tag:theconversation.com,2011:/institutions/universidad-de-leon-3734/articlesUniversidad de León2024-03-27T16:51:59Ztag:theconversation.com,2011:article/2260752024-03-27T16:51:59Z2024-03-27T16:51:59ZDe quoi riait-on au Moyen Âge ?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/582568/original/file-20240311-30-2s8dtc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=4%2C28%2C1330%2C710&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Pontifical par Guillaume Durand (copié à Avignon vers 1357, marginalia ajoutés à la fin du siècle).</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://archive.org/details/MS143/page/n297/mode/1up?view=theater">París, Bibliothèque Sainte-Geneviève, Ms. 143, fol. 145v.</a></span></figcaption></figure><p>Les gens riaient-ils au Moyen Âge ? Pas facile à imaginer. Après tout, c’est bien connu : cette période historique était <a href="https://books.openedition.org/pur/107792">sale</a>, <a href="https://www.louvrelens.fr/mon-louvre-lens/moyen-age-et-couleur/">sombre</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=I3uCKA9I6f4">misogyne</a>, <a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/au-moyen-age-croyait-on-que-la-terre-etait-plate-5867779">platiste</a> ; globalement, c’est une époque effrayante. Cette croyance nous réconforte, nous permet de nous sentir supérieurs aux peuples du passé ou à d’autres cultures qui vivraient « encore au Moyen Âge »…</p>
<p>Donc, à cette époque où régnaient la peur, l’angoisse et la répression, le rire aurait même été condamné par l’Église, qui tenait les masses sous son emprise grâce à son pouvoir omnipotent.</p>
<p>Et pourtant, rien de tout cela n’est vrai. Si bien que le Moyen Âge est marqué par des formes d’humour qui sont encore subversives aujourd’hui.</p>
<h2>Les chansons d’Isabelle et de Ferdinand</h2>
<p>Dans la bibliothèque du Palais royal de Madrid se trouve un merveilleux livre (un « codex ») : le <a href="https://rbdigital.realbiblioteca.es/s/realbiblioteca/item/2396"><em>Cancionero musical de palacio</em></a>. Grâce à lui, nous pouvons connaître les paroles et la partition de centaines de chansons qui étaient jouées à la cour de la Reine Isabella I de Castille et du Roi Ferdinand II d’Aragon, les « Rois Catholiques » espagnols.</p>
<p>Plusieurs d’entre elles ont été composées par Juan del Enzina, né dans les terres de l’ancien royaume de León, qui deviendra prieur de la cathédrale de León. L’une des plus curieuses, intitulée « Si abrá en este baldrés », raconte comment trois jeunes femmes semblent manquer de cet objet mystérieux. « Est-ce qu’il y aura dans ce “baldrés” des manches pour nous trois ? », dit la chanson.</p>
<p>L’édition actuelle du dictionnaire de l’Académie royale d’Espagne répertorie encore le mot <em>baldrés</em> ou <em>baldés</em>, qu’elle définit comme une « peau de mouton tannée, douce et souple, utilisée surtout pour les gants ». Les versions antérieures ajoutaient, pudiquement, « et d’autres choses ».</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Page du Cancionero Musical de Palacio où est reproduit « Si abrá en este baldrés », avec des biffures ultérieures qui suppriment du texte toutes les occurrences des mots « pija » et « carajo »" src="https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=389&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=389&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=389&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=488&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=488&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=488&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Page du <em>Cancionero Musical de Palacio</em> dans laquelle est reproduit « Si abrá en este baldrés », avec des biffures ultérieures qui éliminent du texte toutes les occurrences des mots « pija » et « carajo », des termes familiers pour désigner le pénis.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://rbdigital.realbiblioteca.es/s/realbiblioteca/item/2396">Patrimonio Nacional, Real Biblioteca de Palacio</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Le XV<sup>e</sup> siècle étant un peu moins pudibond, nous pouvons apprendre la <a href="https://letraslibres.com/wp-content/uploads/2016/08/columnas-sheridan-esp_7.pdf">véritable nature de l’objet en question</a> grâce à un texte satirique anonyme connu sous le nom de <em>Coplas del provincial</em>. Il y demande sans détour « ce que vaut le <em>valdrés</em>/à défaut du corps d’un homme ».</p>
<p>On peut penser qu’un demi-millénaire plus tard, on ne chante plus de telles choses dans les cours royales. Ou, du moins, elles ne sont pas écrites. Au fil des siècles, nos oreilles semblent être devenues beaucoup plus sensibles au scandale que celles des monarques catholiques.</p>
<h2>Le rire du clergé</h2>
<p>À Paris, en 1414, une épidémie de coqueluche donna naissance à une chanson humoristique très appréciée des enfants qui se réunissaient en groupe pour faire les courses de l’après-midi. Son refrain était le suivant : <a href="https://www.studiahumanitatis.es/la-edad-media-impertinente-y-los-ninos-de-paris/">« Votre con tousse, commère, Votre con tousse, tousse »</a>.</p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Peinture représentant un bouffon riant au couronnement d’un roi" src="https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=926&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=926&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=926&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1163&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1163&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1163&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Fragment de « Comment Henry Curtmantle, fils de l’impératrice Mathilde, fut couronné roi d’Angleterre », par David Aubert, « Histoire abrégée des Empereurs » : Paris, BnF, Arsenal ms.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550069168/f102.item">gallica.bnf. fr/Bibliothèque nationale de France</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Il y a peu de choses plus humaines que ce recours au rire comme mécanisme libérateur face à la peur produite par une épidémie. Il est donc surprenant que, alors qu’un ecclésiastique de l’époque n’a pas hésité à reprendre ces mots mot pour mot dans sa chronique (connue sous le nom de <a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1029253"><em>Journal d’un bourgeois de Paris</em></a>), l’historien qui en a préparé une <a href="https://books.google.es/books/about/Journal_d_un_bourgeois_de_Paris.html?id=BsWGQgAACAAJ">édition</a> pour le grand public en 1990 s’est senti obligé de censurer le gros mot.</p>
<p>Un millénaire plus tôt, le 13 août 1099, <a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/petit-precis-d-histoire-a-l-usage-des-candidats/l-election-pontificale-au-moyen-age-8496293">l’élection papale</a> avait lieu dans la vénérable basilique romaine Saint-Clément du Latran. La cérémonie se déroulait devant les fresques, alors récentes, qui recouvraient les murs de l’église et racontaient les miracles du saint titulaire.</p>
<p>Dans l’une d’entre elles, située tout près de l’autel, le rire est à l’honneur. À la manière d’une bande dessinée moderne avec ses bulles, on peut voir différents personnages et les phrases qu’ils prononcent. L’effet comique vient du contraste entre les registres de langage : saint Clément parle solennellement en latin, et les païens qui tentent en vain de s’emparer de lui profèrent des insanités en langue vulgaire (leurs paroles sont d’ailleurs l’un des plus anciens témoignages écrits des langues italiques). Le chef des païens donne un ordre grossièrement réaliste, peut-être le plus hilarant des textes fondateurs d’une langue : <a href="https://historiasdelahistoria.com/2017/06/02/hijos-puta-tirad-primer-registro-escrito-lengua-vernacula-italiana">« Fili dele pute traite »</a> (« Fils de putains, traînez-les ! »).</p>
<p>La plaisanterie ne semble pas avoir déplu aux prélats réunis, puisqu’ils ont élu pape précisément le cardinal à la tête de la basilique, Raniero de Bleda, qui allait prendre le nom pontifical de Pascal II. Contrairement à nous, les gens du XI<sup>e</sup> siècle trouvaient de la place pour l’humour, même dans les affaires sacrées.</p>
<figure class="align-center ">
<img alt="Inscription de saint Clément, détail d’une fresque de la fin du XIᵉ siècle dans la basilique souterraine de San Clemente à Rome" src="https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=254&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=254&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=254&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=319&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=319&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=319&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption">Inscription de saint Clément, détail d’une fresque de la fin du XIᵉ siècle dans la basilique souterraine de San Clemente à Rome.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Affreschi della Basilica di San Clemente</span></span>
</figcaption>
</figure>
<h2>Ce n’est pas la faute du Moyen Âge</h2>
<p>En effet, la comédie était un élément essentiel de la culture médiévale dans toutes ses manifestations : art, littérature, musique, rituels, <a href="https://www.telerama.fr/sortir/au-moyen-age,-on-faisait-la-fete-un-jour-sur-trois,n6197588.php">coutumes</a>…</p>
<p>Bien sûr, le Moyen Âge, comme toute autre époque, a eu ses fanatiques, ses inquisiteurs, ses eunuques, ses prédicateurs au visage râblé et au cœur froid, ses ennemis du corps, du plaisir et de la joie. Mais tout au long de ces siècles, ils n’ont jamais cessé d’être une minorité, même au sein du clergé. En général, les intellectuels et le clergé du Moyen Âge s’en tenaient à l’opinion d’Aristote, <a href="https://fontesmediae.hypotheses.org/6254">pour qui le rire était un attribut humain essentiel</a>. C’est pourquoi, lorsqu’en l’an 1000, le moine Notker rédigea un livre de définitions à l’abbaye de Saint-Gall (dans l’actuelle Suisse), il ne trouva pas de meilleure définition de l’être humain que celle d’un <a href="https://the-orb.arlima.net/non_spec/missteps/ch10.html">« animal rationnel, mortel, capable de rire »</a>.</p>
<p>Ce n’est pas l’époque médiévale mais les époques ultérieures qui ont éradiqué le <a href="https://laliebrededurero.com/2022/01/02/el-carnaval-segun-mijail-bajtin/">carnaval</a>, les charivaris, la <a href="https://www.chartes.psl.eu/fr/positions-these/fete-fous-nord-france-xive-xvie-si%C3%A8cles">Fête des fous</a>, le <a href="https://africa.la-croix.com/quest-ce-que-le-rire-de-paques/">rire pascal</a> ou les farces de la veille de la Toussaint. La disparition de ces traditions humoristiques, comme la domestication des corps, est un phénomène beaucoup plus récent qu’on ne veut le croire.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/226075/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Raúl González González no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Non seulement le Moyen Âge n’était pas aussi horrible qu’on nous l’a fait croire, mais l’humour y était florissant !Raúl González González, Profesor de Historia Medieval, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2248252024-03-17T21:39:13Z2024-03-17T21:39:13Z¿De qué se reían en la Edad Media?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/580972/original/file-20240311-30-2s8dtc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=4%2C28%2C1330%2C710&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Pontifical de Guillaume Durand
(copiado en Aviñón c. 1357, marginalia añadidos a finales de siglo).
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://archive.org/details/MS143/page/n297/mode/1up?view=theater">París, Bibliothèque Sainte-Geneviève, Ms. 143, fol. 145v.</a></span></figcaption></figure><p>¿Reía la gente en la Edad Media? Probablemente muchos piensan que no. A fin de cuentas, somos carne de tópico: nuestro sentido común (ese “todo el mundo sabe que”) nos dice que la época era <a href="https://aticodeloslibros.com/index.php?id_product=319&controller=product">sucia</a>, <a href="https://theconversation.com/el-arte-medieval-no-es-oscuro-ni-barbaro-217699">oscura</a>, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=IeYeJIFcn9o">misógina</a>, <a href="https://revistas.uned.es/index.php/ETFIII/article/view/31115">terraplanista</a> y, en general, cualquier cosa que no nos guste. Que todo eso sea mentira es lo de menos, porque cumple una función: esa creencia nos reconforta, nos hace sentir superiores a las gentes del pasado o a otras culturas “que aún siguen en la Edad Media”, y eso basta.</p>
<p>Por eso, “todo el mundo sabe que” <a href="https://theconversation.com/por-que-la-edad-media-tiene-tan-mala-fama-186023">el Medievo era una época especialmente lúgubre</a>, donde reinaban el miedo, la angustia y la represión: supuestamente, la risa estaba incluso condenada por la Iglesia, que atenazaba con su poder omnímodo a las masas.</p>
<p>Y sin embargo, nada de eso es cierto. Hasta tal punto que los habitantes de la Edad Media real podían tomarse unas libertades para el humor que a ojos del presente resultan cuando menos chocantes. </p>
<h2>Las canciones de Isabel y Fernando</h2>
<p>En la biblioteca del Palacio Real de Madrid se conserva un libro (un “códice”) maravilloso: el <a href="https://rbdigital.realbiblioteca.es/s/realbiblioteca/item/2396"><em>Cancionero musical de palacio</em></a>. Gracias a él podemos conocer la letra y partitura de cientos de canciones que sonaban en la corte de Isabel y Fernando de Trastámara, los “Reyes Católicos” españoles. </p>
<p>No pocas de ellas fueron compuestas por Juan del Enzina, nacido en las tierras del viejo reino de León, que acabaría siendo prior de la catedral leonesa. Una de las más curiosas, titulada “Si abrá en este baldrés”, narra cómo a tres mozas parece quedárseles corto, en algún sentido, ese misterioso objeto. La edición actual del diccionario de la Real Academia Española conserva aún la voz <em>baldrés</em> o <em>baldés</em>, que define como “Piel de oveja curtida, suave y endeble, empleada especialmente para guantes”. Las versiones anteriores añadían, tímidamente, “y otras cosas”. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Página del _Cancionero Musical de Palacio_ en el que se reproduce 'Si abrá en este baldrés', con tachados posteriores que suprimen del texto todas las apariciones de las palabras 'pija' y 'carajo'." src="https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=389&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=389&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=389&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=488&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=488&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/580486/original/file-20240307-26-ufhjlb.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=488&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Página del <em>Cancionero Musical de Palacio</em> en el que se reproduce ‘Si abrá en este baldrés’, con tachados posteriores que suprimen del texto todas las apariciones de las palabras ‘pija’ y ‘carajo’.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://rbdigital.realbiblioteca.es/s/realbiblioteca/item/2396">Patrimonio Nacional, Real Biblioteca de Palacio</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Como el siglo XV era algo menos mojigato, podemos conocer <a href="https://letraslibres.com/wp-content/uploads/2016/08/columnas-sheridan-esp_7.pdf">la verdadera naturaleza del objeto en cuestión</a> gracias al anónimo texto satírico conocido como las <em>Coplas del provincial</em>. En él se preguntaba sin remilgos “a cómo vale el valdrés / por falta de cuerpo de hombre”. </p>
<p>Cabe sospechar que, medio milenio después, en las cortes reales ya no se cantan esas cosas. O, al menos, no se ponen por escrito. Con el correr de los siglos, nuestros oídos parecen haberse vuelto mucho más sensibles al escándalo que los de los Reyes Católicos.</p>
<h2>Las risas del clero</h2>
<p>En el París del año 1414, una epidemia de tos ferina dio pie a una canción humorística muy popular entre los niños que se reunían en cuadrillas para hacer los recados de la tarde. Su estribillo decía así: “<a href="https://www.studiahumanitatis.es/la-edad-media-impertinente-y-los-ninos-de-paris/">Vuestro coño tiene tos, comadre / Vuestro coño tiene tos, tiene tos</a>”. </p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Pintura que retrata a un bufón riéndose en la coronación de un rey." src="https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=926&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=926&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=926&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1163&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1163&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/580498/original/file-20240307-20-yxbbnq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1163&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Fragmento de ‘Cómo Enrique Curtmantle, hijo de la emperatriz Matilde, fue coronado rey de Inglaterra’, de David Aubert, ‘Histoire abrégée des Empereurs’: París, BnF, Arsenal ms.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550069168/f102.item">gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Pocas cosas hay más humanas que ese recurso a la risa como mecanismo liberador frente al miedo que produce una epidemia. Por eso sorprende que, mientras que un clérigo de la época no tuvo reparos en recoger estas palabras textualmente en su crónica (conocida como <a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1029253"><em>Diario de un burgués de París</em></a>), la historiadora que preparó en 1990 <a href="https://books.google.es/books/about/Journal_d_un_bourgeois_de_Paris.html?id=BsWGQgAACAAJ&redir_esc=y">una edición de la misma</a> para el gran público se sintiese obligada a censurar el vocablo malsonante.</p>
<p>Un milenio antes, el <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Elecci%C3%B3n_papal_de_1099">13 de agosto de 1099</a>, la elección papal se celebraba en esta ocasión en la venerable basílica romana de San Clemente de Letrán. La ceremonia tenía lugar a la vista de unos frescos entonces recientes que cubrían las paredes de la iglesia, en los que se narraban los milagros del santo titular. </p>
<p>En uno de ellos, situado muy cerca del altar, la risa cobra un especial protagonismo. A la manera de una viñeta de tebeo moderno con bocadillos, podemos ver allí a varios personajes acompañados de sus frases respectivas. El efecto cómico se produce por contraste: San Clemente se expresa solemnemente en latín, y los paganos que intentan apresarlo sin éxito dicen zafiedades en lengua vulgar (sus palabras son, de hecho, uno de los testimonios escritos más antiguos de los romances itálicos). El jefe de los paganos emite una orden crudamente realista, posiblemente el más hilarante de los textos fundacionales de una lengua: “<a href="https://historiasdelahistoria.com/2017/06/02/hijos-puta-tirad-primer-registro-escrito-lengua-vernacula-italiana">Fili dele pute traite</a>” (“¡Hijos de puta, arrastrad!”). </p>
<p>No parece que la broma disgustase a los prelados allí reunidos, ya que eligieron como papa precisamente al cardenal al frente de la basílica, Raniero de Bleda, quien adoptaría el nombre pontifical de Pascual II. A diferencia de nosotros, las gentes del siglo XI encontraban espacio para el sentido del humor incluso en los asuntos sagrados.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Inscripción de San Clemente, detalle de un fresco de finales del siglo XI en la basílica subterránea de San Clemente de Roma." src="https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=254&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=254&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=254&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=319&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=319&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/580502/original/file-20240307-18-fv2t6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=319&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Inscripción de San Clemente, detalle de un fresco de finales del siglo XI en la basílica subterránea de San Clemente de Roma.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Affreschi della Basílica di San Clemente</span></span>
</figcaption>
</figure>
<h2>La culpa no es del Medievo</h2>
<p>De hecho, la comicidad era un elemento esencial de la cultura medieval en todas sus manifestaciones: arte, literatura, música, rituales, <a href="http://scriptorium.com.ar/la-ciudad-y-la-fiesta-cultura-de-la-representacion-en-la-sociedad-medieval-siglos-xiii-xv/">costumbres</a>… </p>
<p>Claro que la Edad Media, como cualquier otra época, tuvo sus fanáticos, sus inquisidores, sus eunucos, sus predicadores de rostro enjuto y corazón helado, sus enemigos del cuerpo, el placer y la alegría. Pero a lo largo de aquellos siglos nunca dejaron de ser una minoría, incluso dentro del clero. En general, los intelectuales y los clérigos del Medievo se atenían a la opinión de Aristóteles, <a href="https://fontesmediae.hypotheses.org/6254">para quien la risa era un atributo humano esencial</a>. Por eso cuando, allá por el año 1000, el monje Notker escribía en la abadía de San Gall (en la actual Suiza) un libro de definiciones, no encontró otra mejor para el ser humano que la de “<a href="https://the-orb.arlima.net/non_spec/missteps/ch10.html">animal racional, mortal, capaz de reír</a>”.</p>
<p>No fueron los tiempos medievales sino otros posteriores los que erradicaron la <a href="https://laliebrededurero.com/2022/01/02/el-carnaval-segun-mijail-bajtin/">estación carnavalesca</a>, las cencerradas, la <a href="https://www.rtve.es/television/20230216/fiestas-locos-otros-festejos-demenciales-edad-media/2425187.shtml">fiesta de los locos</a>, la <a href="https://www.labrujulaverde.com/2015/10/la-costumbre-historica-del-risus-pascuales-cuando-el-sexo-estaba-presente-en-plena-misa">risa pascual</a> o las travesuras de la víspera de Todos los Santos. La anulación de la risa, como la doma de los cuerpos, es un fenómeno mucho más reciente de lo que nos gustaría creer. Tanto, que todavía está en marcha. Y a qué velocidad.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/224825/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Raúl González González no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>La Edad Media no solo no era tan horrible como nos han hecho creer. ¡Era divertida!Raúl González González, Profesor de Historia Medieval, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2224712024-03-14T17:54:51Z2024-03-14T17:54:51Z¿Un plátano con pulpa de kiwi? Que no se la cuelen con vídeos de injertos falsos<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/578911/original/file-20240229-17-ygysfp.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C124%2C3435%2C2152&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Un _platakiwi_.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/banana-kiwi-hybrid-45351391">Shutterstock / Moses Lundwerk</a></span></figcaption></figure><p>En los últimos años han proliferado en redes sociales vídeos que muestran combinaciones sorprendentes de plantas: sandías y berenjenas, plátanos con pulpa de kiwi, plátanos y berenjenas en una misma planta, árboles de aguacate que producen también manzanas, una misma planta con racimos de uvas y sandías, otra que además de sandías produce mangos… </p>
<p>Todas estas plantas crecen y se desarrollan a partir de increíbles combinaciones de frutos, cortados y sujetados (o no) entre sí por diversos materiales, como palillos o cintas, más la adición, en muchas ocasiones, de una <em>pócima secreta</em> basada en refrescos azucarados, gel de áloe y huevo de gallina. ¿Cómo es esto posible?</p>
<p>Se trata de burdas manipulaciones, pero estos vídeos pueden alcanzar millones de visualizaciones. Los “falsificadores” consiguen visitas, pero los espectadores solo obtienen desinformación. Si alguno lo intenta en casa, lo único que conseguirá será perder el tiempo.</p>
<h2>¿Cómo reconocer que un vídeo sobre injertos es falso?</h2>
<p>Estos vídeos suelen iniciarse con combinaciones singulares de los frutos de las plantas. No parten de lo que es característico de los injertos: no muestran un portainjerto (parte de la planta que aporta las raíces) y un vástago o injerto (que aporta la parte aérea).</p>
<p>Tampoco exponen estadios intermedios: señalan cómo se realiza el presunto injerto y después aparece, al cabo de unas semanas, el resultado final. En ciertos casos sí muestran algún tiempo intermedio para hacer más creíble el resultado.</p>
<p>Además, nunca enseñan cortes de las plantas donde se aprecie la conexión entre los vasos de ambas. Simplemente exhiben la combinación, de la cual salen dos tipos de frutos distintos. Por último, los frutos de la supuesta especie injertada aparecen grandes, de tamaño homogéneo y maduros, y nunca se aprecian flores.</p>
<p>Para que no nos engañen, lo importante es saber que los injertos reales <em>siempre</em>:</p>
<ul>
<li><p>Proceden de un portainjerto y de un vástago/injerto, aunque puede insertarse más de un vástago en el mismo portainjerto.</p></li>
<li><p>Se realizan entre los órganos vegetativos de la planta, casi siempre entre tallo y tallo.</p></li>
<li><p>Necesitan ciertos cuidados para que se forme la soldadura del callo de unión entre ambos segmentos de plantas, tales como sellado para evitar la deshidratación, condiciones de alta humedad y sujeciones para mantener la unión.</p></li>
</ul>
<p>Y <em>nunca</em>:</p>
<ul>
<li><p>Producen frutos con una combinación de características de los propios de portainjerto y púa. No existen, por tanto, frutos como el kiwi-plátano, un plátano que dentro tiene la pulpa del kiwi .</p></li>
<li><p>Se realizan combinando los frutos de las plantas.</p></li>
<li><p>Necesitan mejunjes a base de refrescos, huevos, gel de áloe, mahonesa u otros similares.</p></li>
</ul>
<p>Esto no significa que sean imposibles las combinaciones asombrosas entre plantas. La ciencia y arte de los injertos han avanzado mucho en los últimos años y así se han conseguido combinaciones sorprendentes de plantas como <a href="https://youtu.be/ik3l4U_17bI">el árbol de los cuarenta injertos</a>, <a href="https://www.canna.es/cultivalo_tu_mismo_tomtato">injertos que producen a la vez tomates y patatas</a> (Tomtato, lo llaman) y <a href="https://academic.oup.com/hr/article/doi/10.1093/hr/uhab056/6511820">petunias como portainjertos capaces de recibir injertos de multitud de especies</a>.</p>
<p>Como conclusión, aunque las posibilidades que ofrecen <a href="https://theconversation.com/plantas-quimera-arte-y-ciencia-de-los-injertos-175853">la ciencia y arte de los injertos</a> son sorprendentes, no podemos dejarnos engañar con los injertos falsos que aparecen en múltiples vídeos y que carecen de base biológica.</p>
<h2>Un test para comprobar lo que ha aprendido</h2>
<p>¿Se atreve a contestar este test después de leer este artículo? Se sorprenderá. </p>
<p><strong>Los siguientes enunciados, ¿son verdaderos o falsos?</strong> (vea las respuestas al final).</p>
<ol>
<li><p>Se ha patentado un protocolo que permite conseguir árboles de aguacate que producen también manzanas: los pomo-aguacateros, todo ello gracias a una cogerminación de sus semillas al combinar sus frutos.</p></li>
<li><p>Se ha conseguido injertar plantas de petunia con 17 especies de 8 familias diferentes, como berzas, crisantemos, coleos. Todo ello gracias a la gran habilidad de la especie para ser combinada con otra.</p></li>
<li><p>Se ha obtenido mediante el injerto de plantas de kiwi en plantas de plátano, plátanos con pulpa de kiwi.</p></li>
<li><p>Se ha patentado un injerto que produce a la vez patatas y tomates, al cual se ha llamado “Tomtato”. La parte de arriba (vástago) produce los tomates y la parte de abajo (portainjerto) produce las patatas.</p></li>
<li><p>En Estados Unidos existe un árbol <em>Frankestein</em>, con múltiples injertos en distintas ramas, que produce hasta 40 tipos de frutas.</p></li>
<li><p>Es necesario utilizar pasta de dientes para mantener unidas las mitades de dos frutas (manzana y naranja) de modo que estas puedan originar un árbol capaz de producir frutas de los dos tipos.</p></li>
</ol>
<p><strong>Respuestas:</strong></p>
<ol>
<li><p>Falso. ¡Más falso que un billete de 15 euros! Nunca se ha descrito una cogerminación semejante.</p></li>
<li><p>Verdadero. Así lo muestra este <a href="https://academic.oup.com/hr/article/doi/10.1093/hr/uhab056/6511820">artículo</a>.</p></li>
<li><p>Falso. Para conseguir una foto semejante, solo hace falta habilidad para vaciar un trozo de pulpa de plátano y sustituirla por pulpa de kiwi.</p></li>
<li><p>Verdadero. Las plantas de <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Tomtato">Tomtato</a> proceden de un portainjerto de patata y un vástago de tomate. Fueron comercializadas ya en Reino Unido en 2013 por la empresa Thompson & Morgan.</p></li>
<li><p>Verdadero. Se llama «el árbol de los 40 frutos» y en realidad no es uno solo, sino un conjunto de ellos, que producen por injerto múltiples frutos de hueso, como melocotones, cerezas, almendras, ciruelas, etc.</p></li>
<li><p>Falso. La pasta de dientes resulta muy llamativa, pero no se ha demostrado que ayude a crecer las plantas.</p></li>
</ol><img src="https://counter.theconversation.com/content/222471/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.</span></em></p>En los últimos años han proliferado en redes sociales vídeos que muestran combinaciones sorprendentes de plantas. Aunque la ciencia de los injertos ha avanzado mucho, se trata de contenidos virales completamente falsos.José Luis Acebes Arranz, Catedrático de Fisiología Vegetal, Universidad de LeónCarlos Frey, Investigador en Fisiología Vegetal, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1991902024-02-29T17:52:47Z2024-02-29T17:52:47ZLa importancia del apoyo social durante el embarazo<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/578614/original/file-20240228-27-3dnhb9.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=99%2C77%2C7249%2C4825&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption"></span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/smiling-multicultural-girlfriends-happy-pregnant-woman-1636158040">LightField Studios / Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Soy <a href="https://www.internationalmidwives.org/">matrona</a>, pero no atiendo partos. <a href="https://theconversation.com/mas-alla-del-parto-asi-cuidan-las-matronas-la-salud-de-las-mujeres-219745">No todas las matronas atendemos partos</a>: algunas investigamos. Yo, concretamente, me dedico a estudiar cómo mejorar la salud de las mujeres embarazadas. </p>
<p>Mi trabajo consiste en analizar la influencia del estrés, la ansiedad y el miedo en la salud de las mujeres gestantes y ver el impacto de la <a href="https://dle.rae.es/resiliencia?m=form">resiliencia</a> y el apoyo social en esa salud.
