pour développer de nouvelles formes de mobilité doivent s’intensifier dans les zones peu densément peuplées, les plus vulnérables à la dépendance automobile.
L’entrée du spécialiste du covoiturage sur le marché des bus longue distance marque une nouvelle étape dans la consolidation d’un secteur encore en maturation.
La décision de la SNCF de se séparer de sa filiale spécialisée dans le transport par autocars se comprend aisément. Son rachat par la plate-forme de covoiturage, beaucoup moins.
Sensibilité grandissante à l’écologie, au développement durable, à la cause animale, aux valeurs féministes, à l’engagement sociétal : la « dé-consommation » a le vent en poupe.
Fabrice Hamelin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les transformations liées à la mobilisation des nouvelles technologies font peser le risque d’une circulation routière qui cesserait d’être un objet de politiques publiques, au profit du seul marché.
Contrairement à une idée assez répandue, la consommation collaborative n’est pas toujours vertueuse sur le plan environnemental. C’est ce que révèle une étude de l’Ademe publiée aujourd’hui.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique