Espace mondial
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Si l’Europe souffre de son incapacité à entrer dans la mondialisation, les États-Unis payent, à travers leur présente ivresse politique, la facture d’un espoir insensé dont Clinton fut le Candide.
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Les questions posées par la mondialisation dominent les agendas politiques, les organisent et surtout les dramatisent. La dernière élection présidentielle américaine en est la preuve.
Il faut apprendre à faire revivre la diplomatie dans un monde qui en a plus que jamais besoin. Négocier ne veut pas dire céder, aimer ni approuver.
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
La tragédie syrienne et la décomposition de l’Irak ont fait apparaître de nouveaux acteurs et réactivé d’anciens clivages. Alors que la Turquie se sent menacée, les Occidentaux paraissent tétanisés.
Reconstruire l’Europe suppose aujourd’hui de réconcilier l’Europe avec la démocratie pour assurer le retour des peuples en son sein.
La France souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais au-delà de cette bonne volonté, en a-t-elle encore les moyens ?
En exprimant ses regrets à propos de l’intervention militaire en Libye, le président américain confirme sa singularité : sa grande méfiance vis-à-vis de l’usage inconsidéré de la force.
Manuel Valls et Nicolas Sarkozy : chacun, à sa manière, a récemment illustré par ses propos le risque d’une soumission de l’Histoire aux énoncés du politique.