Todo esto está muy estudiado en la población general, pero las embarazadas son un grupo muy especial y realmente poco analizado.</p>
<h2>Estar embarazada en la pandemia fue especialmente duro</h2>
<p>Desde que la covid-19 entró en nuestras vidas, la incertidumbre se volvió una compañera de viaje para muchos de nosotros. En el caso de las mujeres embarazadas, esta compañera fue especialmente odiosa, pesada y dura de soportar. </p>
<p>Ya no solo tenían que estar preocupadas por la salud propia y la del bebé: también les afectaba la combinación de las restricciones sociales y la falta de apoyo, que puede elevarles los niveles de ansiedad y estrés. Sabíamos que podía pasar: <a href="https://theconversation.com/quince-virus-que-han-cambiado-la-historia-de-la-humanidad-149031">no ha sido la primera pandemia que ha sufrido la humanidad</a>.</p>
<p>Para comprender mejor esta situación, varios investigadores del grupo <a href="https://www.salbis.es/">SALBIS</a> de la Universidad de León <a href="https://doi.org/10.3389/fpsyt.2023.1166882">nos sumergimos en la experiencia de las mujeres embarazadas en la provincia leonesa durante la pandemia</a>. No fue nada fácil empezar, por la falta de tiempo de las embrazadas y los profesionales. Sin olvidar que el coronavirus andaba pululando a nuestro alrededor. </p>
<p>La solución nos la dieron las nuevas tecnologías. Parecía la única opción posible para explorar con detenimiento, más allá de un contacto fugaz en la consulta, las necesidades y el estado emocional de las gestantes. Esas mujeres eran las mismas que hasta hacía unos días hacían cola en las consultas de los especialistas esperando su turno con alegría y felicidad por su situación. </p>
<h2>Altos niveles de estrés y miedo a lo desconocido</h2>
<p>Nos asociamos con mujeres que asistieron a consultas de obstetricia durante el primer trimestre de gestación y utilizamos cuestionarios para evaluar su ansiedad relacionada con el embarazo, su percepción de estrés y el nivel de apoyo social que recibían. Se les enviaba un mensaje con los cuestionarios por WhatsApp o por correo electrónico para que contestaran desde su casa, con una muy buena acogida.</p>
<p>Así pudimos observar que las participantes experimentaban unos altísimos niveles de <a href="https://www.mdpi.com/2227-9032/10/5/791">ansiedad</a>, estrés y miedo a lo desconocido. Fue sorprendente comprobar que consideraran desconocido algo como un parto, que se estudia en el colegio y está documentado en <a href="https://youtu.be/jAtqgV9Ovjc">vídeos</a> al alcance de un clic.</p>
<p>Además, las mujeres que vivían su primer embarazo mostraron más miedo al parto, aunque menos temor por la integridad del bebé que quienes ya habían estado embarazadas. Curioso, ¿no?</p>
<p>Adicionalmente, descubrimos que cuanto más apoyo social percibían las mujeres, menos estrés experimentaban, y al contrario. Estos resultados subrayan la importancia de dicho apoyo durante el embarazo, especialmente en tiempos de crisis como la pandemia de covid-19. </p>
<p>Hasta ahora no había mencionado a las parejas de las gestantes, pero no es por casualidad. Durante los meses más duros de la pandemia, los acompañantes estuvieron vetados tanto en las consultas como en los hospitales. La persona más importante para una embarazada, quien la acompaña en la vida, no estaba, privando a las gestantes de su fuente primaria de apoyo en esas circunstancias.</p>
<p>En conclusión, las mujeres con mejores redes de apoyo y con más resiliencia estaban menos estresadas y menos ansiosas. Tenían mucho miedo al parto, pero permanecían relativamente tranquilas. De todos modos, ¿cómo es que temían tanto al parto? Y todo esto en el primer trimestre, ¿qué pasaría según avanzara la gestación?</p>
<h2>Las redes de apoyo funcionan</h2>
<p>La incertidumbre generada por la pandemia creó un entorno desafiante para las mujeres embarazadas. La falta de certezas, el distanciamiento social y las preocupaciones sobre la salud contribuyeron significativamente a los niveles de ansiedad y estrés. Sin embargo, nuestros hallazgos sugieren que el apoyo social puede ser un factor protector clave en su salud mental.</p>
<p>Todo esto nos hizo pensar que igual le estamos dando poca importancia al apoyo social. Quiero creer que hemos aprendido de nuestros errores: las mujeres gestantes no solo necesitan un buen sistema de salud que les de una amplia cobertura sanitaria, con buenos profesionales, sino también un colchón afectivo y emocional. Que tengan quien las ayude, las comprenda y les proporcione apoyo ante los desafíos de la maternidad.</p>
<p>La conclusión de todo esto sería que es crucial reconocer y abordar las necesidades específicas de las embarazadas. Fortalecer las redes de apoyo social y proporcionar recursos para manejar el estrés pueden ser medidas fundamentales para garantizar su bienestar emocional y promover un embarazo saludable en medio de la incertidumbre.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/199190/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Rubén García Fernández no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Un estudio realizado por investigadores de la Universidad de León durante la pandemia revela que las redes de apoyo son fundamentales para reducir los niveles de miedo y ansiedad en las embarazadas.Rubén García Fernández, Ayudante Área de Enfermería, Departamento Enfermería y Fisioterapia. Facultad Ciencias de la Salud., Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2208032024-01-17T13:37:51Z2024-01-17T13:37:51ZChallenging medieval art’s dark, gloomy reputation<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/568430/original/file-20231114-15-xtz1t7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=4%2C8%2C2687%2C1786&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">The interior of Sainte-Chapelle, a Gothic chapel in Paris.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/paris-france-october-16-2017-interior-747335830">SIAATH/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>The Middle Ages began with the rise of Christianity in Western Europe in the 4th century, and went up to the period of Gothic art from the 13th to the 15th centuries. It is a era that is typically imagined in cinema, television, literature and Romantic paintings as dark and sinister, plagued by the diseases that ravaged Europe, with filthy, unhealthy cities and buildings. </p>
<p>This can be seen in both the novel and film <a href="https://www.filmaffinity.com/uk/film288865.html">The Name of the Rose</a>, where the buildings are drab and chilly. Similarly in the series <a href="https://www.filmaffinity.com/us/film874956.html">Game of Thrones</a> – set in a fictionalised world that draws heavily on the medieval period – war, violence and death dominate society.</p>
<p>Even in drama series <a href="https://www.filmaffinity.com/uk/film813456.html">The Pillars of the Earth</a>, romanesque buildings were taken as examples of harsh, grim architecture. The Middle Ages have always been characterised by muddy streets, cold palaces, rough stone walls, and an overall atmosphere of depression.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="The interior of a stone building, with winding stairs." src="https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=341&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=341&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=341&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=429&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=429&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=429&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Video still from The Name of the Rose, a film adaptation by Jean-Jaques Annaud of the novel by Umberto Eco.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://m.imdb.com/title/tt0091605/mediaviewer/rm3150524160/">IMDB</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>However, research by Medieval scholars in recent decades – combined with new digital reconstruction techniques – has shattered these myths, presenting us with a wholly different picture. Thanks to the study of written sources, archaeological sources and, above all, physical objects and buildings, a startlingly colourful panorama is beginning to appear. </p>
<h2>Glimpses into the High Middle Ages</h2>
<p>Most experts consider medieval art and architecture to have emerged in the 4th century. In many cases, buildings that have survived to the present day are heavily modified, or even ruined. </p>
<p>Experts have reconstructed, for example, <a href="https://parpatrimonioytecnologia.wordpress.com/2022/06/06/reconstruccion-virtual-en-3d-de-la-basilica-constantiniana-de-san-pedro-del-vaticano-roma-s-iv/">Old Saint Peter’s basilica, erected in the Vatican City by Emperor Constantine</a>, which has since been demolished and replaced with the building that stands there today. The data found by historical researchers was used to create a virtual model of the building. </p>
<figure>
<iframe width="440" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/fRy589oQ_zM?wmode=transparent&start=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe>
<figcaption><span class="caption">3D virtual reconstruction of Emperor Constantine’s basilica at Sain’t Peter’s, the Vatican, Rome. (s. IV)</span></figcaption>
</figure>
<p>Inside, it was filled with colour. It was airy and bright thanks to large windows, and the fixtures were sumptuous, showing off slender proportions in its columns. The building, with its marble, mosaics, textiles, and other elements, dispels the myth that medieval architecture is dark and sinister. In fact, many buildings of the early Middle Ages were painted in bright colours, though the passage of time has erased these fragile murals. </p>
<p>These reconstructions are not some exaggerated fantasy for a mass audience, but the fruit of years of documentation work by scholars.</p>
<p>The monastery churches, basilicas and cathedrals of these periods were not dreary, nor were their walls frigid, bare stone. Even when buildings have completely disappeared, <a href="https://parpatrimonioytecnologia.wordpress.com/2023/05/04/reconstruccion-virtual-en-3d-del-presbiterio-romanico-de-la-antigua-catedral-de-girona/">work such as that on the Romanesque cathedral of Gerona, in Catalonia (Spain)</a> has created a splendid image of its interior, where everything shone: the painted walls, the gold and silver canopies, the rich fabrics, and the candles and tapers that illuminated every nook and cranny.</p>
<p><div data-react-class="Tweet" data-react-props="{"tweetId":"1654426083284901889"}"></div></p>
<h2>Gothic cathedrals and light</h2>
<p>Large Gothic cathedrals are often depicted as dark, unsettling spaces. This is the way Notre Dame Cathedral, in Paris, is presented in Victor Hugo’s 1831 novel <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/The_Hunchback_of_Notre-Dame">The Hunchback of Notre Dame</a>, as well as in the <a href="https://www.filmaffinity.com/uk/film428225.html">1996 Disney film</a> of the same name.</p>
<p>This image could not, however, be any further from the truth. The technical prowess involved in many buildings erected between the 12th and 15th centuries allowed for the presence of large stained glass windows. These cast shimmering beams of light inside, which caressed the buildings’ walls, pillars and furnishings. The light inside Gothic temples generated an atmosphere that enhanced the spiritual experience of the faithful, and aimed to bring them closer to God. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="The interior of a cathedral, with stained glass windows illuminating the nave." src="https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">The interior of the cathedral of Santa María de Regla in León.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/leon-spain-july-15-2013-interior-389135920">Madrugada Verde / Shutterstock</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>A lot of the furniture from these buildings has long since disappeared, but <a href="https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=5715110">the conscientious studies of researchers such as Fernando Gutiérrez Baños</a> have allowed us to visualise what the altarpieces and tabernacles of these spaces were like. This was achieved through digital reconstruction, and by rebuilding lost or destroyed elements.</p>
<p>Textiles and tapestries covered walls, floors and altars, giving an almost luxurious air to these spaces of worship. Many of these, however, were sadly lost to fires, damp or robberies.</p>
<h2>Spaces filled with colour</h2>
<p>The great Gothic cathedrals of France – including Notre-Dame in Paris and Amiens cathedral – have been extensively researched by Stephen Murray and Andrew Tallon, who have made use of <a href="https://mcid.mcah.columbia.edu/art-atlas/mapping-gothic/paris-cathedrale-notre-dame">laser and structural analysis techniques</a>. Their studies have played a key role in determining how these churches should be restored, especially in the case of Notre Dame, which was badly damaged by fire in April 2019. </p>
<p>Today we know that medieval art was colourful and lively. This much is clear from <a href="https://www.researchgate.net/figure/Polychromie-du-portail-de-la-cathedrale-dAmiens_fig1_278634747">the colour restoration of the Amiens cathedral façade</a>, with striking reds and blues applied to the sculptures. The application of 3D rendering techniques to the architecture and art of the Middle Ages is a very useful tool in gaining a better understanding of the past. </p>
<p>However, if the aim is to create images close to the initial state of the works, this must always be accompanied by careful studies of documentary sources, archaeology and the artistic works themselves. When that goal is achieved, medieval art, full of clarity, colour and light, reveals itself to us.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/220803/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.</span></em></p>The Middle Ages are often portrayed as dark and dirty. New research is revealing that it was, in fact, a period filled with light and colour.José Alberto Moráis Morán, Profesor Titular de Universidad, Universidad de LeónMaría Dolores Teijeira Pablos, Catedrática de Historia del Arte, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2207852024-01-15T17:25:27Z2024-01-15T17:25:27ZDe la euforia a la preocupación: los verdaderos riesgos de las bebidas energéticas<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/568941/original/file-20240111-21-w0ged2.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=35%2C26%2C5955%2C3961&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/cyber-sport-professional-cybersport-player-training-1910435254">Arsenii Palivoda / Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Hoy es difícil encontrar a alguien que no sepa qué producto “te da alas”. La publicidad de las bebidas energéticas está volando alto desde hace mucho tiempo, y es frecuente verla en eventos deportivos, culturales o en la televisión. </p>
<p>Además, durante las últimas semanas, hemos escuchado en España nuevas propuestas sobre la regulación legal de estas bebidas por parte del <a href="https://efeagro.com/bebidas-energeticas-menores-marco-estatal/">Ministerio de Sanidad</a> o la <a href="https://efeagro.com/consumo-bebidas-energeticas-debate/">Xunta de Galicia</a>, que publicó el pasado mes de noviembre un anteproyecto de ley para prohibir su venta a menores.</p>
<p>Pero ¿qué efectos tienen sobre la salud? ¿Por qué preocupa tanto que las tomen los adolescentes?</p>
<h2>Un consumo muy extendido</h2>
<p>Las bebidas energéticas son bebidas no alcohólicas que contienen cafeína, taurina, azúcar, vitaminas y otros ingredientes. Ofrecen al consumidor la posibilidad de mejorar el rendimiento e incrementar la energía. Desde su aparición en 1987, su producción ha crecido exponencialmente, y se calcula que su <a href="https://es.statista.com/estadisticas/1422612/tamano-del-mercado-mundial-de-bebidas-energeticas-y-deportivas/">valor en el mercado</a> supera los 100 000 millones de dólares.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=450&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=450&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=450&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=566&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=566&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/568940/original/file-20240111-29-e9qlg8.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=566&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Lineal de supermercado con bebidas energéticas.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/liverpool-ns-can-september-15-2022-2206037339">Patrick Hatt / Shutterstock</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Los últimos datos epidemiológicos recogidos en la <a href="https://pnsd.sanidad.gob.es/profesionales/publicaciones/catalogo/catalogoPNSD/publicaciones/pdf/2023_OEDA_InformePilotoESTUDES_1y2_ESO.pdf">encuesta ESTUDES de 2023</a> indican que el 37,7 % de los adolescentes españoles entre 12 y 13 años, así como el 47,7 % de los individuos entre 14 y 18, han consumido alguna bebida energética en el último mes. Además, el 10,2 % de los menores de entre 12 y 13 años, y el 19,5 % entre 14 y 18 años, las han combinado con alcohol. Estas prevalencias son las más altas desde 2016, año en el que se empezó a analizar su consumo.</p>
