tag:theconversation.com,2011:/global/topics/vie-des-labos-54207/articlesvie des labos – The Conversation2018-10-11T18:59:08Ztag:theconversation.com,2011:article/1028992018-10-11T18:59:08Z2018-10-11T18:59:08ZDes vers pour traquer la pollution aux microplastiques dans l’estuaire de la Seine<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/240296/original/file-20181011-154549-1ek9n2w.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Au laboratoire, dépuration des vers prélevés dans l’estuaire de la Seine. </span> <span class="attribution"><span class="source">Messika Revel/UCO</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><figure class="align-right ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=282&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=282&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=282&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=355&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=355&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/183036/original/file-20170822-1066-js7jb1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=355&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<p><em>Cet article est publié à l’occasion de la Fête de la Science 2018 dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez tous les débats et les événements de votre région sur le site <a href="https://www.fetedelascience.fr/">Fetedelascience.fr</a>.</em></p>
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<p>L’utilisation de plastique n’a cessé <a href="https://committee.iso.org/files/live/sites/tc61/files/The%20Plastic%20Industry%20Berlin%20Aug%202016%20-%20Copy.pdf">d’augmenter depuis les années 1950</a> avec notamment la production massive d’emballages à usage unique comme les bouteilles, les sachets ou encore les sacs plastiques.</p>
<p>Ces plastiques se retrouvent dans l’environnement et les scientifiques s’interrogent sur les effets nocifs pour la faune et l’être humain. D’après une <a href="https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0111913">étude parue en 2014</a>, plus de 5 000 milliards de microplastiques flotteraient dans les océans, ce qui représente près de 269 000 tonnes de plastique. Même si ce chiffre est impressionnant il est très loin des <a href="https://www.plasticseurope.org/application/files/5715/1717/4180/Plastics_the_facts_2017_FINAL_for_website_one_page.pdf">322 millions de tonnes produits</a> et les scientifiques se demandent toujours où se trouve le reste du plastique (sous forme de nanoplastiques ou dans les fonds marins ?).</p>
<p>De nombreuses études ont mis en évidence la présence de ces particules dans les océans et <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749113001140">divers organismes</a> (des phoques, des poissons, des moules, des huîtres, etc.) mais encore très peu se sont intéressées au milieu d’eau douce. C’est pour cette raison que l’impact des microplastiques à long terme et leur accumulation le long de la chaîne alimentaire jusqu’aux humains doivent être éclaircis.</p>
<h2>Dans l’estuaire de la Seine</h2>
<p>C’est <a href="http://science.sciencemag.org/content/185/4150/491">dans les années 1970</a> que les premiers débris de plastiques ont été identifiés dans le milieu marin mais le terme microplastique n’apparaît lui qu’au début des années 2000 pour désigner ces particules dont la taille est inférieure à 5 mm. Les microplastiques proviennent essentiellement de la <a href="http://rstb.royalsocietypublishing.org/content/364/1526/1985.short">fragmentation des macrodéchets</a> de plastiques et peuvent prendre la forme de fragments, films ou fibres.</p>
<p>Contrairement aux macrodéchets de plastiques, visibles à l’œil nu – notamment au niveau des gyres océaniques, aussi appelées « soupes de plastiques » –, les microplastiques, également très présents dans ces zones, doivent être collectés à l’aide de filets pour pouvoir être identifiés. Ceci a bien été mis en évidence lors de l’expédition Tara, réalisée entre 2009 et 2013, où des microplastiques ont été observés jusqu’en Antarctique !</p>
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<figcaption><span class="caption">Tara Océans : en direct du continent plastique. (Fondation Tara Expéditions/Youtube, 2011).</span></figcaption>
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<p>Notre laboratoire étudie actuellement la présence des microplastiques <a href="https://www.seine-aval.fr/projet/plastic-seine/">dans l’estuaire de la Seine</a>, en collaboration avec de nombreux partenaires nationaux, et plus particulièrement chez un animal clé de l’écosystème estuarien (cette zone entre le milieu marin et l’eau douce) : le ver <em>Hediste diversicolor</em>, aussi appelé gravette.</p>
<p>Pourquoi avoir choisi la Seine ? Parce que cette rivière et son estuaire sont susceptibles d’être très contaminés par les microplastiques, en raison des pressions urbaines et des activités industrielles et portuaires au niveau de l’estuaire. D’ailleurs, <a href="http://maldeseine.free.fr/index.html">plusieurs zones d’accumulation</a> de déchets plastiques y ont déjà été observées.</p>
<h2>Comment bien récolter les gravettes ?</h2>
<p>Ces animaux sont très présents sur les littoraux et vivent dans des galeries qu’ils creusent dans les <a href="http://doris.ffessm.fr/Especes/Hediste-diversicolor-Nereis-multicolore-715">sédiments vaseux ou sableux</a>. Ces vers jouent un rôle majeur car ils représentent une source de nourriture importante pour des oiseaux et des poissons. La gravette constitue également un excellent indicateur biologique pour évaluer l’état de santé des écosystèmes estuariens au regard de la pollution chimique. Espèce abondante et peu mobile, elle subit une double exposition aux polluants, via le sédiment et l’eau qui s’y infiltre lorsqu’elle creuse des galeries.</p>
<p>Pour les récolter il faut nous équiper de combinaisons de plongée, aller sur les vasières Nord au niveau de l’estuaire de la Seine, au Havre, et éviter de rester debout pour ne pas s’enfoncer jusqu’au genou ! Selon la composition du sédiment, il nous faut creuser plus ou moins profondément pour trouver des vers. Une fois repérés, il faut manuellement et (surtout) délicatement les prélever et les déposer dans des seaux contenant du sédiment et un peu d’eau du terrain.</p>
<p>De retour au laboratoire, les vers sont récupérés manuellement et (toujours) délicatement des seaux du terrain. Chaque gravette est ensuite déposée dans un petit récipient en verre contenant de l’eau de mer reconstituée (sans microplastiques) pendant plusieurs heures, ce qui permettra aux vers de vider le contenu de leur tube digestif. Cette étape est appelée dépuration ; le lendemain, chaque ver sera récupéré, de même que le contenu de son tube digestif pour évaluer la présence de particules de plastique dans leur corps et le contenu de leur tube digestif. Le lendemain, les vers et les contenus des tubes digestifs sont récupérés et conservés au congélateur.</p>
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<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/240233/original/file-20181011-154555-1dqv3yn.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<span class="caption">L’une des vasières du Havre où les scientifiques prélèvent les gravelles.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Messika Revel</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
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<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=333&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=333&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=333&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=418&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=418&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/240293/original/file-20181011-154573-gs1lzc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=418&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<span class="caption">« Hediste diversicolor ».</span>
<span class="attribution"><span class="source">Messika Revel/UCO</span></span>
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<h2>Identification des microplastiques dans les vers</h2>
<p>Pour identifier les particules de plastique dans les vers, il faut « digérer » leur corps puis le contenu de leur tube digestif. Pour cela, nous utilisons de l’hydroxyde de potassium qui permet de dissoudre la matière organique <a href="https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs11356-017-8862-3">sans altérer les particules plastiques</a>.</p>
<p>Après agitation à 60° pendant plusieurs heures, la solution obtenue est filtrée et le filtre conservé dans une boîte en verre pour éviter la contamination extérieure aux fibres synthétiques <a href="https://www-sciencedirect-com.buadistant.univ-angers.fr/science/article/pii/S2468584417300119">présentes dans l’air</a>. Les filtres sont ensuite observés à la loupe binoculaire pour évaluer la présence de particules et décrire leur forme, leur couleur ou encore leur aspect. Pour valider et identifier le type de plastique auquel correspondent les particules (polyéthylène, polypropylène, polystyrène, etc.), il faut avoir recours à des outils plus performants, tels que la spectroscopie infrarouge ou Raman.</p>
<p>Nos premiers résultats indiquent qu’il y aurait des microplastiques dans les vers récoltés, au niveau du corps et du contenu du tube digestif. Il s’agit ensuite de savoir si ces particules peuvent avoir un impact sur la santé des vers (survie, reproduction, énergie, etc.) et si ces particules peuvent se retrouver à d’autres niveaux de la chaîne alimentaire, comme celui de leurs prédateurs pour potentiellement s’accumuler dans les animaux et avoir également des effets sur leur santé.</p>
<h2>Impact des micro et nanoplastiques</h2>
<p>La préoccupation des scientifiques sur l’impact des microplastiques pour la santé environnementale et humaine grandit. Selon une <a href="https://www.sudouest.fr/2018/08/28/des-microplastiques-decouverts-dans-des-mollusques-du-sel-et-des-crustaces-5341900-706.php">étude européenne publiée en 2018</a> par le magazine <em>Que Choisir</em> plus de deux tiers des 102 échantillons d’aliments analysés tels que du sel, des mollusques et des crustacés, contenaient des microplastiques. Bien que discuté, il existe actuellement trop peu d’études pour nous permettre de répondre à la question du risque de la consommation humaine d’aliments contaminés en <a href="https://biosciences.exeter.ac.uk/documents/Micro-and_Nano-plastics_and_Human_Health_Galloway.pdf">microplastiques</a></p>
<p>Les recherches se poursuivent et de nombreuses autres questions restent en suspens, notamment sur l’impact des nanoplastiques qui proviendraient de la fragmentation des macroplastiques. De par leur taille très réduite (<0,001mm), ces particules pourraient <a href="https://www.nature.com/articles/s41598-017-10813-0">pénétrer les tissus</a>, altérer plus de mécanismes et se diffuser davantage dans la chaîne alimentaire.</p>
<p>D’autres équipes travaillent également sur le développement de nouvelles alternatives au plastique afin de limiter sa diffusion à la source.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/102899/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Messika Revel ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.</span></em></p>Dans l’estuaire de la Seine, des scientifiques ont recours au ver « Hediste diversicolor » pour détecter la présence de microplastiques.Messika Revel, Postdoctorante en écotoxicologie, Université catholique de l’Ouest Licensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/991512018-06-29T08:39:22Z2018-06-29T08:39:22ZPodcasts : rencontre avec 5 chercheurs en sciences du climat<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/225486/original/file-20180629-117422-19x6okb.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">De gauche à droite, de haut en bas : Laurence Picon, Olivier Talagrand, Cyril Crevoisier, Itziar Garate-Lopez et Michel Capderou. </span> <span class="attribution"><span class="source">JG/LP/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Créé en 1968, le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) <a href="https://theconversation.com/1968-2018-50-ans-de-sciences-du-climat-au-laboratoire-de-meteorologie-dynamique-98725">fête cette année son cinquantenaire</a>. <em>The Conversation</em> s’est saisi de l’occasion pour aller à la rencontre de ceux que le public connaît peu et qui, dans les labos, les salles de classe, les conférences et sur le terrain font avancer les sciences du climat. Ces sciences ont réalisé au cours des dernières décennies des progrès considérables en alliant notamment observations et modélisation des données.</p>
<p>Alors que les effets du changement climatique mobilise la communauté scientifique mondiale, les cinq scientifiques du LMD interrogés dans cette série de podcasts racontent leur parcours, leurs recherches et ce qui les motive au quotidien. </p>
<hr>
<p><br>
<strong>• Laurence Picon, physicienne de l’atmosphère et du climat</strong></p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=418&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=418&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=418&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=526&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=526&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=526&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption">Laurence Picon étudie les mécanismes climatiques liés à la vapeur d’eau.</span>
<span class="attribution"><span class="source">JG/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="421" data-image="" data-title="Rencontre avec Laurence Picon" data-size="6740426" data-source="The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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<div class="audio-player-caption">
Rencontre avec Laurence Picon.
<span class="attribution"><span class="source">The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>6,43 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1204/lmd-laurence-picon.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p>
<p><br></p>
<p><strong>• Olivier Talagrand, chercheur en modélisation numérique du climat</strong></p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=435&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=435&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=435&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=546&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=546&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=546&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption">Olivier Talagrand est un spécialiste reconnu de la dynamique et de la modélisation numérique de l’atmosphère.</span>
<span class="attribution"><span class="source">LP/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="480" data-image="" data-title="Rencontre avec Olivier Talagrand" data-size="7695045" data-source="Léna Pedon/The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
<source src="https://cdn.theconversation.com/audio/1207/lmd-olivier-talagrand.mp3" type="audio/mpeg">
</audio>
<div class="audio-player-caption">
Rencontre avec Olivier Talagrand.
<span class="attribution"><span class="source">Léna Pedon/The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>7,34 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1207/lmd-olivier-talagrand.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p>
<p><br></p>
<p><strong>• Cyril Crevoisier, chercheur en observation spatiale du climat</strong></p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=427&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=427&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=427&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=536&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=536&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=536&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption">Pour étudier les variables climatiques, Cyril Crevoisier s’appuie sur des satellites qui observent la Terre.</span>
<span class="attribution"><span class="source">JG/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="532" data-image="" data-title="Rencontre avec Cyril Crevoisier" data-size="8527620" data-source="The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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Rencontre avec Cyril Crevoisier.
<span class="attribution"><span class="source">The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>8,13 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1205/lmd-cyril-crevoisier.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p>
<p><br></p>
<p><strong>• Itziar Garate-Lopez, chercheuse en science planétaire</strong></p>
<figure class="align-center ">
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<figcaption>
<span class="caption">Itziar Lopez a fait ses études et enseigné en Espagne.</span>
<span class="attribution"><span class="source">LP/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="454" data-image="" data-title="Rencontre avec Itziar Garate-Lopez" data-size="7272906" data-source="Léna Pedon/The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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Rencontre avec Itziar Garate-Lopez.
<span class="attribution"><span class="source">Léna Pedon/The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>6,94 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1212/lmd-itziar-lopez-v2.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p>
<p><br></p>
<p><strong>• Michel Capderou, physicien du climat et chercheur en mécanique spatiale</strong></p>
<figure class="align-center ">
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<figcaption>
<span class="caption">Michel Capderou a publié plusieurs ouvrages sur les satellites, dont <em>Satellites, de Kepler au GPS</em>.</span>
<span class="attribution"><span class="source">JG/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="438" data-image="" data-title="Rencontre avec Michel Capderou" data-size="7023803" data-source="Léna Pedon/The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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<div class="audio-player-caption">
Rencontre avec Michel Capderou.
<span class="attribution"><span class="source">Léna Pedon/The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>6,7 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1219/lmd-michel-capdegrou.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/99151/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
Cinq spécialistes des sciences du climat évoque leurs travaux à l’occasion des 50 ans du Laboratoire de météorologie dynamique.Jennifer Gallé, Cheffe de rubrique Environnement + Énergie, The Conversation FranceLéna Pedon, Éditrice junior Environnement + EnergieLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/990912018-06-28T21:59:46Z2018-06-28T21:59:46ZPodcast : Rencontre avec Michel Capderou, physicien du climat et chercheur en mécanique spatiale<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/225317/original/file-20180628-117377-1jvzzr3.JPG?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C26%2C2500%2C1407&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Michel Capderou a publié plusieurs ouvrages sur les satellites, dont _Satellites, de Kepler au GPS_. </span> <span class="attribution"><span class="source">JG/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Créé en 1968, le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) <a href="https://theconversation.com/1968-2018-50-ans-de-sciences-du-climat-au-laboratoire-de-meteorologie-dynamique-98725">fête cette année son cinquantenaire</a>. The Conversation France s’est saisi de l’occasion pour aller à la rencontre de ceux que le public connaît peu et qui, dans les labos, les salles de classe, les conférences et sur le terrain font avancer les sciences du climat. Ces sciences ont réalisé au cours des dernières décennies des progrès considérables en alliant notamment observations et modélisation des données.</p>
<p>Alors que les effets du changement climatique mobilisent la communauté scientifique mondiale, les cinq scientifiques du LMD interrogés dans cette série de podcasts racontent leur parcours, leurs recherches et ce qui les motive au quotidien. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec <strong>Michel Capderou</strong>, physicien de l’atmosphère, spécialiste en mécanique spatiale et chercheur bénévole au LMD.</p>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="438" data-image="" data-title="Rencontre avec Michel Capderou" data-size="7023803" data-source="Léna Pedon/The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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Rencontre avec Michel Capderou.
<span class="attribution"><span class="source">Léna Pedon/The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>6,7 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1219/lmd-michel-capdegrou.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/99091/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
Cinq spécialistes des sciences du climat évoquent leurs travaux à l’occasion des 50 ans du Laboratoire de météorologie dynamique.Jennifer Gallé, Cheffe de rubrique Environnement + Énergie, The Conversation FranceLéna Pedon, Éditrice junior Environnement + EnergieLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/962212018-06-28T21:59:18Z2018-06-28T21:59:18ZBD : « La guerre des fourmis » (épisode final)<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/225109/original/file-20180627-112644-1ctb35g.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.laguerredesfourmis.com/">Mathieu Ughetti</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Qualifiées d’« envahissantes », ces fourmis se révèlent très agressives et compétitives.</p>
<p>Lorsqu’elles sont introduites sur un territoire (à la faveur des échanges aériens ou maritimes du transport international), elles peuvent ainsi représenter une menace sérieuse pour la biodiversité, l’agriculture, les infrastructures ou la santé. En France, deux espèces de fourmis envahissantes ont déjà été repérées dans le sud du pays.</p>
<p>Le scientifique Franck Courchamp et l’illustrateur Mathieu Ughetti se sont associés pour créer la bande dessinée « <a href="http://www.laguerredesfourmis.com/" target="_blank">La guerre des fourmis</a> » qui plonge le lecteur dans ce monde méconnu au fil de six épisodes aussi haletants qu’instructifs.</p>
<p>Cette semaine, c’est le sixième et dernier épisode ! On termine en beauté avec des combats entre espèces et des stratégies militaires surprenantes. Bonne lecture à tous… et n’hésitez pas à nous dire dans les commentaires ce que vous avez pensé de cette série.
<br><br><br></p>
<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-6.php#chapitre" target="_blank">▶︎ Lire la version dynamique en plein écran</a></p>
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<p><img src="https://counter.theconversation.com/content/96220/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" alt="The Conversation" width="1" height="1"><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-6.php#sommaire" target="_blank">Lire les autres épisodes</a><a class="button large" href="http://www.laguerredesfourmis.com/a-propos.php" target="_blank" id="apropos">À propos de la BD</a>
</p>
<div id="clear"></div>
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<p class="fine-print"><em><span>Mathieu Ughetti et Franck Courchamp ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Cette bande dessinée est basée sur des études scientifiques réalisées entre 2009 et 2018 au Laboratoire d’écologie, systématique et évolution de l’Université Paris Saclay, notamment lors de stages d’études et de thèses financées par le DIM Astréa de la région Île-de-France, par l’INRA, par le programme européen Biodiversa, le programme ANR Invacost et par le programme Climate Initiative de la Fondation BNP Paribas.</span></em></p>Sixième et dernier épisode de la BD concoctée par Mathieu Ughetti et Franck Courchamp sur le monde étonnant et impitoyable des fourmis.Mathieu Ughetti, Illustrateur-graphiste, chargé de cours en PAO, Université Paris Nanterre – Université Paris LumièresFranck Courchamp, Directeur de recherche CNRS, Université Paris-SaclayLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/990322018-06-27T21:02:46Z2018-06-27T21:02:46ZPodcast : Rencontre avec Itziar Garate-Lopez, chercheuse en science planétaire<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/225127/original/file-20180627-112604-146vk1i.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Itziar Lopez a fait ses études et enseigné en Espagne. </span> <span class="attribution"><span class="source">LP/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Créé en 1968, le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) <a href="https://theconversation.com/1968-2018-50-ans-de-sciences-du-climat-au-laboratoire-de-meteorologie-dynamique-98725">fête cette année son cinquantenaire</a>. The Conversation France s’est saisi de l’occasion pour aller à la rencontre de ceux que le public connaît peu et qui, dans les labos, les salles de classe, les conférences et sur le terrain font avancer les sciences du climat. Ces sciences ont réalisé au cours des dernières décennies des progrès considérables en alliant notamment observations et modélisation des données.</p>
<p>Alors que les effets du changement climatique mobilisent la communauté scientifique mondiale, les cinq scientifiques du LMD interrogés dans cette série de podcasts racontent leur parcours, leurs recherches et ce qui les motive au quotidien. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec <strong>Itziar Garate-Lopez</strong>, jeune chercheuse basque qui travaille au sein du LMD sur l’atmosphère de Venus.</p>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="454" data-image="" data-title="Rencontre avec Itziar Garate-Lopez" data-size="7272906" data-source="Léna Pedon/The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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Rencontre avec Itziar Garate-Lopez.
<span class="attribution"><span class="source">Léna Pedon/The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>6,94 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1212/lmd-itziar-lopez-v2.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/99032/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
Cinq spécialistes des sciences du climat évoquent leurs travaux à l’occasion des 50 ans du Laboratoire de météorologie dynamique.Léna Pedon, Éditrice junior Environnement + EnergieLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/989552018-06-26T20:11:06Z2018-06-26T20:11:06ZPodcast : Rencontre avec Olivier Talagrand, chercheur en modélisation numérique du climat<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/224866/original/file-20180626-112611-azmci.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Olivier Talagrand est un spécialiste reconnu de la dynamique et de la modélisation numérique de l’atmosphère. </span> <span class="attribution"><span class="source">LP/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Créé en 1968, le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) <a href="https://theconversation.com/1968-2018-50-ans-de-sciences-du-climat-au-laboratoire-de-meteorologie-dynamique-98725">fête cette année son cinquantenaire</a>. The Conversation France s’est saisi de l’occasion pour aller à la rencontre de ceux que le public connaît peu et qui, dans les labos, les salles de classe, les conférences et sur le terrain font avancer les sciences du climat. Ces sciences ont réalisé au cours des dernières décennies des progrès considérables en alliant notamment observations et modélisation des données.</p>
<p>Alors que les effets du changement climatique mobilisent la communauté scientifique mondiale, les cinq scientifiques du LMD interrogés dans cette série de podcasts racontent leur parcours, leurs recherches et ce qui les motive au quotidien. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec <strong>Olivier Talagrand</strong>, qui a conçu et développé des méthodes de modélisation numérique de l’atmosphère de la Terre et des autres planètes au sein du LMD.</p>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="480" data-image="" data-title="Rencontre avec Olivier Talagrand" data-size="7695045" data-source="Léna Pedon/The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
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Rencontre avec Olivier Talagrand.
<span class="attribution"><span class="source">Léna Pedon/The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>7,34 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1207/lmd-olivier-talagrand.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/98955/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
Cinq spécialistes des sciences du climat évoquent leurs travaux à l’occasion des 50 ans du Laboratoire de météorologie dynamique.Léna Pedon, Éditrice junior Environnement + EnergieLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/989012018-06-25T20:51:01Z2018-06-25T20:51:01ZPodcast : Rencontre avec Cyril Crevoisier, chercheur en observation spatiale du climat<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/224728/original/file-20180625-19382-nheypp.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Pour étudier les variables climatiques, Cyril Crevoisier s’appuie sur des satellites qui observent la Terre.</span> <span class="attribution"><span class="source">JG/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Créé en 1968, le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) <a href="https://theconversation.com/1968-2018-50-ans-de-sciences-du-climat-au-laboratoire-de-meteorologie-dynamique-98725">fête cette année son cinquantenaire</a>. <em>The Conversation</em> s’est saisi de l’occasion pour aller à la rencontre de ceux que le public connaît peu et qui, dans les labos, les salles de classe, les conférences et sur le terrain font avancer les sciences du climat. Ces sciences ont réalisé au cours des dernières décennies des progrès considérables en alliant notamment observations et modélisation des données.</p>
<p>Alors que les effets du changement climatique mobilise la communauté scientifique mondiale, les cinq scientifiques du LMD interrogés dans cette série de podcasts racontent leur parcours, leurs recherches et ce qui les motive au quotidien. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec <strong>Cyril Crevoisier</strong>, qui travaille notamment au sein du LMD à la conception des instruments de mesure embarqués sur les satellites pour observer le climat.</p>
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Rencontre avec Cyril Crevoisier.
<span class="attribution"><span class="source">The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>8,13 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1205/lmd-cyril-crevoisier.mp3">(download)</a></span></span>
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Cinq spécialistes des sciences du climat évoque leurs travaux à l’occasion des 50 ans du Laboratoire de météorologie dynamique.Jennifer Gallé, Cheffe de rubrique Environnement + Énergie, The Conversation FranceLéna Pedon, Éditrice junior Environnement + EnergieLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/987252018-06-24T21:36:23Z2018-06-24T21:36:23Z1968-2018 : 50 ans de sciences du climat au Laboratoire de météorologie dynamique<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/224551/original/file-20180624-26552-ljand9.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Lâcher de ballons-sondes en 1974. </span> <span class="attribution"><span class="source">LMD</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>1968, année de toutes les révolutions… pour les sciences du climat y compris ! C’est en 68 en effet que naît le Laboratoire de météorologie dynamique, le <a href="http://www.lmd.jussieu.fr/">LMD</a>, qui fête cette année son cinquantenaire ; ce laboratoire résulte de la fusion du Laboratoire de physique de la basse atmosphère, dirigé par <a href="https://fr.Wikim%C3%A9dia.org/wiki/Paul_Queney">Paul Queney</a>, et d’un groupe constitué par <a href="https://www.babelio.com/auteur/Pierre-Morel/14760">Pierre Morel</a>, à l’époque jeune professeur physicien théoricien qui ne connaît que peu la physique de l’atmosphère.</p>
<p>C’est un véritable changement de paradigme scientifique qui s’opère avec cette création : la météorologie fait sa transition de science naturelle, descriptive, à science « dure », basée sur la physique et les mathématiques.</p>
<p>La météorologie dynamique, c’est la science de l’atmosphère en mouvement. Et cette science repose sur trois piliers qui constituent l’ADN du LMD depuis sa création : mesure des mouvements atmosphériques, simulation numérique des écoulements planétaires, analyse de données.</p>
<h2>Informer le changement climatique</h2>
<p>En juillet 1968, le physicien <a href="http://musee-sismologie.unistra.fr/collections/les-collections-de-sismologie/rocard/yves-rocard-1903-1992/">Yves Rocard</a> attribue au LMD des locaux au sein de l’École normale supérieure que le laboratoire intégrera en 1970. En 1974, le LMD s’installe également à l’École polytechnique qui vient de s’établir à Palaiseau puis, en 1991, sur le campus de Jussieu (Université Pierre et Marie Curie). Dès son installation à Palaiseau, le LMD se dote d’un bureau d’études, d’un atelier mécanique et de moyens de développement, de test et d’étalonnage qui vont lui permettre de se positionner comme un laboratoire majeur dans le domaine du développement instrumental et de la météorologie expérimentale.</p>
