Vincent Dain, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Au sein du mouvement La France Insoumise, plusieurs débats concernant la structuration organisationnelle du parti et sa capacité à dépasser sa forme actuelle. Vers quoi ?
Avec l’union des gauches sous la banderole de la NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) assiste-t-on à une nouvelle étape dans la restructuration du paysage politique français ?
On note un surinvestissement sur les réseaux sociaux de citoyens s’exprimant des préférences politiques plus polarisées que l’électorat dans son ensemble.
Pourquoi sent-on une certaine fébrilité dans le camp macroniste ? Pourquoi les sondages annoncent-ils un score serré entre les deux finalistes ? Un autre manière d’interpréter le vote de dimanche.
À gauche, de nombreuses voix appellent à l’union derrière un seul candidat. Malgré les multiples prétendants, serait-il possible qu’un candidat de gauche se qualifie pour le second tour ?
Le renouvellement des idées et des pratiques, qui conditionne la réconciliation d’une majorité de Français avec la politique, reste à ce jour invisible.
Le nombre actuel des candidatures cataloguées comme de gauche résulte d’une incapacité de « petites et moyennes entreprises » politiques à s’adresser d’une seule voix intelligible aux citoyens.
Le « wokisme » dispose d’une forme de lâcheté polysémique particulièrement arrangeante : la particularité d’embrasser un ensemble très étendu de pratiques, de mouvements et de faits sociaux.
Une nouvelle stratégie électorale est née en cette année 2021 chez La France Insoumise. Baptisée « L’union populaire », elle ne pourra pas faire l’économie de la prise en compte du vote des seniors.
La grande liberté dont disposent les groupes d’action de la France Insoumise semble constituer le miroir inversé de la tout aussi grande liberté dont jouit le leader.
Conversation avec Marc Lazar autour du concept de « peuplecratie », l’idée d’une souveraineté du peuple sans limites et d’une démocratie immédiate, sans médiation.
Parier sur la mathématique électorale ne devrait permettre ni au PS, ni à la France Insoumise, ni aux formations écologistes et encore moins à l’extrême gauche de participer à une majorité nationale.