Les crimes haineux existent depuis plusieurs années au Canada, mais le récent conflit entre Israël et le Hamas les a exacerbés, remettant en cause le multiculturalisme canadien.
La victoire des forces progressistes au Guatemala lors des dernières élections a provoqué une bataille judiciaire et politique, dont l’issue déterminera l’avenir de la démocratie dans ce pays.
Le retour sur le passé récent permet de mieux comprendre comment s’est produit un certain « processus d’islamisation » de la cause palestinienne en France et de l’interroger.
Au Pérou, le collectif Artistas Unidos dénonce les violentes répressions des mobilisations critiquant la présidente Dina Boluarte et la marginalisation des peuples des Andes.
Les affrontements survenus dans le nord du Kosovo sont avant tout imputables au gouvernement de Pristina. Mais il n’y aura pas de solution durable si la Serbie ne joue pas un rôle plus constructif.
La destitution en décembre dernier du président péruvien Pedro Castillo a encore aggravé la crise politique et la fracture entre Lima et les provinces pauvres du sud du pays.
Les partisans de l’ex-premier ministre Imran Khan s’en prennent avec une véhémence sans précédent au pouvoir en place, qui veut emprisonner leur leader. Le spectre de la guerre civile rôde.
L’IGPN, institution de contrôle des polices, est régulièrement soupçonnée de faire preuve de clémence envers les mis en cause, notamment parce que ses enquêtes demeurent peu accessibles.
Jacques de Maillard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Aurélien Restelli, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les opérations de maintien de l’ordre sont caractérisées depuis quelques années, par une certaine « brutalisation » qui distingue la France de ses voisins européens.
Les mots entendus lors de la contestation contre la réforme des retraites sont empruntés au registre des émotions et traduisent un ressenti qui vient de loin.
Face à la mobilisation, le président de la République Emmanuel Macron adopte une posture de « patron d’entreprise » qui ne correspond pas aux attentes des Français.
Manifestations, grèves, blocages, émeutes, actions de lobbying, chantage, prises de position publiques… ces mobilisations affectent les routines des relations entre les secteurs de la société.
Nombreux seraient les indices d’un déclin du fait syndical en France mais un examen plus attentif des rapports des salariés aux organisations syndicales vient nuancer un tel discours.
Alain Bertho, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Depuis 20 ans, l’émeute ou l’affrontement prend souvent le pas sur le débat politique mais les peuples ne choisissent pas sans raison de déborder du terrain de la non-violence.
Depuis le mois de janvier, les manifestations se multiplient contre la réforme des retraites. Mais s’agit-il de la méthode la plus adaptée pour faire plier Emmanuel Macron et son gouvernement ?
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay