Les affrontements survenus dans le nord du Kosovo sont avant tout imputables au gouvernement de Pristina. Mais il n’y aura pas de solution durable si la Serbie ne joue pas un rôle plus constructif.
Figure du combat pour l’indépendance de son pays, l’ex-président du Kosovo Hashim Thaçi est jugé pour des crimes de guerre commis pendant la guerre du Kosovo entre 1998 et 1999.
Les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont jugé des dizaines d'individus. Une enquête s'intéresse à la façon dont les accusés ont vécu ces procès.
Les sanctions excluant la Russie et ses représentants de toutes les compétitions internationales ne sont le fait ni de l’ONU ni des États, mais des fédérations et des athlètes. Cela change tout.
Aline Cateux, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La République serbe, qui est l’une des trois entités constitutives de la Bosnie-Herzégovine, a enclenché un processus semble-t-il irréversible vers sa sécession, et donc vers l’éclatement du pays.
Un « non paper » attribué au gouvernement slovène secoue actuellement les Balkans. Ce document diplomatique non officiel a pour projet de redéfinir les frontières des pays issus de l’ex-Yougoslavie.
Le président du Kosovo Hashim Thaçi vient d’être accusé par le Tribunal spécial pour le Kosovo de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Quelles conséquences pour le pays et pour la région ?
La récente chute du gouvernement au Kosovo, favorisée par la vision court-termiste de l’administration Trump, fait le jeu de la Serbie. Quant aux Européens, ils restent aux abonnés absents.
Alexis Troude, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Candidate à l’UE depuis des années, la Serbie estime ne pas avoir suffisamment été aidée par Bruxelles lors de la crise sanitaire actuelle et se tourne vers la Chine.
Alexis Troude, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plusieurs pays des Balkans ont déjà adhéré à l’OTAN, et la plupart des autres sont officiellement candidats. Pourtant, le processus d’élargissement de l’Alliance ne va pas sans heurts.
En adoptant une position de blocage sur l’élargissement de l’UE et en s’impliquant dans la résolution du problème entre la Serbie et le Kosovo, la France se replace au centre du jeu balkanique.
La vague d’émigration massive qui touche toute l’Europe balkanique depuis une dizaine d’années bouleverse les équilibres locaux et obère le futur de ces pays déjà en grande difficulté.
Lors de la finale de la Coupe du monde en Russie, la Présidente croate a fait le show à coups de chaleureuses démonstrations. Mais chez elle, en Croatie, elle arbore un tout autre visage.
Le sport est une arène symbolique de premier ordre dans les relations internationales. Il est considéré comme le moyen le plus rapide et efficace de gagner en reconnaissance et en notoriété.
A l’heure où le Conseil européen officialise le lancement de l’Europe de la défense, retour sur le rôle du couple franco-allemand dans la résurrection du chantier de l’Europe de la défense.
Cet événement s’insère dans une dangereuse recrudescence de tensions dans la région entre la Serbie et le Kosovo. Et souligne cruellement les insuffisances de la justice internationale.
Karadzic condamné, Seselj acquitté, Florence Hartmann embastillée… Le TPI sur l’ex-Yougoslavie est revenu sur le devant de la scène ces derniers jours. L’occasion de dresser le bilan de son action.
Signé sous l’égide de Bruxelles en août dernier, l’accord de normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo provoque paradoxalement de fortes tensions. Il est urgent de sortir de l’impasse.
Professeur d'université, agrégé de droit public, compétences en Droit international, anthropologie du droit, Sciences Po Aix. UMR ADES 7268, Aix-Marseille Université (AMU)
Doctorante en anthropologie, spécialisée sur les résistances politiques et mobilisations en Bosnie-Herzégovine, Université catholique de Louvain (UCLouvain)