Première minorité aux États-Unis, les Hispaniques auront un grand impact sur l’issue de la présidentielle. Voteront-ils, cette fois encore, majoritairement en faveur du candidat démocrate ?
Les campagnes électorales sont de plus en plus coûteuses aux États-Unis. Celle de cette année devrait battre tous les records en termes de sommes récoltées par les deux principaux candidats.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Trump ? Biden ? Ou quelqu’un d’autre ? La course à la présidentielle américaine tiendra l’Amérique et le monde en haleine jusqu’à l’élection du 5 novembre prochain.
En se plaçant du côté d’Israël, Joe Biden s’expose à de vives critiques venant du flanc gauche de son parti, et à la perte d’un certain nombre de voix à la présidentielle qui aura lieu dans un an.
Rompant avec 40 ans de consensus démocrate sur les bienfaits du libre-échange, Joe Biden, dans son discours sur l’état de l’Union, a résolument plaidé pour la relocalisation et le protectionnisme.
Si les résultats des midterms sont encore partiels, quelques dynamiques fortes se dégagent et permettent de tirer plusieurs enseignements pour les deux dernières années du mandat de Joe Biden.
Entre plein-emploi et retour de l’inflation, redécoupage électoral et lois contre l’avortement, les élections de mi-mandat arrivent dans un contexte compliqué qui rend les résultats moins prévisibles.
Démocrates et Républicains affirment que la victoire du camp adverse aux midterms représentera tout simplement la fin de la démocratie américaine. Qu’est-ce qui explique un tel maximalisme ?
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En proposant la candidature à la Cour suprême de la progressiste noire Ketanji Brown Jackson, Joe Biden prend une décision dont les effets se feront encore sentir bien après la fin de son mandat.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump et ses soutiens entendent bien employer tous les moyens à leur disposition pour récupérer le pouvoir, notamment si le verdict des urnes en 2024 ne leur sourit pas.
Le nombre actuel des candidatures cataloguées comme de gauche résulte d’une incapacité de « petites et moyennes entreprises » politiques à s’adresser d’une seule voix intelligible aux citoyens.
Joe Biden n’a pas encore réussi à faire voter tous ses grands plans d’investissement, les blocages venant notamment de son propre camp. Un problème urgent : les élections de mi-mandat se rapprochent.
Joe Biden a mis en branle un ambitieux plan de relance qui vise à remettre l’économie sur les rails. La tâche consistant à réconcilier ses concitoyens sera peut-être encore plus compliquée…
Nicolas Gachon, Université Paul Valéry – Montpellier III
Avec l’ambitieuse relance économique de Joe Biden, le Parti démocrate semble revenir à ses principes d’avant le tournant vers le centre droit enclenché sous Bill Clinton il y a trente ans.
Une loi électorale controversée vient d’être adoptée en Géorgie. Les débats qui l’entourent reflètent le combat acharné que se livrent les deux grands partis pour peser sur les procédures de vote.
De Kamala Harris à Bernie Sanders, des voix se sont élevées durant la campagne pour un système de santé plus universel. Qu’attendre de l’administration Biden ?
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières