Nos connaissances, y compris scientifiques, demeurent un construit social. Aussi, notre rapport à la vérité et notre capacité d’appréhender le réel sont toujours entachés de subjectivité.
À l’occasion des États généraux du numérique pour l’éducation, organisés les 4 et 5 novembre 2020, retour sur sept analyses de chercheurs qui interrogent technologies et pédagogie.
À l’heure où des parents d’élèves refusent des enseignements au nom de croyances et où le numérique fait descendre le professeur de son piédestal, comment faire entendre la valeur des savoirs ?
Gunther Uecker enfonce des milliers de clous depuis 60 ans. Ses œuvres explorent ainsi le passage du discret au continu, comme depuis les atomes jusqu’à l’humain.
Véronique Dubos, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Les Inuits conçoivent que tous les êtres vivants ont un certain libre arbitre. Et si la rigide science cartésienne s’ouvrait un peu à cette vision du vivant ?
Zoom sur un sujet de thèse, mis en BD dans le cadre de « Sciences en bulles » : la dégradation de la chlordécone, un insecticide qui a fait des ravages dans les Antilles françaises.
La logique derrière les stéréotypes sur le sport et les Noirs est que si un Noir réussit, c’est qu’il a une prédisposition physique, alors que si un Blanc réussit, c’est le fruit de son dur travail.
Yves Gingras, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Mahdi Khelfaoui, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Si un indice h élevé peut en effet être associé à un Nobel, cela ne prouve nullement qu’un indice h peu élevé soit nécessairement associé à un « piètre » chercheur.
Professeur émérite au département et laboratoire de mathématiques (UMR CNRS 8100), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay