Léo Mariani, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Changement climatique, crise de la biodiversité… Partout fusent les injonctions à économiser nos ressources. Mais le terme même de « ressource » pose problème. Et si on pensait le monde autrement ?
Sylvie Ollitrault, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Des plateaux du Larzac jusqu’à Ste-Soline, la désobéissance civile climatique a dû se réinventer face à un contexte paradoxal mêlant la reconnaissance de l’urgence et l’accroissement de la répression.
Rouler en vieille voiture est pour certains une manière de vivre ses mobilités de façon plus sobre, en privilégiant la qualité du trajet à une forme d’abondance et d’accélération.
Albert Ogien, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le combat de l’activiste climatique Thomas Brail révèle les paradoxes de la désobéissance civile, dont la légitimité est trop souvent remise en question.
Jocelyn Lachance, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
La jeunesse française n'est pas plus sensibilisée que le reste de la population générale aux enjeux climatiques. Mais les jeunes qui le sont le vivent souvent comme une honte.
Une étude inédite de l'INJEP explore le contexte familial qui permet de comprendre pourquoi, face au changement climatique, certains jeunes agissent quand d’autres restent silencieux.
Entre éco-poétique, éco-terrorisme et résignation, le roman de Pierre Ducrozet, récemment sorti en poche, nous tend un miroir sur le monde actuel et ses défis environnementaux.
L’« intégralisme écologique » permet d’analyser la manière dont l’écologie peut façonner le rapport d’un individu au monde, aux autres et à lui-même dans tous les domaines de l’existence.
Sur une période de 15 ans, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre liés au transport public urbain de 22 %, tout en augmentant le bien-être des populations locales.
Il y a quatre ans, Greta Thunberg était reçue à bras ouverts en Europe. Aujourd’hui, les militants écologistes sont qualifiés d’« éco-terroristes ». Comment en est-on arrivé là ?
Roberto Silvestro, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) dan Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Une augmentation de la période de croissance des arbres, en raison du réchauffement planétaire, ne correspond pas nécessairement à une plus grande production de biomasse de bois.
Éric Dacheux, Université Clermont Auvergne (UCA) dan Daniel Goujon, Université Jean Monnet, Saint-Étienne
Débattre sur la place du travail est sans doute un préalable à toute bifurcation nous permettant de remédier à la triple crise économique, démocratique et écologique que nous vivons.