<p>Au milieu des années 1970, la communauté scientifique tire le signal l’alarme à propos du <a href="https://www.youtube.com/watch?v=IfIFKDW69zI">changement climatique et de son origine humaine</a>. Pour répondre aux questions toujours plus précises sur l’évolution alarmante du climat, <a href="http://www.editions.polytechnique.fr/?auteur=162">Robert Sadourny</a>, qui a succédé en 1985 à André Berroir à la tête du laboratoire, participe alors à la création de l’<a href="https://www.ipsl.fr/">Institut Pierre Simon Laplace</a> qui verra le jour en 1994 sous l’impulsion de <a href="http://www.academie-sciences.fr/archivage_site/activite/conf/exposeBlamont_120405.pdf">Gérard Mégie</a>.</p>
<p>Le LMD constitue l’un des laboratoires fondateurs de cet institut qui vise à fédérer les ressources et expertises de laboratoires franciliens autour du climat et de l’environnement ; il s’agit de mieux comprendre le fonctionnement du « système Terre » et d’autres planètes du système solaire.</p>
<p>Plus récemment, <a href="http://www.lmd.jussieu.fr/Members/vcasse">Vincent Cassé</a>, qui vient de succéder à <a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/membre/LeTreutH_bio1109.pdf">Herve Le Treut</a> à la direction du LMD, conduit en 2010 le positionnement du laboratoire au sein des trois <a href="http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid51351/initiatives-d-excellence.html">« Initiatives d’excellence »</a> – Paris Sciences Lettres, Sorbonne Université et Paris-Saclay – dont dépend le LMD.</p>
<h2>Des ballons-sondes par centaines</h2>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=550&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=550&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=550&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=691&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=691&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/224343/original/file-20180622-137746-3lve0q.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=691&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">Pierre Morel (à droite), Jacques Blamont (à gauche) et Jean-Pierre Causse (au centre), en 1963, alors membres de la direction scientifique du CNES.</span>
<span class="attribution"><span class="source">DR</span>, <span class="license">Author provided</span></span>
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<p>Avec Paul Queney et Pierre Morel, l’objectif est donc d’intégrer les sciences de la météorologie et du climat à la science dite « dure ». Une telle intégration implique de développer à la fois la modélisation numérique et d’élaborer et de conduire des campagnes de mesures sur le terrain.</p>
<p>Cette démarche se concrétise avec le programme Eole, qui associe les agences spatiales française (CNES) et américaine (NASA). De septembre 1971 à juin 1972, une flottille de 479 ballons-sondes est lâchée dans le <a href="https://www.youtube.com/watch?v=6Nlv-dH3Z_Y">courant-jet</a> de l’hémisphère Sud, à 7 000 mètres d’altitude ; la flottille y dérive pendant plusieurs jours, suivie par un satellite météorologique.</p>
<p>Il revient alors à Robert Sadourny de développer au sein du jeune laboratoire la modélisation numérique, à Olivier Talagrand l’expertise en assimilation de données et à Gilles Sommeria et Joëlle Ovarlez de préparer les campagnes de mesures.</p>
<p>Cette expérience aura permis, sur le plan scientifique, de raccorder les mesures de température à celles faites par les satellites et ainsi de mieux comprendre la circulation atmosphérique et la dispersion de l’énergie dans l’atmosphère, le tout grâce au développement d’un modèle de circulation générale de l’atmosphère.</p>
<p>Le programme Eole reste à ce jour le meilleur exemple de cette démarche scientifique propre au LMD : une approche intégrée qui associe observations, simulation numérique, développements théoriques et analyse de données. Les jeunes chercheurs qui accompagnent ce projet deviendront les architectes de nouvelles disciplines au sein des sciences de la météorologie et du climat.</p>
<h2>Des Seychelles à l’Antarctique</h2>
<p>Robert Sadourny s’impose comme l’un des pionniers de la modélisation numérique en météorologie ; c’est au LMD qu’il crée, en 1980 avec <a href="http://www.lmd.jussieu.fr/Members/klaval">Katia Laval</a>, l’un des premiers modèles de circulation générale atmosphérique. <a href="http://www.climat-en-questions.fr/auteur/olivier-talagrand">Olivier Talagrand</a> applique de son côté les nouvelles connaissances sur les systèmes non linéaires et chaotiques à l’assimilation de données et aux études sur la prévisibilité théorique du temps.</p>
<p>C’est grâce à de tels travaux que la prévision du temps a connu l’amélioration révolutionnaire observée ces 30 dernières années.</p>
<p>Les ballons-sondes dérivants seront ensuite largement utilisés par le LMD pour l’étude des mouvements dans les basses couches de l’atmosphère dans de nombreuses régions du monde : Polynésie française, Seychelles, Inde, Afrique de l’Ouest et Méditerranée.</p>
<p>À la fin des années 1980, une expérience dans la lignée d’Eole – mais dédiée cette fois à la dynamique de la stratosphère et à la chimie de l’ozone – est conçue, après une longue maturation de plus de 20 ans de concert avec le CNES. Il s’agit de la <a href="https://strateole2.cnes.fr/fr/web/CNES-fr/3994-campagne-strateole-vorcore.php">campagne Strateole-Vorcore</a> de 2005, au cours de laquelle des ballons-sondes dérivants seront lâchés dans le vortex polaire depuis la base américaine Mc Murdo en Antarctique. La présence du LMD sur le continent austral se poursuit depuis, en collaboration avec Météo-France, pour contribuer à la validation de missions spatiales.</p>
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<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=242&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=242&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=242&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=305&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=305&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/224344/original/file-20180622-137738-1d14xbm.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=305&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<span class="caption">Déploiement des ballons-sondes dérivants pour l’étude des mouvements dans la basse atmosphère. En 1973, depuis Rangiroa (Polynésie Française), avec Pierre Morel (à gauche) ; et en 1999, depuis Goa (Inde), avec Robert Sadourny (à droite).</span>
<span class="attribution"><span class="source">DR</span>, <span class="license">Author provided</span></span>
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<h2>Une longue liste de missions spatiales</h2>
<p>Au fil du temps, le LMD devient un acteur incontournable dans l’élaboration de missions spatiales pour l’observation de la Terre. À partir de 1974, le laboratoire développe la base de données spectroscopiques <a href="http://ara.abct.lmd.polytechnique.fr/index.php?page=geisa-2">Geisa</a> qui donne à la France et à l’Europe une autonomie par rapport à la base américaine <a href="http://hitran.org/">Hitran</a>, alors partiellement classifiée.</p>
<p>Ces travaux sont à la base de la modélisation du <a href="http://planeto.geol.u-psud.fr/spip.php?article288">transfert radiatif</a> dans l’<a href="https://fr.Wikim%C3%A9dia.org/wiki/Infrarouge">infrarouge</a> qui devient rapidement un domaine d’excellence du LMD ; et la source d’inspiration de nombreuses missions spatiales pour la mesure de la composition atmosphérique (vapeur d’eau, polluants gazeux, gaz à effet de serre).</p>
<p>Le LMD joue également un rôle de premier plan dans l’élaboration du programme européen des satellites géostationnaires <a href="https://fr.Wikim%C3%A9dia.org/wiki/M%C3%A9t%C3%A9osat">Météosat</a>, dont le premier exemplaire est lancé en 1977. Autre projet phare, la mission spatiale <a href="https://megha-tropiques.cnes.fr/">Megha-Tropiques</a>, conduite avec le CNES et son homologue indien, <a href="https://fr.Wikim%C3%A9dia.org/wiki/Organisation_indienne_pour_la_recherche_spatiale">ISRO</a>, lancée en 2011.</p>