<h2>Múltiples efectos sobre la salud</h2>
<p>El ingrediente que ha generado más debate es la <a href="https://theconversation.com/es/topics/cafeina-64492">cafeína</a>. Las bebidas energéticas contienen entre 290 y 430 mg por litro, dependiendo de la marca. Es una sustancia adictiva que produce dependencia y tolerancia, y, por lo tanto, un síndrome de abstinencia al reducir o eliminar su consumo. </p>
<p>Las <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691517301709?ref=pdf_download&fr=RR-2&rr=843713a3694c218f">recomendaciones</a> indican que consumir más de 400 mg diarios de cafeína tiene efectos perjudiciales para la salud en los adultos. Aunque en niños y adolescentes no están claros los niveles seguros, no se aconseja tomar más de 2,5 mg por cada kilo de peso al día. </p>
<p>Un consumo excesivo de esta sustancia estimulante conlleva importantes efectos negativos en la salud, como problemas cardiovasculares, endocrinos, digestivos, y problemas de salud mental, como depresión, ansiedad o insomnio.</p>
<p>La cafeína, el azúcar y la taurina han sido ampliamente estudiadas. Sin embargo, los efectos derivados del consumo de bebidas energéticas no pueden atribuirse a la suma de sus ingredientes, ya que existe la posibilidad de que se genere un efecto adicional derivado de la combinación de sus componentes. </p>
<p>Tomar estos productos tiene un impacto sobre la <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5583516/pdf/fpubh-05-00225.pdf">salud física</a>, afectando a pulmones, hígado y riñones, así como al sistema cardiovascular, endocrino y reproductivo. Además, se relaciona con problemas de <a href="https://link.springer.com/content/pdf/10.1007/s00431-021-04322-6.pdf">salud mental</a>, lo que incluye estrés, ansiedad, ideación suicida y problemas de sueño. Y por si fuera poco, se ha vinculado a conductas como no usar cinturón de seguridad, realizar prácticas sexuales de riesgo o <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7246708/pdf/ijerph-17-03110.pdf">consumir drogas legales e ilegales</a>. </p>
<h2>La fatídica mezcla con alcohol</h2>
<p>Una de las prácticas más peligrosas es la <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5901036/pdf/HUP-33-na.pdf">combinación con bebidas alcohólicas</a>. Las bebidas energéticas camuflan los efectos de intoxicación del alcohol (falta de coordinación motora, incremento de los tiempos de reacción, somnolencia…), dando lugar a una falsa percepción de control. </p>
<p>Esto se traduce en una mayor ingesta de alcohol, más riesgo de sufrir coma etílico y otras consecuencias no deseadas, como accidentes de tráfico. Además, puede producir efectos dañinos a largo plazo en el hígado o el sistema cardiovascular.</p>
<h2>El papel de la publicidad</h2>
<p>Hay dos cuestiones fundamentales en la prevención de cualquier conducta adictiva: la percepción de riesgo y la accesibilidad o disponibilidad.</p>
<p>Las bebidas energéticas tienen una baja percepción de riesgo, es decir, están socialmente aceptadas entre los jóvenes. Es fundamental promover una mirada crítica. Realizar campañas informativas sobre las consecuencias de su consumo y poner en práctica programas de prevención son opciones factibles y efectivas para concienciar sobre los peligros que acarrean.</p>
<p>Además, la publicidad de estos productos está presente en numerosos contextos relacionados con los jóvenes –como eventos deportivos– o asociada a personas de relevancia pública (por ejemplo, <em>streamers</em>). La exaltación de los potenciales efectos beneficiosos de su consumo <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29151382/">se dirige especialmente a niños y adolescentes</a>.</p>
<p>En definitiva, la publicidad conlleva una normalización del uso y abuso de estas bebidas. Esto justifica la importancia de regular la publicidad, el patrocinio y la promoción de las bebidas energéticas.</p>
<h2>Cualquiera puede comprarlas</h2>
<p>En cuanto a la accesibilidad, la compraventa de las bebidas energéticas no está regulada en España: no hay restricciones sobre qué personas las pueden comprar o en qué lugares y condiciones se pueden vender. Por ello, se propone establecer una edad mínima para poder adquirirlas, restringir los puntos de venta y aumentar su precio. Países como <a href="https://www.energydrinkseurope.org/regulation/eu-and-self-regulation/">Alemania, Letonia o Suiza</a> sí han implantado medidas para reducir su consumo en los menores.</p>
<p>En definitiva, la popularidad de este tipo de bebidas entre los jóvenes y adolescentes ha alertado a la comunidad científica. No solo por su <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/add.16390">elevada prevalencia</a>, sino también por su consumo combinado con alcohol, su regulación laxa, su alta accesibilidad y su baja percepción de riesgo. Es necesario desarrollar medidas preventivas y legislativas para ponerle freno.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/220785/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Gema Aonso-Diego recibe fondos del Ministerio de Ciencia (MCIU/AEI/10.13039/501100011033) y de la Unión Europea NextGenerationEU/PRTR (ref.: JDC2022-048311-I).</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Andrea Krotter Díaz recibe fondos del Gobierno del Principado de Asturias (Programa "Severo Ochoa" para la formación en investigación y docencia del Principado de Asturias; referencia: PA-21-PF-BP20-015)</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Ángel García Pérez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>La preocupación por los efectos de estas bebidas cada vez más populares entre jóvenes y adolescentes va en aumento. ¿Esta justificada?Gema Aonso-Diego, Docente e investigadora, Universidad de DeustoAndrea Krotter Díaz, Psicóloga sanitaria e investigadora predoctoral en la Unidad Clínica de Conductas Adictivas, Universidad de OviedoÁngel García Pérez, Docente e investigador en Psicología, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2200122024-01-02T20:57:29Z2024-01-02T20:57:29ZEl reto de profesionalizar la salud pública<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/567222/original/file-20231222-23-4wh73q.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=171%2C60%2C6538%2C4406&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/closeup-doctor-holding-protection-shield-medical-1366923377">Natali _ Mis/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Somos profesionales de la salud pública, aunque nuestras familias siguen sin saber a qué nos dedicamos. No es lo contrario de la salud privada: es la salud de y para toda la población. Dada la complejidad que esta definición entraña y la confusión semántica inherente al adjetivo “público”, los profesionales de la salud pública nos enfrentamos con frecuencia al reto de tener que justificar nuestra existencia. </p>
<p>Pensábamos que la pandemia de la COVID-19 ayudaría a visibilizar nuestra labor y, en lugar de eso, ahora nos confunden con microbiólogos, internistas, telefonistas, políticos, activistas provacunas o incluso detectives.</p>
<h2>Salud no es solo ausencia de enfermedad</h2>
<p>¿Por qué resulta tan difícil definir nuestro trabajo? Para dar respuesta a esta pregunta, empecemos revisando conceptos. La Salud Pública se encarga de proteger y promover la salud, así como de prevenir la enfermedad y sus complicaciones a nivel poblacional. Pero… ¿de qué hablamos cuando hablamos de salud? Según la <a href="https://www.who.int/publications/i/item/WHO-EURO-1978-3938-43697-61471">Declaración de Alma Ata (1978)</a>, es “el estado de completo bienestar físico, mental y social, y no sólo la ausencia de afecciones o enfermedades”. </p>
<p>Si en una zona concreta de su pueblo o ciudad se está concentrando un elevado número de casos de cáncer, en su barrio no hay zonas verdes o tiene un peor estado de salud debido a su orientación sexual, género o nivel social, se enfrenta un problema de salud pública. Así que sí, nos dedicamos a mucho más que al virus de turno.</p>
<p>Los métodos y estrategias para resolver los problemas de salud pública abogan por enfoques significativamente diferentes al de curar una enfermedad. Nuestras estrategias están basadas en los “<a href="https://www.who.int/publications/i/item/9789240038349">determinantes de la salud</a>”, el conjunto de factores personales, sociales, económicos y ambientales que determinan la esperanza y calidad de vida de los individuos y poblaciones. </p>
<h2>La salud mental, el cambio climático y otros retos contemporáneos</h2>
<p>Dado que las condiciones que influyen en la salud son múltiples e interaccionan, es una ardua tarea que sólo puede ser afrontada desde la interdisciplinariedad, la multisectorialidad, la profesionalización, la colaboración y la ciencia. Más allá del color del gobierno de cada momento. Esto implica que la salud pública sea dinámica y se enfrente a continuos desafíos, como recientemente ha puesto de manifiesto la pandemia de COVID-19, el aumento de carga de enfermedad por salud mental, el crecimiento de las desigualdades sociales en salud, el cambio climático, el impacto de las redes sociales o la resistencia a los antibióticos. </p>
<p>Aunque suene lógico y necesario, este enfoque no se adquiere de la nada; requiere de formación y entrenamiento. El origen importa menos. Los salubristas hemos estudiado carreras de ciencias biomédicas (medicina, enfermería, psicología, veterinaria, farmacia, biología, etc.), pero también procedemos de ciencias sociales (antropología, sociología, economía, etc.) y otras tantas (bioestadística, bioinformática, ciencias ambientales, etc.). </p>
<h2>Una profesión infravalorada</h2>
<p>Aunque vengamos de ramas tan diversas, trabajamos en equipo ante retos comunes; o, al menos, lo intentamos. Porque no es fácil trabajar en salud pública. En España, el perfil profesional no está liberalizado: la <a href="https://www.boe.es/buscar/act.php?id=BOE-A-2003-21340">Ley de profesiones sanitarias</a> condiciona que profesionales no sanitarios no puedan acceder a las plazas de salud pública.</p>
<p>Además, en la mayor parte de convocatorias no existen requisitos concretos, ni se valora la trayectoria formativa ni laboral de un salubrista. Y por si fuera poco, una vez dentro, es raro que exista una carrera profesional o que se valoren nuestros méritos, lo que suele traducirse en salarios no competitivos o en desgaste laboral. Más aún cuando los resultados de nuestras actividades sólo pueden evaluarse, mayoritariamente, a largo plazo. </p>
<p>Por todo ello, es una profesión infravalorada en España y, como dicen algunos colegas, sólo se acuerdan de nosotros cuando hay un “marrón” que resolver. Parece lógico que para trabajar como cardiólogo/a se necesite haber realizado la especialidad en cardiología. Entonces, ¿por qué no se pide una formación específica para presentarse a una oferta laboral en salud pública?</p>
<p>Conscientes de estas debilidades y carencias, desde hace años se viene discutiendo la necesidad de reformar las políticas y estructuras que amparan nuestra profesión. Homogeneizar la formación y definir un perfil profesional claro ayudaría a estructurar diversas funciones poco conocidas de la salud pública, como la detección de desigualdades sociales y/o grupos vulnerables, la promoción de estilos de vida saludables, la optimización de recursos públicos y la integración de políticas sectoriales para una mayor efectividad. También permitiría la integración de múltiples profesionales en este campo tan necesario.</p>
<h2>El futuro de la salud pública en España</h2>
<p>En estos tiempos pospandémicos de reflexión y recuperación de la credibilidad en nuestras instituciones, nuestra sociedad es cada vez más consciente de que estar saludable no es lo contrario de estar enferma. Soplan vientos de esperanza. La reciente <a href="https://www.sanidad.gob.es/ciudadanos/pdf/Estrategia_de_Salud_Publica_2022___Pendiente_de_NIPO.pdf">Estrategia de Salud Pública del Ministerio de Sanidad</a> (2022) rescata la <a href="https://www.boe.es/buscar/act.php?id=BOE-A-2011-15623">Ley General de Salud Pública</a> (2011), estancada en los tránsitos políticos del devenir de España.</p>
<hr>
<p>
<em>
<strong>
Leer más:
<a href="https://theconversation.com/de-que-depende-que-las-campanas-de-prevencion-de-salud-funcionen-o-no-198314">De qué depende que las campañas de prevención de salud funcionen (o no)</a>
</strong>
</em>
</p>
<hr>
<p>Otro tema candente es <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35120795/">la creación de una Agencia Estatal de Salud Pública</a>. La profesionalización adecuada en este ámbito es indispensable para mejorar y garantizar nuestra salud, y constituye una herramienta para optimizar los recursos públicos necesarios para ello. No abordar estos desafíos podría resultar en la ineficacia (e ineficiencia) de las políticas públicas.</p>
<p>Desde la Sociedad Española de Epidemiología estamos trabajando para que este desafío sea una realidad. Tal como se define en el <a href="https://app.congreso.es/consti/constitucion/indice/titulos/articulos.jsp?ini=43&tipo=2">artículo 43 de la Constitución Española</a>, todos tenemos el derecho a la protección de nuestra salud, y compete a los poderes públicos organizar y tutelar la salud pública a través de medidas preventivas y de las prestaciones y servicios necesarios. </p>
<p>Llevamos años debatiendo conceptos y estructuras, mientras nuestra salud (bien entendida) se hace cada vez más vulnerable a los vientos de cambio. Es momento de pasar a la acción, haciéndonos visibles ante la sociedad que nos sustenta y ampara.</p>
<hr>
<p><em>Artículo escrito con el asesoramiento de la <a href="https://seepidemiologia.es/">Sociedad Española de Epidemiología</a>.</em></p>
<hr><img src="https://counter.theconversation.com/content/220012/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Zaida Herrador Ortiz es miembro de la Sociedad Española de Epidemiología, y coordina en la actualidad el Grupo de Formación y Empleabilidad de dicha sociedad.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Alba Marcos Delgado es miembro de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE), del Grupo español de Jóvenes Epidemiólogos (Grupo EJE). Integrante del Grupo de Trabajo de Formación y Empleabilidad de la SEE.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Brenda Biaani León Gómez es Vocal de la Junta de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE). Es representante en la Junta de la Red Internacional de Epidemiología en la Política (INEP). Forma parte del Grupo de Trabajo de Formacíón y Empleabilidad de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE).</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Elena Ojeda Ruiz es miembro de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE) y de la Sociedad Española de Medicina Preventiva, Salud Pública y Gestión Sanitaria (SEMPSPGS). Integrante del grupo de trabajo de Formación y Empleabilidad de la SEE y del Comité de Estudio de Promoción y Prevención de la SEMPSPGS.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Elena Vanessa Martínez Sánchez es miembro de la SEE, de la SEMPSPGS y AECS. Integrante del GT de Formación y Empleabilidad y del GT de Ética y Protección de Datos de la Sociedad Española de Epidemiología. Inscrita en Mas Madrid</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Federico Eduardo Arribas Monzón es miembro de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE), integrante del grupo de trabajo de Formación y Empleabilidad de la SEE y del grupo de Comunicación de SEE. Representante SEE/SESPAS en la Comisión Nacional de la Especialidad médica de Medicina Preventiva y Salud Pública. </span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Héctor Sánchez Herrero es miembro del Grupo Español de Jóvenes Epidemiólogos (Grupo EJE), de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE) y en el Grupo de Trabajo de Empleabilidad y Formación de esta sociedad.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Veronica Davila Batista recibió fondos del ISCIII para un contrato postdoctoral Sara Borrell en 2022.
Forma parte del Grupo de Trabajo de Formacíón y Empleabilidad de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE).
Es la presidenta de la Asociacíon de Jovenes profesionales de la Epidemiología y Salud Pública en España (Grupo EJE).
</span></em></p>Los autores de este artículo reivindican la importancia de su profesión en nuestros tiempos y la necesidad de un marco legal que la valore y la ampare.Zaida Herrador Ortiz, Científico titular, Instituto de Salud Carlos IIIAlba Marcos Delgado, Profesora en el Área de Medicina Preventiva y Salud Pública. Departamento de Ciencias Biomédicas., Universidad de LeónBrenda Biaani León Gómez, Médica Epidemióloga. Institut Català de la Salut Gerència Territorial Metropolitana Nord/ Institut de Recerca en Atenció Primària Jordi Gol: Barcelona, Catalunya, ES, Institut Català de la SalutElena Ojeda Ruiz, Médica Especialista en Medicina Preventiva y Salud Pública, Madrid SaludElena Vanessa Martínez Sánchez, Especialista en Medicina Preventiva y Salud Pública, Ministerio de Sanidad (España)Federico Eduardo Arribas Monzón, Jefe de Servicio de Evaluación y Acreditación Sanitaria. Dirección General de Asistencia Sanitaria, Departamento de Sanidad de AragónHéctor Sánchez Herrero, Técnico superior de Salud Pública, Ministerio de Sanidad (España)Veronica Davila Batista, Salud Pública y Epidemiología, Universidad de Las Palmas de Gran CanariaLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2151952023-12-25T21:34:14Z2023-12-25T21:34:14ZNegociación colectiva: donde se armonizan los intereses de empresarios y trabajadores<p>Desde hace décadas, y de manera especial tras el estallido de la crisis que derivaría en la Gran Recesión (2008-2014), en los países más desarrollados se han impulsado una serie de reformas para flexibilizar las relaciones laborales.</p>
<p>En España, por ejemplo, la reforma laboral de 2012 dio prioridad al convenio de empresa frente al convenio sectorial lo que facilitó a las empresas la bajada salarial como una herramienta de salida de la crisis.</p>
<p>Según datos del <a href="https://www.mites.gob.es/estadisticas/cct/welcome.htm">Ministerio de Trabajo y Economía Social</a>, en 2022 se firmaron 3 950 convenios colectivos, que regulaban las condiciones de trabajo de 11,6 millones de personas y afectaban a un total de 1,2 millones de empresas.</p>
<p>Hemos estudiando cuáles son las <a href="https://buleria.unileon.es/bitstream/handle/10612/17257/influencia_negociacion_colectiva_bienestar_laboral.pdf?sequence=1&isAllowed=y">implicaciones sociolaborales y económicas</a> que la negociación colectiva puede tener para las personas y para las empresas.</p>
<h2>Negociación colectiva y derechos laborales</h2>
<p>La negociación colectiva es un elemento esencial para mejorar el bienestar laboral y reducir la precariedad de las personas trabajadoras. Alcanzar un acuerdo que convenza tanto a los trabajadores como a la empresa suele conllevar un mayor compromiso entre ambas partes y una mejora del rendimiento laboral. Así, la negociación colectiva se convierte en una pieza clave en el rendimiento de las empresas.</p>
<p>En nuestra investigación, hemos medido la percepción de las personas trabajadoras sobre los cuestiones presentes en las convenios colectivos: salarios, condiciones laborales (horarios, complementos, descansos), seguridad e higiene, e igualdad de oportunidades entre mujeres y hombres.</p>
<p>También hemos querido saber qué percepción tienen los trabajadores sobre la gestión de los sindicatos en términos de: </p>
<ul>
<li><p>Si dan información a las personas trabajadoras sobre los asuntos relacionados con la negociación colectiva.</p></li>
<li><p>Si posibilitan a las personas trabajadoras participar y expresar sus opiniones para mejorar los convenios colectivos.</p></li>
<li><p>Si están disponibles para escuchar las sugerencias y propuestas de las personas trabajadoras para ser incluidas en los convenios colectivos.</p></li>
</ul>
<p>La mayoría de los encuestados hace una valoración positiva de la negociación colectiva. Más de la mitad considera que los convenios colectivos mejoran la igualdad entre mujeres y hombres (54,7 %), afectan de forma positiva a la seguridad y salud laboral (53,3 %) y mejoran sus condiciones laborales (52,3 %).</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Porcentaje de acuerdo y desacuerdo de los encuestados con diferentes afirmaciones acerca de la negociación colectiva" src="https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=330&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=330&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=330&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=415&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=415&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/564066/original/file-20231206-21-ck98lf.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=415&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Porcentaje de acuerdo y desacuerdo de los encuestados con diferentes afirmaciones acerca de la negociación colectiva.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://buleria.unileon.es/bitstream/handle/10612/17257/influencia_negociacion_colectiva_bienestar_laboral.pdf?sequence=1&isAllowed=y">Fuente: elaboración propia</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>No obstante, en términos de participación en la gestión de sus condiciones laborales, el 49 % considera que no puede negociarlas y casi uno de cada cuatro tiene miedo a sufrir represalias si se afilia a un sindicato. </p>
<h2>La percepción sobre el trabajo</h2>
<p>Hemos abordado el tema del bienestar laboral desde cuatro dimensiones: la
satisfacción laboral, el respeto organizativo, la relación con los superiores y los riesgos de la intrusión de la vida laboral en la vida privada de las personas trabajadoras. </p>
<p>En relación con el bienestar laboral, el 55 % dice estar satisfecho con su trabajo, especialmente en lo relativo a la capacidad y a la satisfacción intrínseca del trabajo pero, en menor media, en lo relacionado con el desarrollo personal y con la percepción de la relevancia del trabajo. </p>
<p>La satisfacción con el trabajo es mucho mayor entre las personas con estudios universitarios y también entre las más jóvenes, sin diferencias importantes por género.</p>
<p>Sin embargo, un 55,3 % señala que les hace sentirse agotadas mental y emocionalmente. A un 44,3 % le provoca irritabilidad, tristeza, tensión o nerviosismo, y hasta un 30 % afirma tener dificultades para relajarse después del trabajo. Finalmente, un 36,8 % reconoce que el trabajo interfiere en su vida privada.</p>
<p>En cuanto a la precariedad, un 28,1 % considera que su empleo no le aporta suficientes ingresos y un 32,2 % asegura que padece largas jornadas de trabajo.</p>
<p>En el caso de las mujeres, una vez más queda de manifiesto que disfrutan de menos derechos laborales, sufren jornadas de trabajo más largas y padecen con mayor intensidad del subempleo.</p>
<hr>
<p>
<em>
<strong>
Leer más:
<a href="https://theconversation.com/logros-y-luchas-femeninas-en-el-mercado-laboral-espanol-204665">Logros y luchas femeninas en el mercado laboral español</a>
</strong>
</em>
</p>
<hr>
<p>Encontramos que el factor que más incide en el bienestar laboral es el nivel de estudios: es mayor entre las personas con estudios universitarios. Es especialmente
influyente el salario que, lógicamente, se relaciona fuerte y positivamente con el bienestar. </p>
<p>Resulta llamativo que el bienestar laboral sea mayor entre las personas con contrato temporal. Esto puede estar relacionado con que quienes tienen un contrato indefinido asocien su bienestar laboral a otros factores.</p>
<h2>Lo que nos dice la experiencia</h2>
<p>La gestión de la crisis sanitaria de la covid-19 mostró la importancia y la relevancia de la sociedad de los cuidados en la vertebración de la ciudadanía. Desde esta perspectiva, las empresas no pueden quedar exentas de su responsabilidad de cuidado de las personas trabajadoras.</p>
<p>Tampoco deberían exigir mayores cotas de compromiso y desempeño sin ofrecer mayores niveles de bienestar laboral y menor precariedad.</p>
<p>Se debe reconsiderar la idea de bienestar laboral desde el punto de vista del cuidado y basar la relación laboral en la teoría del intercambio social y de las ganancias mutuas.</p>
<p>Además, se ha de tener en cuenta la teoría de la calidad de vida en el trabajo que defiende la participación de las personas empleadas de <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1748-8583.12139">todos los niveles jerárquicos</a> de las empresas. Esta participación puede tener un impacto positivo tanto en el compromiso de las personas como en su desempeño laboral.</p>
<p>La dirección a tomar es clara: no resulta incompatible un mayor rendimiento empresarial y la ampliación y mejora de los derechos y condiciones laborales. Asumiendo esto, la negociación colectiva cumplirá su función de gobernanza de las relaciones laborales, alineándose con el paradigma del bienestar laboral.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/215195/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Ramón Rueda-López recibe fondos de Fundación 1º de Mayo. </span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Jaime Aja Valle recibe fondos de la Fundación 1º de Mayo.</span></em></p>La negociación colectiva es un elemento esencial para mejorar el bienestar laboral y reducir la precariedad de las personas trabajadoras.Ramón Rueda-López, Profesor en el Área de Organización de Empresas, Universidad de LeónJaime Aja Valle, Profesor de Sociología, Universidad de CórdobaLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2190252023-12-20T20:59:37Z2023-12-20T20:59:37Z¿Hay que ser héroes para ejercer la docencia?<p>La profesión docente suele ser fascinante y gratificante, pero en ocasiones sus <a href="https://doi.org/10.5093/tr2013a16">exigencias</a> pueden provocar estrés y afectar al rendimiento laboral. Esto no impacta solamente en el bienestar de los profesores y profesoras, sino en la posibilidad de ofrecer una enseñanza de calidad, uno de los principales objetivos de desarrollo sostenible señalados en la <a href="https://www.un.org/sustainabledevelopment/es/2015/09/la-asamblea-general-adopta-la-agenda-2030-para-el-desarrollo-sostenible/">Agenda 2030</a>.</p>
<p>Algunos <a href="https://doi.org/10.3390/ijerph20126070">factores</a> que afectan a la salud del profesorado son: las condiciones organizativas inadecuadas, la carga de trabajo no docente asociada a tareas burocráticas, el uso de las tecnologías de la información y comunicación, la falta de apoyo del equipo directivo y de colegas, las disputas por motivos de trabajo, o el comportamiento desafiante por parte del alumnado.</p>
<p>Si las exigencias laborales se mantienen en el tiempo y el estrés laboral se cronifica, se origina el síndrome de desgaste ocupacional (conocido como <a href="https://www.insst.es/el-instituto-al-dia/sindrome-de-desgaste-profesional-burnout"><em>burnout</em></a>), que afecta a docentes de <a href="https://doi.org/10.13042/Bordon.2019.62122">todas las etapas educativas</a>.</p>
<p>¿Cómo se pueden afrontar todas estas demandas? ¿Hay que ser héroes y tener superpoderes para ejercer la docencia de forma eficaz y no desfallecer en el intento?</p>
<h2>Recursos que caracterizan a todo héroe: el capital psicológico</h2>
<p>Las personas que ejercen la docencia pueden desplegar una serie de recursos que permiten afrontar las demandas laborales y desarrollar un mayor compromiso hacia la profesión y hacia la comunidad educativa. Una de las principales características que identifican a los docentes y las docentes más competentes es el capital psicológico.</p>
<p>El <a href="https://doi.org/10.1093/acprof:oso/9780195187526.001.0001">capital psicológico</a> es un estado psicológico positivo de crecimiento personal caracterizado por la combinación de cuatro recursos principales: la esperanza, la eficacia, la resiliencia y el optimismo. Comúnmente, se utiliza el <a href="https://doi.org/10.1146/annurev-orgpsych-032516-113324">acrónimo HERO (o héroe) para denominar al capital psicológico</a>, que resulta de la unión de las iniciales de cada término en inglés (hope, efficacy, resilience y optimism). </p>
<p>La <a href="https://doi.org/10.1207/S15327965PLI1304_01">esperanza hace referencia</a> a la capacidad estimada para trazar las rutas hacia los objetivos que se pretenden conseguir y para motivarse y convencerse de poder lograrlos. </p>
<p>Por su parte, <a href="https://doi.org/10.1177/0149206311410606">la eficacia</a> se define como la confianza que tienen las personas en su capacidad para realizar ciertas tareas en una situación concreta. </p>
<p>La <a href="https://doi.org/10.3402/ejpt.v5.25338">resiliencia</a> es la capacidad para recuperarse de forma adaptativa después de haber experimentado algún acontecimiento trascendental, especialmente si es negativo. </p>
<p>Por último, el <a href="https://psycnet.apa.org/doi/10.1037/amp0000384">optimismo</a> es la tendencia a esperar que ocurran sucesos positivos en el día a día. </p>
<p>Si una persona presenta el conjunto de estos recursos, es decir, si posee capital psicológico, es muy probable que disfrute de altos niveles de <a href="https://psycnet.apa.org/doi/10.1002/smi.2623">bienestar</a>.</p>
<h2>Compromiso, motivación y desempeño</h2>
<p>El capital psicológico es una característica muy deseable en la docencia porque influye en el desarrollo profesional y en el personal. Si analizamos los estudios existentes sobre el <a href="https://doi.org/10.15581/004.39.267-295">capital psicológico en docentes</a> podemos ver cómo influye en el compromiso con el trabajo, la motivación y el desempeño de la labor educativa. </p>
<p>Por otra parte, el capital psicológico parece cumplir un papel relevante en la promoción de la salud física, mental y social del profesorado. Es más, recientemente se ha propuesto que este capital podría actuar como un escudo de protección psicológica <a href="https://doi.org/10.1016/j.psicod.2022.07.001">frente al <em>burnout</em> docente</a>.</p>
<p>El capital psicológico no es un recurso reservado solo a docentes de determinada etapa: en todos los niveles del sistema educativo, desde educación infantil hasta educación superior, es posible encontrarlo.</p>
<h2>Estos héroes… ¿nacen o se hacen?</h2>
<p>Se ha planteado que el profesorado que tiene una <a href="https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0258042X21991013">personalidad proactiva</a> (con iniciativa para provocar cambios y resolver problemas) suele presentar también un óptimo capital psicológico. Del mismo modo, <a href="https://files.eric.ed.gov/fulltext/ED578029.pdf">la responsabilidad y la extraversión</a> son características personales que se asocian al capital psicológico. También la <a href="https://doi.org/10.3389/fpsyg.2023.1240943">capacidad para regular las emociones</a> está claramente relacionada con el capital psicológico.</p>
<p>Además se ha señalado que el capital psicológico se desarrolla en el profesorado que considera que puede contar con el <a href="https://doi.org/10.2224/sbp.8409">apoyo social</a> de sus colegas de trabajo y de sus superiores.</p>
<h2>Cómo conseguirlo</h2>
<p>No obstante, cuando no se dispone de las citadas características personales o de la confianza hacia los demás, se puede potenciar el capital psicológico mediante la programación de intervenciones psicoeducativas específicas. </p>
<p>Las <a href="https://doi.org/10.1002/hrdq.20034">principales intervenciones</a> de entrenamiento se centran en el desarrollo de la esperanza, la eficacia, la resiliencia y el optimismo. A modo de ejemplo, destaca un estudio denominado <a href="https://doi.org/10.46743/2160-3715/2017.2605"><em>Revitalizing the HERO within Teachers</em></a>, diseñado para promover el capital psicológico en el profesorado. </p>
<p>Esta intervención, que tiene una duración de dos meses, incluye la presentación de vídeos, la realización de debates y el análisis de casos y experiencias reales del ámbito educativo. También propone la práctica de estrategias saludables para el afrontamiento eficaz del estrés. </p>
<p>Los efectos de esta intervención son muy positivos, ya que capacitan al profesorado para superar los desafíos docentes y lograr sus objetivos, incrementando su autoeficacia profesional y mejorando las relaciones con sus colegas, con el alumnado y con sus familias.</p>
<p>Teniendo en cuenta lo expuesto, sería recomendable que las instituciones educativas tratasen de fomentar el desarrollo del capital psicológico entre los docentes, convirtiéndoles en “héroes y heroínas”, para incrementar su desempeño laboral y favorecer su bienestar y su crecimiento personal.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/219025/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Carmen Mª Vizoso Gómez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Esperanza, eficacia, resiliencia y optimismo pueden fomentarse y transformarse en un capital psicológico frente al estrés laboral en las aulas.Carmen Mª Vizoso Gómez, Profesora de la Facultad de Educación, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2176992023-11-22T18:59:32Z2023-11-22T18:59:32ZEl arte medieval no es oscuro ni bárbaro<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/559427/original/file-20231114-15-xtz1t7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=4%2C8%2C2687%2C1786&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Interior de la Sainte Chapelle, capilla gótica parisina. </span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/paris-france-october-16-2017-interior-747335830">SIAATH/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>La Edad Media es el periodo histórico-artístico comprendido desde el surgimiento del cristianismo en Europa occidental a partir del siglo IV hasta la época del arte gótico, durante los siglos XIII al XV. Es un tiempo que, tradicionalmente, aparece imaginado en el cine, las series de televisión, la literatura y la pintura romántica como <a href="https://theconversation.com/por-que-la-edad-media-tiene-tan-mala-fama-186023">una etapa oscura, siniestra, azotada por las enfermedades pandémicas que asolaban Europa</a>, con ciudades y edificios sucios e insalubres y rodeada de una evidente falta de higiene. </p>
