Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) est le principal centre français de recherche et d’expertise en économie internationale placé auprès du Premier ministre. Les analyses et études du CEPII contribuent au débat public et à la formulation des politiques économiques. Le CEPII renforce le dialogue entre chercheurs, décideurs de la sphère publique ou privée et acteurs de la société civile à travers l'organisation de nombreuses conférences.
La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure en matière de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Les perspectives de croissance post-Covid ont notamment été balayées par la guerre en Ukraine et la forte poussée inflationniste, ce qui confronte les décideurs à des choix délicats.
Une hausse d’un point de pourcentage de l’inflation aurait un effet positif sur le solde budgétaire après un an mais dégraderait le solde l’année suivante.
L’Union européenne a déjà adopté six paquets de mesures depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Désormais, les marges de manœuvre des Vingt-Sept se réduisent.
La contribution nette des immigrés au budget est généralement négative depuis 1979 mais ce déficit reste de faible ampleur, dans une fourchette de plus ou moins 0,5% du PIB.
Depuis 2021, les laboratoires pharmaceutiques ont l’obligation de stocker des médicaments et des initiatives visant à maintenir une production à forte valeur ajoutée sur le territoire émergent.
Le succès d'une réindustrialisation dépend d'une réflexion préalable sur les secteurs pour lesquels nous acceptons d’être dépendants, et pour lesquels nous souhaitons que les autres dépendent de nous.
Le projet de mécanisme d’ajustement carbone à la frontière (MACF) pourrait inciter des entreprises européennes à produire là où les normes environnementales sont moins contraignantes.
L’État dispose de leviers d’action financiers et fiscaux pour inciter les plus grandes entreprises à participer au retour d’une partie de la production sur le territoire national.
Fiscalité, politique industrielle, climat… Les choix politiques actuels diffèrent de plus en plus de ceux qui favorisent les échanges internationaux depuis les années 1980.
Le transport de marchandises contribue à hauteur de 7 % aux émissions mondiales de CO₂, mais la réduction de cette part entraînerait d’autres effets sur l’environnement.
La dépendance aux importations d’Asie de l’Est concerne un nombre relativement réduit de secteurs en France, comme les appareils électroniques, les équipements de transport ou encore le textile.
L’accord signé en octobre par 136 pays constitue un précédent historique dans la lutte contre l’évitement fiscal et les paradis fiscaux, mais cette initiative n’épuise pas le sujet pour autant.
Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
L’abondance de l’épargne au niveau mondial engendre une baisse des taux qui fait de la dette un outil privilégié pour aujourd’hui combler les déficits de demande.
Selon l’Agence fédérale du travail, l’Allemagne devrait accueillir 400 000 immigrés par an pour répondre aux besoins de main-d’œuvre dans des secteurs comme l’industrie ou l’artisanat.
La crise de la Covid-19 a remis sur la table la question de notre dépendance aux approvisionnements chinois. La correction de cette vulnérabilité exige une réponse à la fois nationale et européenne.