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<span class="caption">Instrument Scarab développé au LMD. Trois exemplaires ont été embarqués sur des satellites : lors de deux missions franco-russes et de la mission franco indienne Megha-Tropiques.</span>
<span class="attribution"><span class="source">DR</span>, <span class="license">Author provided</span></span>
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<p>Megha-Tropiques – <em>megha</em> signifiant nuage en sanskrit – vise à étudier le cycle de l’eau tropicale et embarque l’<a href="http://www.lmd.polytechnique.fr/%7EScarab/francais/instrmnt.htm">instrument Scarab</a>, développé au LMD. Il s’agit de l’unique instrument de recherche en observation de la Terre réalisé dans un laboratoire français qui soit actuellement en activité. Scarab a été embarqué sur Megha-Tropiques et sur deux autres satellites russes : il peut mesurer avec une grande précision l’énergie entrant et sortant de l’atmosphère, et ce à différentes longueurs d’onde.</p>
<p>La liste des missions spatiales auxquelles le LMD a contribué est longue ! On pourra encore y ajouter le <a href="https://videotheque.cnes.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=25099">programme international IASI</a> (Interféromètre atmosphérique de sondage dans l’infrarouge), incluant des satellites lancés en 2006 et 2012 et trois autres prévus, pour la météorologie opérationnelle et l’étude de la chimie atmosphérique et le climat.</p>
<h2>L’ère des lidars</h2>
<p>Dans les années 1980, sous l’impulsion de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=SV6EyV5Twfs">Pierre Flamant</a>, le LMD développe des lidars, instrument de télédétection active par laser de l’atmosphère, utilisés notamment pour l’observation des aérosols et des nuages ainsi que la mesure du vent.</p>
<p>C’est sur la base de la technologie lidar que le LMD développe, avec le soutien de son directeur de l’époque <a href="http://www.math.univ-paris13.fr/%7Ebasdevan/">Claude Basdevant</a>, le site d’expérimentation Sirta en 1997 à l’École polytechnique ; il s’agit d’un service d’observation dédié à la recherche sur les nuages et les aérosols. Quelques années plus tard, en 2009, le LMD se lance dans la conception de lidars pour la mesure de concentration des gaz à effet de serre (méthane, dioxyde de carbone). Il contribue ainsi au projet spatial Ascope, dédié à la mesure de la concentration en CO<sub>2</sub>. Ce projet aura servi de base pour la conception de <a href="https://merlin.cnes.fr/">Merlin</a>, première mission franco-allemande en cours de réalisation – le lancement est prévu en 2021 – qui mesurera à l’aide d’un lidar la concentration atmosphérique en méthane.</p>
<p>Enfin, depuis bientôt 20 ans, le LMD contribue au programme européen <a href="https://copernicus.cnes.fr/fr">Copernicus</a> pour la construction d’un système européen de service en matière de surveillance de la qualité de l’air et du climat.</p>
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<span class="caption">Faisceau laser émis par le lidar Ipral, déployé par le LMD sur le site d’expérimentation Sirta pour l’étude des aérosols et des nuages.</span>
<span class="attribution"><span class="source">DR</span>, <span class="license">Author provided</span></span>
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<h2>Un modèle pour la Terre et les planètes</h2>
<p>Second pilier du LMD, la modélisation numérique est initiée dès 1965 avec le développement d’un modèle de circulation générale, mis au point en prévision du projet Eole ; une première version voit le jour en 1984.</p>
<p>Le développement du modèle de circulation générale du LMD stimule le développement d’un modèle spécifique de surface terrestre (baptisé Sechiba), afin de calculer l’équilibre énergétique et hydrique des écosystèmes terrestres. La première version du modèle est développée au LMD par Katia Laval et Robert Sadourny. En 1990, le laboratoire choisit de faire de ce code dynamique l’ossature du futur modèle de climat du LMD.</p>
<p><a href="http://lmdz.lmd.jussieu.fr/">Baptisé LMDz</a>, le modèle du LMD commence à être utilisé à partir de 1995 pour des études climatiques. Depuis, il n’a cessé d’évoluer. LMDz constitue également la <a href="https://www.ipsl.fr/Organisation/Les-structures-federatives/Le-Centre-de-modelisation-du-climat">composante atmosphérique</a> du « Modèle intégré de climat » de l’Institut Pierre Simon Laplace ; ce dernier sert l’effort de recherche international sur l’évolution future du climat et simule la dynamique toutes les composantes du système Terre : l’atmosphère, bien sûr, mais également l’océan et la surface continentale.</p>
<p>Mais si LMDz se trouve au cœur de l’étude du climat terrestre, ses premières applications concernent… la planète Mars. Le modèle du LMD est en effet le premier à simuler un cycle saisonnier entier sur la planète rouge. Ces versions de LMDz ont été développées en grande partie en lien avec l’exploration spatiale du système solaire (Mars, Titan, Vénus) et, plus récemment, avec la recherche de planètes extra-solaires.</p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=585&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=585&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=585&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=735&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=735&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/224347/original/file-20180622-26579-14lndlk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=735&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">Maillage du modèle de circulation générale du LMD (LMDz).</span>
<span class="attribution"><span class="source">DR</span>, <span class="license">Author provided</span></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Depuis 2009, le LMD consacre un effort important à la mise au point et la validation d’un nouveau cœur dynamique pour son modèle, <a href="https://succes2016.sciencesconf.org/data/Dynamico_journee_success.pdf">baptisé Dynamico</a>. Ce dernier exploite des formulations mathématiques complexes et un maillage <a href="https://fr.Wikim%C3%A9dia.org/wiki/Icosa%C3%A8dre">icosaédrique</a>-hexagonal pour dépasser les limitations de LMDz et exploiter au maximum les moyens modernes de calcul. Cet effort trouve son origine dans les travaux théoriques de Robert Sadourny et a grandement bénéficié de la clarification conceptuelle effectuée dans le travail d’extension de LMDz aux atmosphères planétaires profondes (Saturne, Jupiter).</p>
<h2>La traque aux polluants</h2>
<p>La modélisation au LMD concerne également le modèle de chimie-transport, <a href="http://www.lmd.polytechnique.fr/chimere/">baptisé Chimere</a>. En 1996, le LMD initie son développement suite aux différentes lois et directives européennes – comme la Convention sur la <a href="https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=LEGISSUM%3Al28162">pollution transfrontalière</a> ou encore la <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000381337&categorieLien=id">loi sur l’air de 1996</a> en France –, qui définissent un cadrage pour l’étude et la régulation de la qualité de l’air.</p>
<p>La nécessité de développer des outils numériques afin de mieux comprendre les processus physico-chimiques à l’origine de pollution atmosphérique, mais aussi de prévoir les pics de polluants quelques jours avant tout en identifiant les causes afin d’essayer de les limiter, motive ce développement ; ces travaux se poursuivent depuis, en collaboration avec le Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (<a href="http://www.lisa.univ-paris12.fr/fr">LISA</a>) et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (<a href="https://www.ineris.fr/fr">Ineris</a>).</p>
