En 1991, Jean-Christophe Rufin annonçait que le Nord allait tout faire pour se fermer aux migrants cherchant à le rejoindre depuis les pays du Sud. Une prophétie que les faits n’ont pas démentie.
Claudio Mura, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Patricia Raymond, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), dan Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Le climat en rapide changement présente de nombreux défis à affronter pour assurer la durabilité des écosystèmes forestiers. La migration assistée est un outil qui permet de faire face à ces enjeux.
Élisabeth Cunin, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Soumis aux décisions politiques des pays de destination et de transit, de nombreux migrants de différentes origines se retrouvent bloqués au Costa Rica.
Serge Rabier, Agence française de développement (AFD) dan Papa Demba Fall, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Une étude récente permet de mieux comprendre les motivations des femmes d’Afrique de l’Ouest ayant décidé de quitter leur pays pour s’installer ailleurs dans la région.
En Tunisie, la désignation de boucs émissaires parmi les migrants détourne l'attention de l'échec continu du gouvernement à résoudre la profonde crise économique et sociale.
La Tunisie se comporte comme beaucoup d'autres pays confrontés à des défis sociaux, politiques et économiques : elle accuse les migrants pour détourner l'attention.
Laissez-passer, sauf-conduits, passeports… Voilà des siècles que les États mettent en place divers documents pour identifier leurs ressortissants et contrôler les mobilités à leurs frontières.
Nous ne sommes pas tous égaux en matière de droit à la liberté de circulation dans le monde. Ce privilège se distribue selon les pays de naissance mais aussi des mécanismes inégaux.
L’accueil des migrants n'est pas motivée par les seules raisons humanitaires. En Allemagne et d’autres pays d'Europe, l'immigration apporte des solutions aux problèmes démographiques et économiques.
Avec le développement du télétravail, des « nomades numériques » commencent à se sédentariser, et de préférence dans des villes touristiques des pays du Sud où le coût de la vie est moindre.
Environ 26 millions d’Italiens ont quitté leur pays entre les années 1870 et 1970. Contrairement à ce que la mémoire collective voudrait nous faire croire, ils n’ont pas toujours été bien accueillis.
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)