Les bidonvilles de Bamako, au Mali, se transforment en paysages de troubles prolongés, de conflits civils, d'extrémisme violent et d'insurrection urbaine.
Quelque 29 000 personnes sont mortes en Méditerranée depuis 2014. Ce sont surtout des ONG qui portent secours aux naufragés, du fait de la politique restrictive de l’UE.
Ces dernières années, des putschs militaires se sont produits dans plusieurs États ouest-africains. La reconnaissance de la légitimité des gouvernements qui en sont issus est un enjeu majeur.
Si l’inondation reflète incontestablement les effets du changement climatique, son bilan n’aurait pas été aussi terrible, loin de là, sans les graves défaillances humaines.
En Libye comme ailleurs, les catastrophes naturelles sont souvent présentées comme des manifestations d’un châtiment divin – ce qui permet d’exonérer les hommes de leurs responsabilités.
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan cherche à jouer les médiateurs dans le conflit russo-ukrainien, retrouvant ainsi une place centrale dans la géopolitique régionale, voire mondiale.
Plus qu’une aide militaire de l’ombre pour Moscou, le groupe Wagner se déploie pour développer les intérêts économiques et politiques de la Russie dans des pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Au début des années 1940, l'Afrique du Nord a été aux mains de la France de Vichy, de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie. Une période tragique et douloureuse pour les populations locales.
Une élection démocratique n’est pas synonyme d’une organisation démocratique de la société et de sa gouvernance. À cet égard, la tentative de faire de l’Afghanistan une démocratie est un échec total.
Les dix dernières années ont été pour la Libye, celles d’un long et sanglant conflit civil dans lequel se sont impliqués de nombreux acteurs extérieurs. Un faible espoir émerge toutefois actuellement.
Au cours de la décennie écoulée, le Maroc a exploité la léthargie de la diplomatie algérienne et la paralysie de son système politique pour servir ses propres intérêts au détriment de l’Algérie.
Plus de dix ans après le début des printemps arabes, l’attention se porte actuellement de nouveau sur le conflit israélo-palestinien. Comment ces deux phénomènes sont-ils interconnectés ?
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Une guerre civile localisée, qui démarre souvent en raison d’injustices et de corruption, s’internationalise lorsque chaque partie est soutenue à différents degrés par des États étrangers.
Là où les gouvernements sont faibles ou inexistants, ce sont les gangs, les insurgés et même les groupes désignés comme terroristes qui se retrouvent au premier plan dans la lutte contre la pandémie.
L’Europe et l’Australie comptent parmi les régions du monde qui attirent le plus grand nombre de migrants. Leurs perceptions de l’immigration sont dissemblables mais se rejoignent en certains aspects.
Dans de nombreux États considérés comme « faillis », les donateurs internationaux se sont livrés à des tentatives de « state building » aussi coûteuses qu’inutiles.
La réponse paraît inadaptée devant un ennemi qui semble avoir chaque fois en avance et disposer d’une capacité d’anticipation sur les stratégies de mise en place par l’État.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professor of International Relations & Political Science at L'École polytechnique, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay