Pour augmenter les rendements agricoles, les haies ont été largement détruites au XXᵉ siècle. Mais face aux dérèglements environnementaux, les arbres font leur retour dans les champs.
Moins étudiés que ceux de la nature « extraordinaire », les écosystèmes présents dans les terres agricoles, même conventionnelles, n’en seraient pas moins dignes d’intérêt.
Nicolas Dubos, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si les espèces sont et seront affectées partout par le changement climatique, celles qui vivent déjà sous un climat chaud atteindront plus vite leur seuil de tolérance.
La question de l’origine du Covid-19 occupe une place centrale dans la médiatisation inédite de la pandémie. Et questionne la manière dont les politiques de santé publique doivent s’orienter.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Les zones en altitude se réchauffent plus rapidement que les plaines, et les Pyrénées n'échappent pas à cette règle. Avec pour conséquence une déstabilisation des écosystèmes.
Dans sa nouvelle étude,« Transition(s) 2050 », l’Ademe dévoile quatre scénarios pour lutter contre le changement climatique. La sobriété, à différents degrés, y tient une place de choix.
L’analyse de l’ADN environnemental représente une méthode précise et socialement responsable permettant de traquer la présence d’animaux vivant dans un milieu naturel donné sans avoir à le perturber.
Les scientifiques ont eu la surprise de constater que deux femelles avaient pondu des œufs non fécondés par des mâles. Mais ces conceptions ne semblent pas donner d’individus en bonne santé.
Oskar Lecuyer, Agence française de développement (AFD)
L’Esgap est un indicateur conçu par des chercheurs pour mesurer l’écart entre les objectifs en matière de climat et de biodiversité… et leur évolution réelle.
Morgane Gonon, Université Paris Dauphine – PSL; Clement Surun, AgroParisTech – Université Paris-Saclay et Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Si l’aménagement du territoire n’évolue pas, les coûts de renaturation des sols, prévue par la loi Climat et résilience, pourraient atteindre entre 154 et 632 milliards dans la prochaine décennie.
Des chercheurs dévoilent quotidiennement des espèces végétales et animales méconnues. Une joie immense pour ces scientifiques, malgré l’inquiétude de voir ces joyaux menacés.
Les politiques de protection de la biodiversité et de la qualité de l’eau fixent des règles générales qui ne tiennent pas compte de l’effort très variable qu’elles demandent aux citoyens.
Au XXᵉ siècle, le nombre des aires protégées ont augmenté de manière significative, pour répondre aux pressions croissantes sur les ressources naturelles, les écosystèmes et les paysages.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)