Face à l'épidémie, les États membres de l'UE ont privilégié l'action à l'échelon national. L'Union a toutefois un rôle majeur à jouer dans la situation actuelle, dont elle pourrait sortir renforcée.
La profonde défiance des Français vis-à-vis de l’Union européenne tient en bonne partie aux spécificités de la culture politique et économique de notre pays.
La crise actuelle cloue les avions au sol. Les États et les institutions de l’UE se portent donc au secours des compagnies aériennes européennes, mais ces aides s’accompagnent de nombreuses questions.
Xavier Richet, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La Chine avance posément ses pions dans les Balkans occidentaux dans le cadre de son projet dit des « Nouvelles routes de la soie », mais le ralentissement économique actuel pourrait changer la donne.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
L’impact de la crise du coronavirus sur les valeurs de solidarité des Européens pourrait rester assez faible car les crises ne sont pas les principales causes du changement de valeurs.
Le rétablissement des frontières entre la France et l’Allemagne ne contribue pas nécessairement à l’endiguement de la pandémie et présente plusieurs côtés négatifs.
Au-delà de l’Union européenne, l’Europe au sens large doit faire émerger un nouvel outil juridique, dédié aux droits humains écologiques, car la Cour de Strasbourg n’est pas en mesure d’y répondre.
Face aux ruptures de stocks et pénuries, il semble pertinent pour les entreprises de diversifier les sources d’approvisionnement et pour les États de consolider une politique commerciale régionale.
Alors que se dessinent les contours de la nouvelle PAC, retour sur la réforme agraire brésilienne, aujourd’hui paralysée par le gouvernement de Bolsonaro.
La Chine profite de la crise sanitaire pour avancer ses pions en Europe. Mais ses efforts pourraient bien avoir l’effet contraire à celui espéré à Pékin…
Les eurosceptiques critiquent la réaction de l’UE à la crise sanitaire et c’est bien normal, ils sont dans leur rôle ; mais pourquoi tant de pro-Européens leur emboîtent-ils le pas ?
Alexis Troude, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Candidate à l’UE depuis des années, la Serbie estime ne pas avoir suffisamment été aidée par Bruxelles lors de la crise sanitaire actuelle et se tourne vers la Chine.
La Chine semble bien partie pour rebondir malgré les difficultés économiques engendrées par la crise sanitaire. Pour l’UE et les États-Unis, c’est moins certain…
Dans des phases de relance économique, les ménages peuvent anticiper de futures hausses d’impôt et épargner, limitant les ainsi les effets sur la croissance.
La part des PIB consacrée à la relance économique s’annonce 2 à 10 fois plus importante que celle estimée nécessaire annuellement pour accélérer la transition socio-écologique.
Face à la propagation du virus, les États et les organisations supranationales ont opté pour des approches différentes à l’égard de leurs frontières respectives. Tour d’horizon.
La pandémie de Covid-19 incite les Européens à repenser leur rapport aux frontières. Face à la menace de la propagation de la maladie, la frontière doit-elle être un mur ou un filtre ?
Quel parallèle peut-on tracer entre la gestion par les pays de l’espace Schengen de la crise des migrants en 2015 et leur réaction à l’actuelle épidémie sanitaire ?
Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.