Institut de recherche sur les politiques, l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) a pour objectif d’élaborer et de partager des clés d’analyse et de compréhension des enjeux stratégiques du développement durable dans une perspective mondiale. Basé à Paris, l’Iddri accompagne les différents acteurs dans la réflexion sur la gouvernance mondiale des grands problèmes collectifs que sont la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, la sécurité alimentaire ou l’urbanisation et participe aux travaux sur la redéfinition des trajectoires de développement.
L’Iddri porte une attention toute particulière au développement de réseaux et de partenariats avec les pays émergents et les pays les plus exposés aux risques, de façon à mieux appréhender et partager différentes visions du développement durable et de la gouvernance. Afin de mener à bien son action, l’Iddri s’insère dans un réseau de partenaires issus des secteurs privé, académique, associatif ou public, en France, en Europe et dans le monde.
Institut indépendant, l’Iddri mobilise les moyens et les compétences pour diffuser les idées et les recherches scientifiques les plus pertinentes en amont des négociations et des décisions.
Ses travaux sont structurés transversalement autour de sept programmes thématiques : gouvernance, climat, biodiversité, océans et zones côtières, fabrique urbaine, agriculture et nouvelle prospérité.
Dans le cadre de son partenariat avec Sciences Po, de nombreux chercheurs de l’Iddri participent aux enseignements ainsi qu’au développement de programmes de recherche.
Le Parlement européen a examiné ces 3 et 4 avril un projet de résolution ambitieux sur les liens entre huile de palme et déforestation tropicale. Quels sont les enjeux de ce vote ?
Si l’on connaît bien l’abeille domestique, on compte plus de 20 000 espèces d’abeilles sauvages dans le monde ! Encore mal connues, elles sont pourtant essentielles aux écosystèmes.
Le 30 juin dernier, l’Union européenne décidait après des années d’âpres négociations d’interdire la pêche en eau profonde au-delà de 800 mètres. Retour sur cet accord historique.
L’impact environnemental des nouveaux modes de consommation collaborative est une question complexe dont la réponse n’est ni évidente, ni systématiquement positive.
Face au changement climatique, l’Accord de Paris encourage la mise en place d’un « objectif global d’adaptation ». Un projet qui réclame de nouvelles formes de collaboration et d’évaluation.
La bonne conservation de la biodiversité africaine passe par des usages non-agricoles des terres. La chasse sportive, sélective en régulée, en fait partie.
Désastreuse pour les écosystèmes marins, la pêche en eaux profondes fait l’objet de vifs débats à Bruxelles. Une nouvelle réglementation européenne encadrant cette pratique est attendue à l’été 2016.
Pour mettre au point une stratégie durable et s’imposer sur les marchés mondiaux, le modèle agricole français ne doit pas renoncer à ses valeurs environnementales et sociales.
Les négociations pour un accord international sur la haute mer débuteront le 28 mars 2016 à New York. Un rendez-vous crucial pour adapter le droit international aux nouveaux défis environnementaux.
On n’accorderait pas assez d’attention au monde maritime, à sa conservation, à son exploitation. Un rapide coup d’œil dans le rétroviseur du droit international nous dit pourtant le contraire.
Contrairement à ce qu’en disent ses détracteurs, la loi sur la biodiversité adoptée par le Sénat ce 26 janvier 2016, ne remet pas les clés de la nature aux entreprises.
Arme efficace contre la bétonnage du littoral pour ses défenseurs, frein au développement économique pour ses détracteurs, la loi Littoral suscite le débat depuis son adoption en janvier 1986.
Grand régulateur du climat, l’océan subira des dommages irréversibles si les États ne trouvent pas sur un accord permettant de limiter le réchauffement climatique en deça des 2 °C.