<p>En la novela y el filme <a href="https://www.filmaffinity.com/es/film288865.html"><em>El nombre de la rosa</em></a> los edificios son tétricos y lóbregos, en la serie <a href="https://www.filmaffinity.com/es/film874956.html"><em>Juego de Tronos</em></a> (que, aunque situada en un mundo imaginario, bebe de las referencias medievales) la guerra, la violencia y la muerte dominan la sociedad. </p>
<p>Incluso en <a href="https://www.filmaffinity.com/es/film813456.html"><em>Los pilares de la Tierra</em></a> se dice que las construcciones románicas se idearon como ejemplos de una arquitectura tosca y sombría. El Medievo, que comienza con las oleadas atacantes de los mal llamados pueblos bárbaros, se nos ha presentado siempre lleno de calles embarradas, palacios fríos, muros de áspera piedra y un ambiente plomizo.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Interior de un edificio de piedra con escaleras laberínticas." src="https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=341&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=341&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=341&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=429&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=429&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/559378/original/file-20231114-25-nras3l.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=429&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Fotograma de <em>El nombre de la rosa</em>, película de Jean-Jacques Annaud que adapta la novela de Umberto Eco.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://m.imdb.com/title/tt0091605/mediaviewer/rm3150524160/">IMDB</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Sin embargo, la investigación realizada por los medievalistas en las últimas décadas, conjugada con las nuevas técnicas de reconstrucción digital, ha permitido romper esos mitos y presentarnos un mundo más acorde con la realidad. A partir del estudio de las fuentes escritas, las arqueológicas y, sobre todo, los objetos materiales y los edificios, aparece ante nosotros un panorama brillante. </p>
<h2>Destellos en la Alta Edad Media</h2>
<p>La mayoría de los expertos consideran que el arte y la arquitectura medievales surgen en el siglo IV, con edificios que en muchos casos llegaron hasta nuestros días muy modificados e incluso destruidos. </p>
<p>Desde España, expertos como Pablo Aparicio Resco han reconstruido, por ejemplo, <a href="https://parpatrimonioytecnologia.wordpress.com/2022/06/06/reconstruccion-virtual-en-3d-de-la-basilica-constantiniana-de-san-pedro-del-vaticano-roma-s-iv/">la basílica que el emperador Constantino levantó en San Pedro del Vaticano (Roma)</a>, demolida y sepultada por la construcción moderna que hoy vemos. Siguiendo una indagación histórica, los datos obtenidos fueron trasladados a las nuevas tecnologías y así se pudo idear una imagen virtual del edificio. </p>
<figure>
<iframe width="440" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/fRy589oQ_zM?wmode=transparent&start=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe>
<figcaption><span class="caption">Reconstrucción virtual en 3D de la basílica constantiniana de S. Pedro del Vaticano, Roma. (s. IV)</span></figcaption>
</figure>
<p>En su interior todo era color, brillo, suntuosidad, esbeltas proporciones y ventanales que daban luz. El edificio, con sus mármoles, mosaicos, textiles y otros elementos, desmiente rotundamente el mito de la arquitectura medieval como espacio oscuro y siniestro.</p>
<p>Todos los edificios de la Alta Edad Media estaban pintados con colores saturados y resplandecientes, a pesar de que el paso de tiempo ha borrado los frágiles murales.</p>
<hr>
<p>
<em>
<strong>
Leer más:
<a href="https://theconversation.com/por-que-la-edad-media-tiene-tan-mala-fama-186023">Por qué la Edad Media tiene tan mala fama</a>
</strong>
</em>
</p>
<hr>
<p>Un proyecto llevado a cabo por el diario asturiano <em>La Nueva España</em> aunó los esfuerzos de informáticos y diseñadores digitales con expertos internacionales en arte del antiguo reino de Asturias durante el siglo IX. Esta colaboración, <a href="https://mas.lne.es/santullano-desvelado/">puesta en práctica en el interior de la iglesia prerrománica de San Julián de los Prados</a>, dio nueva vida a un conjunto pictórico que, en su estado actual, dista mucho de la exuberancia cromática que tuvo en su día recién pintado. En la iglesia, además, los muros acogieron imágenes de edificios imaginarios, es decir, arquitecturas fingidas y cortinajes hoy muy difíciles de percibir.</p>
<p>No se trata, en ninguno de los casos que mencionamos, de reconstrucciones fantásticas para un público de masas, sino del fruto de trabajos de documentación realizados por los estudiosos durante años.</p>
<p>Las iglesias de los monasterios de estas etapas, las basílicas y las catedrales no fueron lóbregas ni sus muros fríos. Incluso cuando ha desaparecido íntegramente la construcción, como en el caso de la catedral románica de Gerona, <a href="https://parpatrimonioytecnologia.wordpress.com/2023/05/04/reconstruccion-virtual-en-3d-del-presbiterio-romanico-de-la-antigua-catedral-de-girona/">los trabajos de Gerardo Boto, Marc Sureda y Pablo Aparicio</a> han generado una imagen esplendorosa de su interior. Allí, todo refulgía: los muros pintados, los baldaquinos de oro y plata, las telas ricas y la luz que, mediante velas y candelas, iluminaba cada recoveco.</p>
<p><div data-react-class="Tweet" data-react-props="{"tweetId":"1654426083284901889"}"></div></p>
<h2>El gótico, las catedrales y la luz</h2>
<p>Las grandes catedrales góticas aparecen muchas veces presentadas como espacios siniestros. Así se describe la catedral parisina en la novela <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Nuestra_Se%C3%B1ora_de_Par%C3%ADs"><em>Nuestra Señora de París</em></a> de Víctor Hugo (1831) y se visualiza en la adaptación de Disney <a href="https://www.filmaffinity.com/es/film428225.html"><em>El jorobado de Notre-Dame</em></a> (1996). </p>
<p>Pero nada más lejos de la realidad. La arquitectura levantada entre los siglos XII y XV, prodigiosa técnicamente, permitió la apertura de grandes ventanales cubiertos con vidrieras policromadas. Estas proyectaron haces centelleantes en su interior, acariciando los muros, pilares y el mobiliario litúrgico de esos edificios. La luz dentro de los templos góticos generaba una atmósfera que potenciaba la vivencia espiritual del fiel en su acercamiento a Dios. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Interior de una catedral con vidrieras que iluminan la nave del edificio." src="https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=399&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/559429/original/file-20231114-21-5bghec.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=501&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Interior de la catedral de Santa María de Regla de León.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/leon-spain-july-15-2013-interior-389135920">Madrugada Verde / Shutterstock</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Los bienes muebles, por su fragilidad, desaparecieron en muchas ocasiones. Pero <a href="https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=5715110">los concienzudos estudios de investigadores como Fernando Gutiérrez Baños</a> han permitido visualizar cómo eran, por ejemplo, los retablos y tabernáculos de esos espacios. Lo han conseguido aplicando técnicas de reconstrucción digital y recomponiendo elementos dispersos o destruidos. </p>
<p>Las telas, los tapices y textiles, cubrían muros, suelos y altares, generando una imagen suntuosa. Muchos de esos elementos se perdieron fruto de incendios, humedades y robos. Las catedrales de Zamora y Palencia, entre otras muchas, conservan importantes obras artísticas de cronología gótica (siglos XIV y XV), donde los artistas usaron colores –rojos, amarillos y verdes– de gran impacto visual. El uso de las nuevas tecnologías ha permitido ubicarlos en sus lugares originales. </p>
<p>Ese es el caso del trascoro de la catedral palentina, <a href="https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=6837770">donde se ha revivido el espacio que el obispo Juan Rodríguez de Fonseca ideó en los primeros años del siglo XVI</a>, conjugado con la presencia de tablas pintadas. </p>
<h2>El color estaba en todas partes</h2>
<p>La pintura medieval, por su delicadeza y fragilidad, ha sido objeto de estudios científicos que buscan reconstruir virtualmente ciclos dañados. <a href="https://doi.org/10.4995/var.2016.5983">Así se hizo con las tablas del convento de Santa Clara de Toro (Zamora)</a> a partir de técnicas muy útiles para el patrimonio, como el registro fotogramétrico y la renderización, procesos informáticos que permiten generar animaciones a partir de modelos tridimensionales o 3D. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Reconstrucción a todo color de las pinturas de los muros del coro de un convento." src="https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=314&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=314&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=314&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=394&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=394&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/559420/original/file-20231114-19-230qxk.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=394&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Vista (hacia la capilla mayor) de la recreación de la disposición original de las pinturas en los muros del coro del convento de Santa Clara.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://polipapers.upv.es/index.php/var/article/view/5983">Virtual Archeology Review</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Por otra parte, las grandes catedrales góticas de Francia, entre ellas Notre-Dame de París y Amiens, han sido sometidas a documentadísimas investigaciones por parte de Stephen Murray y Andrew Tallon, sobre las que aplicaron <a href="https://mcid.mcah.columbia.edu/art-atlas/mapping-gothic/paris-cathedrale-notre-dame">técnicas láser y de análisis estructural</a>. Sus estudios han sido claves a la hora de determinar cómo han de restaurarse esos templos, especialmente para el caso de la catedral parisina, muy dañada tras el incendio en abril de 2019. </p>
<p>Hoy sabemos que el arte medieval destacaba por su color y viveza. No hay más que ver <a href="https://www.researchgate.net/figure/Polychromie-du-portail-de-la-cathedrale-dAmiens_fig1_278634747">la restitución cromática que se ha hecho de la fachada de la catedral de Amiens</a>, donde destacaban los potentes colores rojos y azules aplicados sobre las esculturas. La aplicación de técnicas 3D y de renderizado sobre la arquitectura y el arte de la Edad Media es una herramienta muy útil que permite conocer mejor el pasado. Sin embargo, si se pretende crear imágenes cercanas al estado inicial de las obras, esto siempre debe ir acompañado de estudios minuciosos de las fuentes documentales, la arqueología y las obras artísticas en sí mismas.</p>
<p>Cuando ese objetivo se logra, el arte medieval, lleno de claridad, color y luminosidad, se revela ante nosotros. Sin duda, en el futuro la investigación seguirá dando luz a tanta falsa oscuridad.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/217699/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.</span></em></p>En el cine, o en las series, la Edad Media siempre es gris y sucia. Pero el arte medieval demuestra que fue una época de luz y color.José Alberto Moráis Morán, Profesor Titular de Universidad, Universidad de LeónMaría Dolores Teijeira Pablos, Catedrática de Historia del Arte, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2164792023-11-21T18:39:38Z2023-11-21T18:39:38ZCómo orientar mejor a los estudiantes en sus decisiones académicas<p>¿Quién es y qué hace el orientador de un centro educativo de secundaria? En España, sus funciones se pueden agrupar en tres ámbitos: la atención a la diversidad, la orientación académica y profesional, y el asesoramiento a la tarea de los tutores. </p>
<p>En su día a día, este especialista se ocupa de: </p>
<ol>
<li><p>Dirigir el Departamento de Orientación y su personal. </p></li>
<li><p>Dar respuesta a casos individuales. </p></li>
<li><p>Atender a familias. </p></li>
<li><p>Asesorar al profesorado y dar recursos a tutores sobre orientación académica. </p></li>
<li><p>Diseñar programas del centro: de convivencia, para reducir el absentismo, de prevención del abandono…</p></li>
<li><p>Coordinarse con instituciones externas. </p></li>
<li><p>Y, aunque parezca increíble, hasta impartir docencia en materias de su especialidad. </p></li>
</ol>
<p>En el departamento de orientación puede haber, además del orientador, hasta 10 profesionales (o incluso más) dependiendo de las enseñanzas que se impartan, la tipología del alumnado y su número. Los más frecuentes son: </p>
<ol>
<li><p>Maestros de pedagogía terapéutica y de audición y lenguaje (intervención con alumnado con necesidades educativas). </p></li>
<li><p>Profesorado de compensatoria y de servicios a la comunidad (alumnado en desventaja social y sus familias). </p></li>
<li><p>Profesorado que imparte docencia en diversificación curricular o en formación profesional básica (itinerarios extraordinarios para obtener el título de Graduado en Educación Secundaria Obligatoria).</p></li>
</ol>
<h2>Déficit español</h2>
<p>Por si las tareas mencionadas no fueran suficientes, tenemos que añadir que en España la ratio de estudiantes por orientador está muy por encima de lo recomendado. Frente a los 250 estudiantes por orientador recomendados por <a href="https://www.apoecyl.org/noticias/comunicado-de-copoe-sobre-la-recomendacion-de-ratio-de-alumnado-por-orientador">diversos organismos</a>, en España esta ratio se sitúa en 800 según la <a href="https://copoe.org/comunicados-investigaciones/investigaciones/item/informe-orientacion-en-las-comunidades-autonomas">Confederación de Organizaciones de Psicopedagogía y Orientación de España (COPOE)</a>. </p>
<p>Además de la ratio, el tipo de centro es un condicionante clave para ejercer adecuadamente las funciones encomendadas a los orientadores. Los centros identificados de especial dificultad, fundamentalmente por características del alumnado (con necesidad específica de apoyo educativo, condiciones familiares de vulnerabilidad, etc.), suponen un reto adicional para los orientadores.</p>
<h2>El foco principal: atención a la diversidad</h2>
<p>En un marco de educación inclusiva, la prioridad de los orientadores es dar respuesta a los problemas y situaciones que van surgiendo: desde las demandas del alumnado con necesidades educativas especiales, hasta los crecientes <a href="https://www.who.int/es/news-room/fact-sheets/detail/adolescent-mental-health">problemas de salud mental en la población adolescente</a>. Estas actuaciones urgentes “consumen” gran parte de la jornada laboral de los orientadores. </p>
<p>En este contexto de múltiples funciones y recursos personales escasos para la orientación, ¿qué margen queda para la tarea de orientar propiamente dicha: es decir, asesorar sobre la elección del futuro académico y profesional a los estudiantes?</p>
<h2>Lo que dice la ley</h2>
<p>Según la <a href="https://www.boe.es/buscar/doc.php?id=BOE-A-2020-17264">ley educativa vigente</a>, se debe entregar a cada estudiante y sus familias (o tutores legales) un <em>consejo orientador</em> individualizado al finalizar el segundo curso de la ESO y al finalizar la educación obligatoria. El <em>consejo orientador</em>, redactado por el tutor con la opinión del equipo docente y el asesoramiento del orientador, incluirá una propuesta de la opción más adecuada para continuar la formación de cada estudiante, un asunto de enorme importancia.</p>
<p>Además, en cumplimiento de la normativa, los centros deben incluir en su proyecto educativo diversos planes que afectan al asesoramiento sobre las posibilidades y opciones de futuro de los alumnos y alumnas que tratan sobre: </p>
<ol>
<li><p>Información sobre itinerarios formativos y profesiones. </p></li>
<li><p>Conocimiento de uno mismo (capacidades, intereses, expectativas, etc.). </p></li>
<li><p>Capacidad de toma de decisiones para construir un proyecto académico y profesional. </p></li>
</ol>
<p>Y se debería realizar en tres espacios diferenciados: en el aula mediante la tutoría con el alumnado, en el centro donde el orientador asesora a tutores y al alumnado que lo solicita de forma individualizada y, por último, con la participación de instituciones externas en actividades diversas, generalmente de tipo informativo (universidades, centros de formación profesional, asociaciones, etc.). </p>
