Laurent Amiotte-Suchet, Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) and Annick Anchisi, Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
Si la sérénité qui semble se dégager des monastères a de quoi séduire, elle passe néanmoins sous silence les difficultés que rencontrent aujourd’hui ces communautés traditionnellement confinées.
Qu’est-ce qu’être musulman·e·s en France ? D’un point de vue sociologique, il existe différents types de catégorisation de soi qui ne se limitent pas à la seule appartenance religieuse.
Les rassemblements étant interdits, les groupes religieux doivent trouver de nouvelles façons de « faire communauté ». En matière de numérique, les Églises évangéliques ont une longueur d’avance.
La controverse sur la date de réouverture possible des lieux de cultes est révélatrice des tensions habituelles qui agitent la gestion du fait religieux en France.
Adeline Herrou, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Veronique Bouillier, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Comment les « renonçants » en Chine ou en Inde pratiquent-ils l’isolement ? Est-ce véritablement de la privation ? Et surtout quel bénéfice de l’ascèse justifie les renoncements qu’elle suppose ?
Dans toute la région, la foi est revenue comme un leitmotiv des discours politiques des dernières semaines. Une façon de rassurer leur population sans nécessairement prendre des mesures concrètes.
Les grands textes monothéistes montrent qu’un discours sur la fin des temps appliqué à l’épidémie désigne facilement le péché comme cause des catastrophes sanitaires.
« La Vie de Brian » est une parfaite introduction à la façon dont une parodie apparemment irrévérencieuse sur Jésus peut offrir des perspectives historiques plus solides que des films plus sérieux.
Des idées religieuses peuvent réconforter ceux qui cherchent à donner un sens à cette pandémie. Cependant, certains dirigeants religieux se servent de la crise et posent un risque à la santé publique.
En raison du coronavirus, l'observation des fêtes religieuses en ligne, comme Pâques, est courante cette année. Un théologien et un sociologue proposent six considérations sur la religion numérique.
La pandémie Covid-19 et les mesures pour la contenir ont changé rapidement nos habitudes dans les différentes sphères de la vie sociale, y compris la religion.
L’Iran est l’un des pays les plus sévèrement frappés par l’épidémie de Covid-19, en bonne partie à cause des dissensions internes qui opposent le gouvernement aux religieux.
Si on peut comprendre l’utilité épidémiologique des mesures de distanciation sociale pour lutter contre le Covid-19 au Sénégal, leur acceptabilité sociale et culturelle reste à démontrer.
Au début de la crise aux États-Unis, plusieurs prédicateurs charismatiques et pentecôtistes ont minimisé la gravité de l’épidémie, refusant d’annuler leurs réunions et autres événements religieux.
Au Pakistan, en Iran et en Arabie saoudite, le blasphème est passible de la peine de mort. Ces lois n’ont pas seulement des motifs religieux : elles répondent aussi à des préoccupations politiques.
Tous les candidats à la primaire démocrate, ainsi que le président Trump, se disent croyants. Mais chacun le fait à sa façon. Quel impact ces appartenances confessionnelles ont-elles sur l’électorat ?
Professeur de théologie et histoire des religions à la Luxembourg School of Religion & Society (LSRS), co-directeur de recherche, Collège des Bernardins