Politique en jachères
Displaying 11 - 20 of 28 articles
Emmanuel Macron a bénéficié d’opportunes circonstances, avec l’auto-implosion d’un système partisan discrédité. Mais la chance ne suffit pas à expliquer une mutation politique spectaculaire.
Quel meilleur visage que celui d’Hermès au parfum sulfureux pour signifier la rupture intervenue dans l’engagement français sur le champ culturel en ce début de XXIᵉ siècle ?
Emmanuel Macron a ouvert une brèche en forme de parenthèse aux effets ravageurs sur une scène politique totalement disloquée.
La montagne des primaires a accouché de deux figures étranges : à gauche, un candidat engoncé dans un costume trop grand pour lui ; à droite, un candidat revêtu d’un costume taché.
La violence de certaines réactions aux déclarations du candidat Macron, qui pourtant, aux yeux de la gauche avancée, n’avaient qu’une utile valeur de rappel, surprend.
La fusée des primaires n’a pas placé le candidat socialiste sur l’orbite d’un présidentiable, mais sur celle d’un futur chef de l’opposition.
Drame comique en un acte, pour conte de Noël.
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Vu de l’Europe, le 9 novembre prend des allures de séisme dont on redoute les répliques. Il survient sur fond d’imposante montée des populismes dans nombre de pays de l’UE.
On se perd dans ce tourbillon où les paroles ne se contentent plus de voler, mais restent sous la plume des journalistes. Tandis que le sens de l’État se disperse dans le vent de la déliquescence.