<p>Estos objetivos son muy complejos y requieren que tutores y orientadores posean un conocimiento profundo de estos procesos y de los factores que los condicionan (expectativas familiares, autoconcepto, autoeficacia, etc.). Debe tenerse en cuenta que estos procesos sufren modificaciones en el tiempo que obligan a estos profesionales a estar actualizados permanentemente.</p>
<p>Por este motivo, la calidad y cantidad de información disponible para los estudiantes depende de la capacidad de actuación de cada centro y de sus agentes para responder a las necesidades del alumnado y sus familias. </p>
<h2>¿Cómo mejorar?</h2>
<p>Mejorar la toma de decisiones en Secundaria y Bachillerato supone tener en cuenta motivaciones y limitaciones de orígenes muy diversos. Para ilustrar esta dificultad, podemos poner ejemplos de los propios estudiantes que acuden a foros informales a buscar solución a sus problemas:</p>
<blockquote>
<p><em>Ahora mismo tengo 17 años, pero el 1 de abril cumplo 18. Dejé los estudios por motivos personales (una depresión bastante gorda) con 15 años en 3° de la ESO. Mi pregunta es: ¿Si ahora me saco la ESO a través de la escuela de adultos hay un problema en el futuro para seguir los estudios? No sé si solo se puede acceder a bachillerato habiendo hecho la ESO de forma “normal”</em> (Foro Mediavida).</p>
<p><em>Muchachos tengo 26 años y acabo de pasar a 4º año de Medicina. Ya no aguanto más, no me gusta la medicina. Llevo desde los 17 años en esto. Me costó unos 3 años entrar a la carrera, luego por fin logré entrar y no me sentí alegre ni nada. Mis padres estaban muy felices y yo solo estaba un poco animado de haber logrado esa “meta”. No sé cómo contar esto. Mis padres van a pensar que estoy loco y encima todo el dinero, esfuerzo y tiempo que han invertido en mí y yo no deseo seguir en esta carrera</em> (Foro Casi Médicos).</p>
</blockquote>
<p>Las dificultades expresadas por estudiantes en estos foros informales tienen múltiples causas, lo que nos lleva a plantear mejoras en muchos, por no decir todos los niveles y agentes mencionados: tutoría en el aula, asesoramiento del departamento de orientación y colaboración de instituciones externas.</p>
<h2>Mejoras en la tutoría en el aula</h2>
<p>La tutoría de aula la ejerce el tutor con todo el equipo docente. Un elemento fundamental para mejorar la madurez vocacional y la capacidad del estudiante en la toma de decisiones es su formación en las ocho <a href="https://educagob.educacionyfp.gob.es/gl/curriculo/curriculo-lomloe/menu-curriculos-basicos/ed-secundaria-obligatoria/competencias-clave.html">competencias clave</a> para el aprendizaje permanente. </p>
<p>Su origen, precisamente, es una <a href="https://eur-lex.europa.eu/legal-content/ES/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018H0604(01)&from=SV">recomendación del Consejo de la Unión Europea</a> que establece como principio que toda persona tiene derecho a una educación que permita participar plenamente en la sociedad y gestionar con éxito las transiciones en el mercado laboral. </p>
<p>De las ocho competencias, dos de ellas son fundamentales para la toma de decisiones: la competencia personal, social y de aprender a aprender, y la competencia emprendedora. Como ventaja, actualmente el currículo está diseñado para la formación en competencias mediante el diseño de situaciones de aprendizaje compartidas entre las distintas materias. </p>
<p>Como mejora, el profesorado de secundaria necesita formación específica sobre aprendizaje competencial, sobre acción tutorial y sobre itinerarios formativos, tanto en su formación en el Máster Universitario de Formación del Profesorado de Secundaria, como en su formación permanente lo más ajustada posible a la realidad de su centro educativo. </p>
<h2>Un departamento de orientación disponible</h2>
<p>Las puertas del Departamento de Orientación deben estar abiertas. En una situación ideal, al estudiante le debería resultar igual de sencillo preguntar anónimamente en un foro para resolver sus dudas y contar sus problemas que ir a hablar con el orientador. Pero para ello es evidente que son necesarios más orientadores. </p>
<p>La atención individualizada requiere de tiempo para poder ejercerla, pero también es fundamental que el orientador se dé a conocer en el centro para que los estudiantes sepan que cuentan con la ayuda de una persona cercana a la que plantear sus dudas. </p>
<p>El orientador, junto con los tutores, deben adelantarse en la identificación de estudiantes con perfiles más vulnerables en su capacidad de toma de decisiones académicas y profesionales, por historial académico, situación familiar, problemas personales, etc., y potenciar con ellos la atención individualizada en la toma de decisiones sobre su futuro.</p>
<p>Por último, y no menos importante, los centros de Formación Profesional, la Universidad, deben tener una relación permanente con los centros de secundaria.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/216479/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.</span></em></p>En todos los institutos públicos existe un orientador cuyas funciones incluyen asesorar sobre qué elegir tras terminar la educación secundaria. Pero no es fácil ejercer este papel con una media de 800 alumnos a su cargo.Javier Vidal, Catedrático en Investigación Educativa, Universidad de LeónMaría José Vieira, Catedrática en Orientación Educativa, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2163872023-11-08T18:16:19Z2023-11-08T18:16:19Z¿Qué implica la jornada laboral de 37,5 horas semanales?<p>En España, el reciente <a href="https://www.eldiario.es/politica/documento-lee-integro-acuerdo-psoe-sumar-reeditar-coalicion_1_10624537.html">acuerdo PSOE-Sumar</a> para intentar formar un gobierno de coalición contiene entre sus propuestas la reducción de la jornada laboral máxima legal para establecerla en 37 horas y media semanales (sin reducción salarial). La medida se aplicaría de forma progresiva, reduciéndose hasta las 38,5 horas en 2024 y culminando el proceso en 2025.</p>
<p>A partir de entonces, se pactaría la constitución de una mesa con los interlocutores sociales para evaluar los resultados de la reducción y seguir avanzando en la disminución de la jornada legal teniendo en cuenta las características de los distintos sectores de actividad, la evolución de la productividad y las circunstancias económicas.</p>
<h2>Horas menguadas</h2>
<p>El intento de acotar el tiempo de trabajo ha sido uno de los motores que han propiciado el propio surgimiento del derecho del trabajo. Y la paulatina disminución de las horas trabajadas es una de las reivindicaciones que, con carácter cíclico, proponen las organizaciones obreras (y las propias personas trabajadoras) para su regulación.</p>
<p>La Organización Internacional del Trabajo (OIT) ha instado a todos los Estados a la progresiva reducción del marco de las 48 horas semanales a las 40. Por su parte, la <a href="https://www.boe.es/buscar/doc.php?id=DOUE-L-2003-81852">normativa europea</a> relativa a determinados aspectos de la ordenación del tiempo de trabajo obliga a que la duración media del trabajo no exceda las 48 horas –incluidas las horas extraordinarias– por cada período de siete días. </p>
<p>En España, el estatuto de los trabajadores establece <a href="https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/WEBTEXT/37817/64929/S94ESP01.htm#:%7E:text=Art%C3%ADculo%2034.&text=La%20duraci%C3%B3n%20de%20la%20jornada,de%20promedio%20en%20c%C3%B3mputo%20anual.">un límite máximo de cuarenta horas semanales</a> de trabajo efectivo de promedio en cómputo anual, si bien convencional o contractualmente es posible establecer jornadas completas inferiores.</p>
<p>Diversos convenios colectivos, sectoriales en su mayoría, han ido menguando el umbral de horas trabajadas anualmente. De acuerdo a las <a href="https://www.mites.gob.es/estadisticas/cct/welcome.htm">estadísticas oficiales sobre convenios colectivos</a>, la media de horas pactadas en los convenios de empresa firmados hasta 2022 era de 1 702,01 al año. En 2023 la jornada anual se redujo hasta las 1 687,32 (cerca de las 37 horas semanales). </p>
<p>En cambio, en los acuerdos de ámbito supraempresarial firmados también en 2023 la jornada anual se elevó hasta las 1 772 (en torno a las 39 horas semanales). En ambos casos, se han fijado jornadas por debajo del límite legal de 40 horas.</p>
<h2>Implicaciones de la reducción</h2>
<p>La reducción del máximo de jornada laboral parece responder, en este momento, a tres variables: </p>
<ol>
<li><p>Los avances técnicos prometían la liberación de las jornadas extenuantes y de las tareas más físicas, duras, repetitivas o peligrosas sin menoscabo de la productividad alcanzada, es más, mejorando dicho dato.</p></li>
<li><p>La necesaria redistribución de un bien escaso como es el trabajo. La revolución digital, el cambio climático y la transición hacia una economía baja en combustibles fósiles van a provocar a corto plazo una pérdida de empleos en determinados sectores, bien por la automatización o digitalización, bien por la necesaria transformación de los modos de producción. </p></li>
<li><p>La puesta en valor de la vida y la salud física y mental de la persona trabajadora, que hace necesario reconfigurar los patrones de vida y trabajo, concediendo mayor importancia al tiempo de no-trabajo.</p></li>
</ol>
<p>De incorporarse al texto legal español, se estima que la reducción hasta las 37,5 horas afectaría al 88,7 % de la población asalariada a tiempo completo del sector privado que tiene pactadas jornadas superiores a las 37,5 horas. </p>
<p>De atender a su impacto por sexos <a href="https://canarias.ccoo.es/noticia:676336--12_9_millones_de_personas_se_beneficiarian_de_la_reduccion_de_la_jornada_legal_a_37_5_horas&opc_id=2eee4c3c6453beab85d313fe5dfef8d7">según el estudio efectuado por el sindicato Comisiones Obreras</a>, la reducción de la jornada legal beneficiaría a la gran mayoría de mujeres y hombres asalariados, pero no con la misma intensidad. Un 93,2 % de los hombres a jornada completa y un 82,1 % de las mujeres a jornada completa se verían beneficiados por esta medida. </p>
<p>Industria manufacturera (97,9 %), construcción (97,8 %), industrias extractivas (94,3 %) y transporte y almacenamiento (92,4 %) son los sectores donde un mayor porcentaje de trabajadores se verían potencialmente beneficiados por la medida.</p>
<h2>Jornada laboral y productividad</h2>
<p>De cumplirse, esta disposición irá afectando al conjunto de convenios colectivos que tengan fijadas jornadas laborales superiores, pero sin rebajar la retribución que se venía percibiendo. Según la distribución horaria (prevista en acuerdo colectivo o individual) y la organización del trabajo en la empresa se definirá si la reducción legal afecta proporcionalmente a todos los días laborales, a uno o a algunos en concreto. </p>
<p>En cuanto al efecto de la medida en la productividad, el impacto podría ser neutro. Los datos de la Organización para la Cooperación y Desarrollo Económico (OCDE) muestran que <a href="https://data.oecd.org/emp/hours-worked.htm">más horas de trabajo</a> no se traducen en una <a href="https://data.oecd.org/lprdty/gdp-per-hour-worked.htm">mayor productividad</a>: hay países que trabajan menos horas y son más productivos.</p>
<p>La reforma acordada parece avanzar de forma progresiva hacia la jornada semanal de 4 días (32 horas semanales en cómputo anual) para actualizar un parámetro sobreviviente en la legislación laboral española desde hace más de 40 años.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/216387/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Henar Álvarez Cuesta no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>¿A cuántos asalariados afectará? ¿Disminuirá la productividad?Henar Álvarez Cuesta, Profesora Titular de Derecho del Trabajo y de la Seguridad Social, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2119422023-09-26T18:45:55Z2023-09-26T18:45:55ZPosparto: el dolor, la incontinencia y los problemas sexuales se corrigen con fisioterapia<p>Nadie discute que la gestación y el parto son procesos fisiológicos. Sin embargo, eso no impide que la salud de las embarazadas se resienta y padezcan desórdenes biomecánicos. Los más comunes son los que afectan a <a href="https://bmcmusculoskeletdisord.biomedcentral.com/articles/10.1186/1471-2474-11-91">la cintura lumbo-pélvica y a la musculatura perineal</a>. Es decir, a los abdominales y los músculos de la parte baja de la espalda y caderas y a los músculos del suelo pélvico.</p>
<p>Se debe, en primer lugar, a que durante el embarazo existe una <a href="https://article.imrpress.com/journal/CEOG/33/1/pii/2006006/23-25.pdf">sobrecarga de la barriga</a>, que crece a medida que avanza la gestación. Esa barriga, primer hogar del bebé, tiene un peso que, por efecto de la gravedad, recae en el periné. No hay que perder de vista que la parte inferior del tronco es la pelvis, hueca por debajo, sin huesos. Ese hueco está cubierto por los músculos del suelo pélvico (o perineales) que deben soportar todo el peso del feto, sin la ayuda de ningún hueso.</p>
<p>La cosa se complica en el momento del parto, sobre todo si es vaginal, ya que implica el sobreestiramiento de la musculatura perineal. Como es lógico, la vagina debe abrirse todo lo posible hasta permitir que pasen la cabeza y los hombros de un bebé, por lo que debe aumentar muchísimo su diámetro normal.</p>
<p>Además, aunque en un primer momento en el posparto no existe daño aparente, cuando se acerca la menopausia los cambios hormonales hacen que el colágeno se altere. Y en el caso de las mujeres que han dado a luz se hace más probable que aparezcan <a href="https://www.termedia.pl/Multidisciplinary-management-of-women-with-pelvic-organ-prolapse-urinary-incontinence-and-lower-urinary-tract-symptoms-A-clinical-and-psychological-overview,4,38488,0,1.html">prolapsos e incontinencia urinaria</a>.</p>
<h2>Incontinencia fecal, disfunciones sexuales, dolor y depresión</h2>
<p>En general, la mayoría de las lesiones del suelo pélvico ocurren durante el primer parto vaginal. La que mejor se entiende es la incontinencia fecal, que se produce cuando se lesiona el nervio pudendo (que inerva el esfínter anal), <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0029784499006316">o como consecuencia de la rotura o desgarro de las fibras musculares del esfínter</a>. Pero el parto vaginal también puede provocar <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002937803005726">dolor y disfunciones urinarias y sexuales</a>.</p>
<p>Si el periné <a href="https://books.google.es/books?hl=es&lr=&id=3Lc-BfqLChgC&oi=fnd&pg=PR5&dq=dyspareunias+coccygodynia+postpartum+abdominal+diastasis&ots=pxWWxhwH6_&sig=XX5QexPinXQVcgJVflnZ2JFxP7I#v=onepage&q&f=false">se lesiona durante el parto</a> puede dar lugar a perinealgias (dolor en la zona perineal), dispareunias (dolor en la penetración vaginal), coccigodinias (dolor en el cóccix), diástasis abdominal (separación de los músculos del abdomen) y lumbo-ciáticas (dolor en la franja inferior de la espalda que puede expandirse hacia las piernas). </p>
<p>Cada uno de esos problemas acarrea consecuencias a nivel psicológico. Es decir, sufrir dolor en el <a href="https://obgyn.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/ijgo.13523">periné, cóccix o durante las relaciones sexuales</a> se asocia a una gran reducción de la calidad de vida y de la autoestima de las pacientes. Si a este cuadro se le añade la posibilidad de sufrir <a href="https://www.mdpi.com/1648-9144/58/10/1485">pérdidas de orina, de heces o de gases</a>, el impacto de los problemas a nivel psicológico aumenta exponencialmente. Tanto es así que puede hacer que las pacientes empiecen a reducir sus actividades familiares y sociales, aislándose de su entorno. </p>
<p>Esto, a su vez, aumenta exponencialmente la posibilidad de desarrollar <a href="https://dergipark.org.tr/en/pub/husbfd/issue/78946/1129919">depresión</a> en estas mujeres, además de elevar los niveles de estrés. Merece la pena recordar en este punto que la situación vital de estas pacientes ya es bastante compleja por el hecho de acabar de convertirse en mamás, algo que por sí mismo tiene un profundo impacto en sus dinámicas personales, familiares, sociales y laborales.</p>
<p>El intervalo de tiempo que transcurre entre el parto y el comienzo de los problemas funcionales es extremadamente variable. Así, si la aparición de síntomas como la pérdida de orina ocurre en el posparto inmediato, es fácil atribuirlo a causas obstétricas recientes. Por el contrario, si la incontinencia urinaria o el prolapso aparecen décadas más tarde, otros factores –<a href="https://karger.com/eur/article-abstract/37/6/637/133535/Risk-Factors-for-Urinary-Incontinence-in-Women">el envejecimiento, el aumento de peso o el estilo de vida</a>– pueden enmascarar las causas obstétricas. </p>
<p>Lo que parece indiscutible es que la prevención, tanto durante la gestación como tras el parto, es fundamental para reducir la incidencia de todos estos problemas.</p>
<h2>Fisioterapia durante y después del embarazo</h2>
<p>Por suerte, la fisioterapia tiene una gran capacidad de <a href="https://journals.viamedica.pl/ginekologia_polska/article/view/46464">reducir la incidencia</a> –o el impacto, una vez que aparecen– de todos estos problemas. </p>