<p>En un demi-siècle, le LMD est devenu une structure de premier plan au niveau international, attirant étudiants et chercheurs du monde entier. Il constitue aujourd’hui un pilier de la modélisation de l’atmosphère en France. Le laboratoire, qui compte dans ses rangs de nombreux contributeurs aux rapports du GIEC, a coordonné des campagnes de mesures originales et a contribué à de nombreuses missions spatiales tout en restant fidèle à l’esprit qui anima ses fondateurs.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/98725/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Les auteurs ne travaillent pas, ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'ont déclaré aucune autre affiliation que leur organisme de recherche.</span></em></p>À l’occasion des cinquante ans du LMD, retour sur les évolutions et les avancées de la recherche dans les sciences du climat.Philippe Drobinski, Directeur de recherche au CNRS, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique, École polytechniqueFabio D’Andrea, Directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint du Laboratoire de météorologie dynamique, École normale supérieure (ENS) – PSLFrançois Forget, Directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint du Laboratoire de météorologie dynamique, Sorbonne UniversitéRiwal Plougonven, Professeur chargé de cours, directeur adjoint du Laboratoire de météorologie dynamique , École polytechniqueLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/987872018-06-24T21:36:22Z2018-06-24T21:36:22ZPodcast : Rencontre avec Laurence Picon, physicienne de l’atmosphère et du climat<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/224444/original/file-20180622-26555-1fpsdkz.JPG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Laurence Picon étudie les mécanismes climatiques liés à la vapeur d’eau. </span> <span class="attribution"><span class="source">JG/TCF</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Créé en 1968, le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) <a href="https://theconversation.com/1968-2018-50-ans-de-sciences-du-climat-au-laboratoire-de-meteorologie-dynamique-98725">fête cette année son cinquantenaire</a>. <em>The Conversation</em> s’est saisi de l’occasion pour aller à la rencontre de ceux que le public connaît peu et qui, dans les labos, les salles de classe, les conférences et sur le terrain font avancer les sciences du climat. Ces sciences ont réalisé au cours des dernières décennies des progrès considérables en alliant notamment observations et modélisation des données.</p>
<p>Alors que les effets du changement climatique mobilise la communauté scientifique mondiale, les cinq scientifiques du LMD interrogés dans cette série de podcasts racontent leur parcours, leurs recherches et ce qui les motive au quotidien. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec <strong>Laurence Picon</strong>, physicienne de l’atmosphère et du climat au LMD.</p>
<p><audio preload="metadata" controls="controls" data-duration="421" data-image="" data-title="Rencontre avec Laurence Picon" data-size="6740426" data-source="The Conversation France" data-source-url="" data-license="CC BY-NC-ND" data-license-url="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">
<source src="https://cdn.theconversation.com/audio/1204/lmd-laurence-picon.mp3" type="audio/mpeg">
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<div class="audio-player-caption">
Rencontre avec Laurence Picon.
<span class="attribution"><span class="source">The Conversation France</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a><span class="download"><span>6,43 Mo</span> <a target="_blank" href="https://cdn.theconversation.com/audio/1204/lmd-laurence-picon.mp3">(download)</a></span></span>
</div></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/98787/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
Cinq spécialistes des sciences du climat évoque leurs travaux à l’occasion des 50 ans du Laboratoire de météorologie dynamique.Jennifer Gallé, Cheffe de rubrique Environnement + Énergie, The Conversation FranceLéna Pedon, Éditrice junior Environnement + EnergieLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/962202018-06-21T19:04:13Z2018-06-21T19:04:13ZBD : « La guerre des fourmis » (épisode 5)<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/218326/original/file-20180509-184630-6wo089.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C35%2C2807%2C1452&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.laguerredesfourmis.com/">Mathieu Ughetti</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Qualifiées d’« envahissantes », ces fourmis se révèlent très agressives et compétitives.</p>
<p>Lorsqu’elles sont introduites sur un territoire (à la faveur des échanges aériens ou maritimes du transport international), elles peuvent ainsi représenter une menace sérieuse pour la biodiversité, l’agriculture, les infrastructures ou la santé. En France, deux espèces de fourmis envahissantes ont déjà été repérées dans le sud du pays.</p>
<p>Le scientifique Franck Courchamp et l’illustrateur Mathieu Ughetti se sont associés pour créer la bande dessinée <a href="http://www.laguerredesfourmis.com/" target="_blank">« La guerre des fourmis »</a> qui plonge le lecteur dans ce monde méconnu au fil de six épisodes aussi haletants qu’instructifs.</p>
<p>Au programme de ce cinquième épisode, il sera question de réchauffement climatique et d’invasions. Bonne lecture et rendez-vous vendredi prochain pour le dernier épisode !</p>
<p><br> <br></p>
<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-5.php#chapitre" target="_blank">▶︎ Lire la version dynamique en plein écran</a></p>
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<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-5.php#sommaire" target="_blank">Lire les autres épisodes</a><a class="button large" href="http://www.laguerredesfourmis.com/a-propos.php" target="_blank" id="apropos">À propos de la BD</a>
</p>
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<p class="fine-print"><em><span>Mathieu Ughetti et Franck Courchamp ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Cette bande dessinée est basée sur des études scientifiques réalisées entre 2009 et 2018 au Laboratoire d’écologie, systématique et évolution de l’Université Paris Saclay, notamment lors de stages d’études et de thèses financées par le DIM Astréa de la région Île-de-France, par l’INRA, par le programme européen Biodiversa, le programme ANR Invacost et par le programme Climate Initiative de la Fondation BNP Paribas.</span></em></p>Découvrez chaque vendredi, le temps de 6 épisodes exclusifs, la BD concoctée par Mathieu Ughetti et Franck Courchamp sur le monde étonnant et impitoyable des fourmis.Mathieu Ughetti, Illustrateur-graphiste, chargé de cours en PAO, Université Paris Nanterre – Université Paris LumièresFranck Courchamp, Directeur de recherche CNRS, Université Paris-SaclayLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/947872018-06-14T19:44:02Z2018-06-14T19:44:02ZBD : « La guerre des fourmis » (épisode 4)<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/218325/original/file-20180509-4803-1y99fz5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=149%2C0%2C3492%2C1621&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.laguerredesfourmis.com/">Mathieu Ughetti</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Qualifiées d’« envahissantes », ces fourmis se révèlent très agressives et compétitives.</p>
<p>Lorsqu’elles sont introduites sur un territoire (à la faveur des échanges aériens ou maritimes du transport international), elles peuvent ainsi représenter une menace sérieuse pour la biodiversité, l’agriculture, les infrastructures ou la santé. En France, deux espèces de fourmis envahissantes ont déjà été repérées dans le sud du pays.</p>
<p>Le scientifique Franck Courchamp et l’illustrateur Mathieu Ughetti se sont associés pour créer la bande dessinée <a href="http://www.laguerredesfourmis.com/" target="_blank">« La guerre des fourmis »</a> qui plonge le lecteur dans ce monde méconnu au fil de six épisodes aussi haletants qu’instructifs.</p>
