Le rôle du trafic aérien dans l’essor de la pandémie actuelle pourrait remettre en cause son statut particulier dans un contexte plus large de lutte contre le dérèglement climatique.
Tourisme de masse, concentration des villes, engorgement des services publics… il devient urgent de repenser nos modes de vie à l’aune de la théorie de l’encombrement.
Marc Bidan, Auteurs historiques The Conversation France
Face aux menaces américaines, mais aussi face aux atermoiements européens ou aux stratégies de prédation des géants du numérique, la France se retrouve de plus en plus isolée.
La balkanisation des modalités de financement de nos services publics dégrade la relation de l’État au citoyen et, incidemment, la relation des citoyens entre eux. Jusqu’où et jusqu’à quand ?
Plutôt que de taxer les secteurs polluants, on pourrait s’inspirer des certificats d’économie d’énergie, qui obligent les principaux vendeurs d’énergie à inciter leurs clients à moins consommer.
Taxer les vendeurs d’armes, principaux responsables des conflits, sur la base d’un impôt sur la « destruction » serait une mesure inédite qui pourrait aider les réfugiés et la reconstruction après la guerre.
Alors même que l’avion est un mode de transport particulièrement polluant et réservé aux plus aisés, il bénéficie en France de nombreuses aides publiques destinées à développer le trafic aérien.
Si le transport aérien ne représente que 1,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce chiffre sous-estime l’impact réel que peut avoir l’avion sur le réchauffement climatique.
Pour réduire les inégalités, les élus américains du Parti démocrate veulent mobiliser cet outil fiscal qui a été progressivement abandonné ces dernières années dans les pays européens.
Solange Martin, Ademe (Agence de la transition écologique)
Une enquête menée auprès de chefs d’entreprises révèle qu’ils sont très majoritairement en faveur des mesures de politiques publiques pour l’environnement, y compris contraignantes pour leur activité.
Face à l’épuisement du ressort de la fiscalité indirecte, le gouvernement pourrait être tenté de mettre en place des prélèvements affectés à des dépenses spécifiques. Une option qui a ses limites.
Fabrice Hamelin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le vandalisme visant les radars témoigne des difficultés de conduite de l’action publique : les modalités de résistance sont diverses. Aujourd’hui, les plus inciviles sont réalisables voire banales.
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
Le couple franco-allemand met de côté l’objectif de contraindre les opérations les plus court-termistes pour tenter d’emporter l’adhésion des pays membres les plus réticents.
Plus qu’un retour de boomerang de la démocratie directe, le mouvement des gilets jaunes révèle la transformation en cours de la représentativité des parties prenantes de la société civile.
Quelques enseignements tirés d’une expérience de sociologue ayant travaillé sur des formes de violences sociales et politiques et sur les stratégies sécuritaires déployées par les pouvoirs publics.
Les rhétoriques divergent tellement entre les gilets jaunes et l’exécutif que la situation présente possède toutes les caractéristiques d’une impasse politique liée à une profonde incommunication.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique
Doctorante Sciences en Economiques (Finances locales, Histoire des communes, Histoire bancaire et financière) au BETA (UMR 7522) et ATER à l'UFR DEA de Metz, Université de Lorraine
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)