Plusieurs pistes évoquées depuis les attaques de Barcelone se révèlent obsolètes au regard des avancées majeures de ces derniers mois dans l’édification d’une Europe de la sécurité.
La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Si cette prise en main de la lutte contre le terrorisme par le président de la République témoigne de sa ferme volonté de protéger les Français, sa mise en œuvre pourrait se révéler difficile.
Fabrice Hamelin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L'attaque terroriste de Manchester suscite des interrogations sur l’action publique visant à améliorer la sûreté des espaces publics et des infrastructures dédiées au spectacle.
Malgré un budget en constante augmentation, la surveillance des individus radicalisés est un véritable casse-tête pour les services de renseignement et de sécurité au Royaume-Uni.
La question de la territorialité du renseignement est essentielle dans le contexte des tactiques terroristes promues par l’État islamique. Une meilleure coordination entre services s’impose.
Les #MacronLeaks ? De faux messages, grossièrement faux ! Mais la mise en œuvre de structure de données fictives par des hackers liés ou pas à des services de renseignement est une menace réelle.
La gestion des ressources humaines est devenue une faille de sécurité pour les agences de renseignement américaines aux prises avec des fuites venant de leurs sous-traitants.
Les fuites qui se multiplient sur la teneur des relations que Trump et son entourage ont entretenues avec la Russie révèlent les fortes tensions entre le Président et ceux qui sont censés le servir.
Face aux cyber-attaques observées dans les domaines politiques et économiques, doit-on privilégier, la prévention, la défense ou le renseignement ? Tour d’horizon.
L’absence de recherche sur les études de renseignement où les études du renseignement continue d’être un fait en France alors même que l’Europe a déjà évolué sur ce sujet.
D’un renseignement défectueux à une organisation désastreuse, en passant par une surveillance lacunaire, la guerre en Irak était un gâchis avant même d’avoir commencé.
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Après des années de tergiversations, l’Union européenne a voté en faveur de l’instauration d’un fichier passagers pour les vols au sein de l’UE. Mais les opposants à ce dispositif restent mobilisés
Peut-on renforcer les moyens des services de renseignement sans poser la question de leur utilisation à bon escient ? Le temps du renseignement et de la guerre n’est pas celui des politiques.