<p>Au programme de ce quatrième épisode, il sera question de conquête de territoires et de supercolonies. Bonne lecture et rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures !</p>
<p><br> <br></p>
<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-4.php#chapitre" target="_blank">▶︎ Lire la version dynamique en plein écran</a></p>
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<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-4.php#sommaire" target="_blank">Lire les autres épisodes</a><a class="button large" href="http://www.laguerredesfourmis.com/a-propos.php" target="_blank" id="apropos">À propos de la BD</a>
</p>
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<p class="fine-print"><em><span>Mathieu Ughetti et Franck Courchamp ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Cette bande dessinée est basée sur des études scientifiques réalisées entre 2009 et 2018 au Laboratoire d’écologie, systématique et évolution de l’Université Paris Saclay, notamment lors de stages d’études et de thèses financées par le DIM Astréa de la région Île-de-France, par l’INRA, par le programme européen Biodiversa, le programme ANR Invacost et par le programme Climate Initiative de la Fondation BNP Paribas.</span></em></p>Découvrez chaque vendredi, le temps de 6 épisodes exclusifs, la BD concoctée par Mathieu Ughetti et Franck Courchamp sur le monde étonnant et impitoyable des fourmis.Mathieu Ughetti, Illustrateur-graphiste, chargé de cours en PAO, Université Paris Nanterre – Université Paris LumièresFranck Courchamp, Directeur de recherche CNRS, Université Paris-SaclayLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/962192018-06-07T22:02:25Z2018-06-07T22:02:25ZBD : « La guerre des fourmis » (épisode 3)<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/218323/original/file-20180509-34024-8wbm3i.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C0%2C3156%2C1698&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.laguerredesfourmis.com/">Mathieu Ughetti</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><p>Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Qualifiées d’« envahissantes », ces fourmis se révèlent très agressives et compétitives. </p>
<p>Lorsqu’elles sont introduites sur un territoire (à la faveur des échanges aériens ou maritimes du transport international), elles peuvent ainsi représenter une menace sérieuse pour la biodiversité, l’agriculture, les infrastructures ou la santé. En France, deux espèces de fourmis envahissantes ont déjà été repérées dans le sud du pays. </p>
<p>Le scientifique Franck Courchamp et l’illustrateur Mathieu Ughetti se sont associés pour créer la bande dessinée <a href="http://www.laguerredesfourmis.com/" target="_blank">« La guerre des fourmis »</a> qui plonge le lecteur dans ce monde méconnu au fil de 6 épisodes aussi haletants qu’instructifs. </p>
<p>Au programme de ce troisième épisode, gros plan sur les multiples façons dont les fourmis se sustentent. Bonne lecture et rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures !
<br> <br></p>
<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-3.php#chapitre" target="_blank">▶︎ Lire la version dynamique en plein écran</a></p>
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<p><a class="button large primary" id="pleinecran" href="http://www.laguerredesfourmis.com/episode-3.php#sommaire" target="_blank">Lire les autres épisodes</a><a class="button large" href="http://www.laguerredesfourmis.com/a-propos.php" target="_blank" id="apropos">À propos de la BD</a>
</p>
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<p class="fine-print"><em><span>Mathieu Ughetti et Franck Courchamp ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Cette bande dessinée est basée sur des études scientifiques réalisées entre 2009 et 2018 au Laboratoire d’écologie, systématique et évolution de l’Université Paris Saclay, notamment lors de stages d’études et de thèses financées par le DIM Astréa de la région Île-de-France, par l’INRA, par le programme européen Biodiversa, le programme ANR Invacost et par le programme Climate Initiative de la Fondation BNP Paribas.</span></em></p>Découvrez chaque vendredi, le temps de 6 épisodes exclusifs, la BD concoctée par Mathieu Ughetti et Franck Courchamp sur le monde étonnant et impitoyable des fourmis.Mathieu Ughetti, Illustrateur-graphiste, chargé de cours en PAO, Université Paris Nanterre – Université Paris LumièresFranck Courchamp, Directeur de recherche CNRS, Université Paris-SaclayLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/962182018-05-31T20:14:58Z2018-05-31T20:14:58ZBD : « La guerre des fourmis » (épisode 2)<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/218321/original/file-20180509-34006-ne7bs3.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C4%2C2731%2C1419&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.laguerredesfourmis.com/">Mathieu Ughetti</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption></figure><figure class="align-right ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=305&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=305&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=305&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=383&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=383&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/123575/original/image-20160523-11010-17x91o4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=383&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption"></span>
</figcaption>
</figure>
<p><em>Nous vous proposons cet article en partenariat avec l’émission de vulgarisation scientifique quotidienne <a href="https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre">« La Tête au carré »</a>, présentée et produite par Mathieu Vidard sur France Inter. Les auteurs évoqueront leurs recherches et projets dans l’émission du 1er juin 2018.</em></p>
<hr>
<p>Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Qualifiées d’« envahissantes », ces fourmis se révèlent très agressives et compétitives. </p>
<p>Lorsqu’elles sont introduites sur un territoire (à la faveur des échanges aériens ou maritimes du transport international), elles peuvent ainsi représenter une menace sérieuse pour la biodiversité, l’agriculture, les infrastructures ou la santé. En France, deux espèces de fourmis envahissantes ont déjà été repérées dans le sud du pays. </p>
<p>Le scientifique Franck Courchamp et l’illustrateur Mathieu Ughetti se sont associés pour créer la bande dessinée <a href="http://www.laguerredesfourmis.com/" target="_blank">« La guerre des fourmis »</a> qui plonge le lecteur dans ce monde méconnu au fil de 6 épisodes aussi haletants qu’instructifs. </p>
<p>Au programme de ce second épisode, une rencontre avec <em>Monomorium destructor</em>, <em>Solenopsis invicta</em> et autres espèces « envahissantes ». Bonne lecture et rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures !
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<p class="fine-print"><em><span>Mathieu Ughetti et Franck Courchamp ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Cette bande dessinée est basée sur des études scientifiques réalisées entre 2009 et 2018 au Laboratoire d’écologie, systématique et évolution de l’Université Paris Saclay, notamment lors de stages d’études et de thèses financées par le DIM Astréa de la région Île-de-France, par l’INRA, par le programme européen Biodiversa, le programme ANR Invacost et par le programme Climate Initiative de la Fondation BNP Paribas.</span></em></p>Découvrez chaque vendredi, le temps de 6 épisodes exclusifs, la BD concoctée par Mathieu Ughetti et Franck Courchamp sur le monde étonnant et impitoyable des fourmis.Mathieu Ughetti, Illustrateur-graphiste, chargé de cours en PAO, Université Paris Nanterre – Université Paris LumièresFranck Courchamp, Directeur de recherche CNRS, Université Paris-SaclayLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.