La volatilité accrue des variables économiques et les incertitudes liées aux conflits géopolitiques amorcent un nouveau cycle marqué par une multiplication des mesures protectionnistes.
Des mois avant le 14 février, dans des serres kenyanes, luminosité, taux d’humidité et engrais ont été modulé avec soin pour que les roses rouges arrivent à temps en Europe pour la Saint Valentin.
On entend souvent que l’utilisation d’espèces d’arbres exotiques en forêt y introduit des maladies. Mais les principaux exemples d’épidémies montrent que les parasites arrivent par d’autres voies.
La succession de crises a conduit au retour des politiques industrielles pour gagner en autonomie, inverser les conséquences sociales de la désindustrialisation et réussir la transition écologique.
Depuis la fin des années 1970, la croissance des compagnies maritimes a installé une situation d’oligopole dans le secteur du transport de marchandises.
Les liens entre la Chine et les pays d’Asie se sont renforcés ces dernières années et, avec eux, la dépendance de ces derniers aux chocs qui affectent l’empire du Milieu.
La décarbonation, qui nécessite beaucoup de capital, conduit les grandes entreprises à délaisser progressivement la recherche de l’avantage concurrentiel par la baisse du coût du travail.
Protectionnisme, reterritorialisations… Les remises en cause des acquis en matière de théorie semblent liées à une sous-estimation des coûts de la mondialisation par les économistes.
Entre 1950 et 2022, la télévision a accompagné toutes les étapes du règne d’Élisabeth II, et permis de grands moments de communion entre Européens, de son couronnement à ses funérailles.
Les crises de ces deux dernières années ont accéléré au recentrage des échanges par grandes zones d’influence. Une tendance désormais actée par les grandes puissances.
Choisir de s’endetter sur le court ou le long terme est un choix reposant sur de nombreux éléments de la culture nationale, tels que l’individualisme ou le rapport au pouvoir.
À l’ère de la mondialisation, les sanctions économiques décidées contre la Russie par les États-Unis, l’Union européenne et ses alliés sont un test pour le projet de paix par le commerce.
La logique suivie par les Occidentaux face au conflit russo-ukrainien ne garantit cependant pas tout : dans l’histoire, seul un tiers des sanctions décidées ont connu un succès total. Décryptage.
Un travail de recherche confirme que l’ouverture internationale génère des effets positifs sur la santé des populations jusqu’à un certain degré à partir duquel la tendance s’inverse.
L’expérience de l’Allemagne après 2015 montre que de nombreux décideurs voient dans les migrants une « armée de réserve industrielle » qui permet de compresser les salaires.