Une enquête conduite auprès de 29 restaurants collectifs met à jour quatre leviers à mobiliser pour rendre la cantine plus appétissante, plus saine et plus respectueuse de l’environnement.
La pandémie a révélé la fragilité de nos systèmes alimentaires et l’urgence de les penser plus courts, plus durables et mieux régulés, tout en revalorisant le travail de ceux qui nous nourrissent.
Le confinement a transformé notre consommation, notamment alimentaire, de façon plus ou moins vertueuse. Tout l’enjeu est désormais de pérenniser les bonnes habitudes et de rejeter les mauvaises.
Face aux crises sanitaire et environnementale, une évolution en profondeur des modèles mondialisés et financiarisés de la production alimentaire s’impose.
On parle souvent des bienfaits des fruits et légumes moches pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Mais ils ouvrent aussi nos esprits à la différence…
Les Français sont aujourd’hui davantage prêts à la sobriété énergétique qu’à la réduction de leur consommation d’objets. Les auteurs du livre « Du gaspillage à la sobriété » expliquent pourquoi.
Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique)
Lutter contre le gaspillage alimentaire implique pour les entreprises agroalimentaires de transformer certains processus de fabrication et de travailler à la valorisation de leurs pertes.
Dans notre société, la consommation est omniprésente. Elle a des implications individuelles et sociales importantes. Comment mieux consommer ? L’éthique propose des réponses à cette question cruciale.
Le cas de la start-up Phenix montre que la lutte contre le gaspillage alimentaire nécessite un contexte réglementaire incitatif et des logiques d’innovation à l’échelle de l’écosystème d’affaires.
Payer pour la gestion de ses déchets en fonction de la quantité de déchets que l’on produit, c’est le principe de la tarification incitative, un dispositif en cours de déploiement en France.
Responsables politiques, producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs, associations… À tous les niveaux, des outils et des conseils pour réduire le gaspillage.
30 % de la production alimentaire mondiale seraient perdus chaque année. Pour inviter les consommateurs à y remédier, les enseignes doivent utiliser des ressorts psychologiques bien précis.
En provenance du jardin ou de la cuisine, les déchets verts et alimentaires peuvent être valorisés… à condition que le tri à la source de ces détritus soit bien mené.
Les emballages plastiques sont régulièrement mis en cause pour leurs impacts néfastes sur la santé et l’environnement. Des innovations plus respectueuses offrent cependant de réelles alternatives.
Professor of Supply Chain Management and scientific co-director of the Deloitte Chair "Circular Economy & Sutainable Business Models", ESCP Business School