<p>Por una parte, durante el embarazo los fisioterapeutas especializados en obstetricia <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000495141460725X">participan activamente de la preparación al parto de las embarazadas</a> a través de entrenamiento en ejercicios respiratorios, de estiramiento y de fortalecimiento que previenen el desarrollo de lumbalgias y ciáticas. Este trabajo previo también facilita llegar al momento del parto con más y mejores estrategias para afrontar la dilatación y dar a luz. Además, el seguimiento de un embarazo por parte de un fisioterapeuta experto en el área facilita la <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/jmwh.12736">identificación temprana de factores de riesgo asociados a más patologías posparto para poder prevenirlas</a>.</p>
<p>La visita al fisioterapeuta durante el posparto también es imprescindible. Conviene que el especialista realice una <a href="https://www.cureus.com/articles/170047-postpartum-mood-disorders-insights-into-diagnosis-prevention-and-treatment.pdf">valoración abdominal, pélvica y perineal completa</a> para identificar precozmente alteraciones, inicialmente asintomáticas, que pueden dar lugar patologías graves en el futuro. </p>
<p>Habitualmente en el posparto es necesario realizar algún tipo de <a href="https://academic.oup.com/ptj/article-abstract/90/3/348/2737784">programa de entrenamiento para reeducar y reintegrar la musculatura abdominal, lumbar, pélvica y perineal</a>, que se ha ido modificando en el espacio anatómico durante los anteriores meses para permitir la gestación y el parto. Hay que tener en cuenta que todos los cambios que sucedieron a lo largo de más de nueve meses se revierten bruscamente en el espacio de unas cuantas horas, durante el parto. Este “<em>shock</em>” puede provocar alteraciones musculares que, con un programa adecuado de reintegración neuromuscular, pueden ser resueltas antes de que desemboquen en problemas más graves. </p>
<p>Por si fuera poco, la fisioterapia tiene un amplio y eficaz abanico de técnicas de tratamiento para la gestión de cicatrices durante el posparto. Ya sea cicatrices de heridas en el abdomen (por la realización de una cesárea) o en el periné (por la realización de una episiotomía o por el desgarro muscular). En cualquiera de esos casos, el <a href="https://www.magonlinelibrary.com/doi/abs/10.12968/jowc.2020.29.Sup11a.S1">tratamiento precoz de la cicatriz reduce la posibilidad de que persistan en el tiempo el dolor y/o adormecimiento de la zona lesionada</a>.</p>
<p>Por todo lo anterior, debiera recomendarse, siempre que sea posible, el control del embarazo por parte de un fisioterapeuta experto, a modo preventivo y educacional durante la gestación. Pero, más importante aún, debiera estandarizarse que en el posparto todas las nuevas madres sean valoradas en relación a sus estructuras musculo-esqueléticas para su correcta recuperación e identificación precoz de alteraciones que puedan beneficiarse de tratamiento inmediato.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/211942/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Raquel Leirós Rodríguez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Nadie discute que la gestación y el parto son procesos fisiológicos. Sin embargo eso no impide que las embarazadas desarrollen problemas que afectan sobre todo a la parte baja de la espalda, a las caderas y a los músculos del suelo pélvico.Raquel Leirós Rodríguez, Profesora Ayudante Doctor en Fisioterapia, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2066872023-06-28T18:16:54Z2023-06-28T18:16:54Z¿Por qué el alumnado español sigue sin progresar en comprensión lectora?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/533683/original/file-20230623-2830-449po6.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=16%2C8%2C5447%2C3628&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/group-elementary-school-pupils-sitting-on-1448152262">Monkey Business Images/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Hace unos días se conoció el avance de resultados del informe español del <a href="https://pirls2021.org/">Estudio Internacional de Progreso en Comprensión Lectora 2021</a> (PIRLS, en sus siglas en inglés), elaborado por el Instituto Nacional de Evaluación Educativa del Ministerio de Educación y Formación Profesional con los datos publicados por la <a href="https://timssandpirls.bc.edu/about.html">Asociación Internacional para la Evaluación del Rendimiento Educativo</a> (IEA). </p>
<p>Los resultados han provocado una cascada de noticias y declaraciones de los responsables de las políticas educativas que, en su mayoría, han tenido muy poco en cuenta la evidencia que existe sobre el aprendizaje y la enseñanza de esta destreza comunicativa.</p>
<h2>Lo que de verdad dice PIRLS 2021</h2>
<p>PIRLS 2021, realizado con estudiantes de 4º curso de Educación Primaria de 57 países (9 y 10 años de edad), pone de manifiesto una bajada casi generalizada del rendimiento en comprensión lectora respecto al <a href="https://www.educacionyfp.gob.es/inee/evaluaciones-internacionales/pirls/pirls-2021.html">anterior ciclo del estudio</a>, en 2016, rompiendo la tendencia al alza que se venía registrando. </p>
<p>En el caso de España, la caída es de 7 puntos, de 528 a 521, lo que sitúa al alumnado de nuestro país en niveles muy similares a los de, por ejemplo, Portugal (520) o Nueva Zelanda (521), pero por debajo del promedio total de la Unión Europea (528) y del promedio OCDE (533).</p>
<p>Es cierto que en algunas comunidades autónomas españolas los resultados han sido algo mejores y que del estudio se desprenden algunas conclusiones muy positivas, como que el sistema educativo español es uno de los más equitativos, es decir, uno de los sistemas en los que hay una menor proporción de estudiantes de rendimiento bajo. </p>
<p>Sin embargo, también incluye resultados muy preocupantes como el hecho de que la proporción de alumnado español con rendimiento avanzado es muy pequeña y claramente inferior al total UE y al promedio OCDE-28. O el hecho de que tanto en el proceso de integración de la información como en el proceso de realización de inferencias el rendimiento del alumnado esté, respectivamente, 8 puntos y 7 puntos por debajo del promedio total de la Unión Europea (528 y 529 puntos) y, respectivamente también, 62 puntos y 49 puntos por debajo del país con mejor rendimiento en estos procesos, que es Irlanda. </p>
<h2>¿Por qué no mejora?</h2>
<p>Aunque en los últimos años se han dado pasos efectivos respecto al fomento de la lectura (se sabe que <a href="https://www.revistaocnos.com/index.php/ocnos/article/view/ocnos_2010.06.01">los niños de Educación Primaria leen hoy más por placer que hace unos años</a>), eso no asegura un mejor rendimiento en comprensión lectora. Hay que terminar con la creencia de que si leemos mucho acabaremos siendo buenos lectores. Seremos lectores frecuentes, incluso apasionados, pero no necesariamente unos “buenos” lectores.</p>
<p>Como cualquier tipo de aprendizaje, el aprendizaje de la comprensión lectora puede verse afectado por múltiples y muy variados factores. Pero, sin ninguna duda, uno de ellos es cómo se aborda su enseñanza en las aulas.</p>
<p>Cuando se ha hecho un análisis cuantitativo de los procesos de enseñanza-aprendizaje de esta destreza comunicativa que se desarrollan en aulas españolas, se ha visto que, a pesar de que numerosos <a href="https://addi.ehu.es/bitstream/handle/10810/48303/9001-40713-1-PB.pdf?sequence=1">estudios de intervención</a> <a href="https://portalcientifico.unileon.es/documentos/5e57ae0a2999527d991a33e7">han probado</a> que influye positivamente en el aprendizaje del alumnado, la instrucción de estrategias de comprensión lectora no es frecuente.</p>
<h2>No se enseña a comprender</h2>
<p>La actuación docente suele estar muy centrada en la lectura en voz alta y en la realización de preguntas de baja complejidad cognitiva muy orientadas a la <a href="https://www.jstor.org/stable/23766966">verificación de información</a> o a la <a href="https://redined.educacion.gob.es/xmlui/bitstream/handle/11162/182586/04robledoesp-ingl.pdf">recuperación de información</a> que aparece explícitamente en el texto.</p>
<p>Por su parte, los estudios de corte cualitativo parecen confirmar estos resultados. Así, por ejemplo, en un <a href="https://www.dykinson.com/libros/ebooks/capitulo-i-formas-de-instruccion-de-las-estrategias-de-comprension-lectora-en-educacion-primaria/14253/">estudio</a> realizado con un grupo de docentes de segundo y tercer curso de Educación Primaria, se exploraron las formas de instrucción de una serie de estrategias de comprensión lectora para ver si se instruían o no:</p>
<ol>
<li><p>Activación de conocimientos previos. </p></li>
<li><p>Contextualización mediante formulación de hipótesis y predicciones.</p></li>
<li><p>Utilización de las claves formales y estructurales del texto. </p></li>
<li><p>Realización de inferencias. </p></li>
<li><p>Monitorización (control de la propia comprensión). </p></li>
<li><p>Recapitulación o resumen del contenido.</p></li>
</ol>
<p>El estudio analizaba también si, en caso de instruir estas estrategias, se hacía de manera didáctica, es decir, describiendo la estrategia, cuándo y cómo usarla, poniendo ejemplos y practicando hasta que el alumno es capaz de aplicarla de manera autónoma. </p>
<p>Los resultados del análisis mostraron que en las aulas observadas estas técnicas se aplicaban de forma aislada y fortuita. Se apreciaron momentos de diálogo en los que las docentes colaboraban con sus alumnos en el uso de la estrategia, pero las descripciones previas de las estrategias fueron casi inexistentes. Tampoco se recurrió al modelado, es decir, a ejemplificar cómo se hace, aunque es <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s10643-013-0586-5">amplia la evidencia</a> sobre sus beneficios para una mejora en el rendimiento de la comprensión lectora.</p>
<p>De esta manera, los alumnos observados no fueron capaces de hacer <a href="https://files.eric.ed.gov/fulltext/ED236565.pdf">un uso autónomo</a> de las estrategias, lo que debería ser el objetivo.</p>
<p>Si bien se trata de un estudio realizado sobre una muestra pequeña y, por tanto, los resultados no se pueden generalizar, ilustra lo que muchos consideramos que es una de las causas fundamentales de este escaso rendimiento en comprensión lectora y es que, cuando esta destreza se aborda en las aulas, se aborda más con procedimientos de evaluación (para comprobar si los aprendices han comprendido) que con procedimientos de instrucción (para que aprendan a comprender).</p>
<h2>Un cambio en la formación de maestros</h2>
<p>En definitiva, la evidencia indica que, si se quiere mejorar el rendimiento en comprensión lectora de nuestro alumnado, los procesos de instrucción de estrategias deberían estar más presentes en las aulas.</p>
<p>A los docentes los resultados de PIRLS no les han sorprendido. Conocen el contexto en el que trabajan, están convencidos de que hay que hay que prestar menos atención a la evaluación de la comprensión lectora para atender más a su enseñanza y a su aprendizaje y, si tienen la oportunidad, implementan <a href="https://bibliotecadigital.ipb.pt/bitstream/10198/19995/5/incte2020_resumos.pdf">procesos instructivos de calidad</a>. </p>
<p>Saben también que la normativa educativa los ampara porque tanto en la ley de educación vigente como en la anterior estas estrategias se contemplan como saberes básicos o contenidos que hay que aprender. Sin embargo, para que el cambio necesario se produzca, el profesorado debe sentirse acompañado y apoyado.</p>
<p>Los primeros que tenemos que asumir la responsabilidad somos quienes nos ocupamos de la formación de los maestros, ya sea inicial o permanente, pues debemos dar a los modelos instruccionales de estrategias de comprensión lectora el protagonismo que merecen.</p>
<h2>Priorizar esta enseñanza por encima de otras</h2>
<p>Ahora bien, con los docentes convenientemente formados, también es preciso exigir que los responsables de las políticas educativas y los encargados de inspeccionar cómo se implementan los currículos validen la aplicación de estas formas de instrucción de la comprensión lectora, porque este tipo de instrucción no puede hacerse sin prescindir de otros contenidos menos cruciales para la trayectoria académica del alumnado; no puede hacerse sin compartir en el aula horas y horas de lectura, y no tanto de libros de texto como de textos auténticos.</p>
<p>Las cifras son muy crudas y los mensajes triunfalistas o despreocupados no ayudan. Pero si miramos a la realidad escolar y analizamos a la luz de la evidencia científica qué está pasando y por qué, si dejamos trabajar a los maestros, la situación es reversible.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/206687/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Este artículo incluye resultados (Alonso-Cortés, 2022) obtenidos en el marco del proyecto de investigación Las condiciones del aprendizaje de la comprensión lectora (EDU2009-10321)</span></em></p>La comprensión lectora se puede trabajar en el aula si no se busca tanto evaluar al alumno como enseñarle estrategias para asimilar lo que lee.María Dolores Alonso-Cortés Fradejas, Profesora del Área de Didáctica de la Lengua y la Literatura, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2036862023-06-22T17:39:52Z2023-06-22T17:39:52ZInstrucciones básicas para dormir bien<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/533227/original/file-20230621-10551-6wpyko.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=298%2C47%2C3687%2C2187&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/hidden-place-sleeping-woman-deep-jungle-1108280270">Hlib Shabashnyi/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>El sueño es una parte esencial de nuestra vida diaria y desempeña un papel crucial en <a href="https://academic.oup.com/sleep/article/39/9/1629/2708305?login=true">nuestra salud y bienestar</a>. La calidad del sueño puede verse influenciada por diversos factores, y la ciencia ha identificado varios aspectos que pueden favorecer un <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S019096220900886X">sueño reparador</a>. Desde la rutina de sueño hasta la oscuridad y la temperatura de la habitación, sin olvidar una buena elección del colchón y de la almohada.</p>
<p>Conviene empezar por generar una adecuada <a href="https://journals.lww.com/nsca-scj/Fulltext/2016/02000/The_Importance_of_Sleep_for_Athletic_Performance.9.aspx">rutina de sueño</a>, con un patrón saludable de descanso. Irse a la cama y despertarse a la misma hora todos los días ayuda a regular el reloj interno del cuerpo, conocido como <a href="https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/07420528.2012.763132">ritmo circadiano</a>. Esto facilita, a su vez, conciliar el sueño y despertarse más fácilmente y sin sensación de somnolencia.</p>
<h2>Hacer ejercicio, apagar las pantallas y dormir a oscuras</h2>
<p>El ambiente de la estancia donde dormimos <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278431917304073">también debe ser el adecuado</a>. Eso implica dormir en una habitación oscura, tranquila y a una <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0360132318300325">temperatura fresca y cómoda</a>. </p>
<p>Por otro lado, la calidad del sueño depende de los hábitos de <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1087079201902461">higiene del sueño</a> de cada individuo. Eso incluye prácticas como evitar el consumo de estimulantes como la <a href="https://www.mdpi.com/2072-6643/14/8/1661">cafeína y la nicotina</a> antes de acostarse, o limitar la exposición a pantallas brillantes antes de dormir. También resulta eficaz establecer una rutina relajante antes de acostarse, como tomar un baño caliente o <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.2147/NSS.S253375">practicar técnicas de relajación</a>.</p>
<p>Lo que hacemos justo antes de acostarnos afecta al descanso nocturno, pero también influye nuestra actividad <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/21679169.2019.1623314">el resto de la jornada</a>. Concretamente, la actividad física regular durante el día puede ayudar a mejorar la calidad del sueño al llegar la noche. </p>
<p>El ejercicio moderado a vigoroso, preferiblemente realizado varias horas antes de acostarse, puede facilitar la conciliación del sueño y reducir los despertares durante la noche. Sin embargo, es importante evitar realizar ejercicio intenso justo antes de acostarse, <a href="https://www.brockadolescentdevelopmentlab.com/uploads/1/1/2/6/112616517/semplonius_and_willoughby_2018_-_long-term_links_between_physical_activity_and_sleep_quality.pdf">ya que puede tener un efecto estimulante</a>.</p>
<h2>Si hay siesta, que sea corta</h2>
<p>La <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0277953607000676">gestión del estrés</a> también puede interferir en la calidad del sueño. Practicar técnicas de gestión del estrés, como la meditación, la <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s12529-013-9374-2">respiración profunda o el yoga</a> puede reducir la activación del sistema nervioso y promover un estado de relajación que facilite el sueño.</p>
<p>Además, para aumentar la calidad y cantidad del descanso nocturno conviene evitar <a href="https://journals.lww.com/co-pulmonarymedicine/Abstract/2006/11000/Good_sleep,_bad_sleep__The_role_of_daytime_naps_in.2.aspx">las siestas prolongadas</a> o demasiado cercanas a la hora de acostarse: si acaso, una siesta corta de 20 a 30 minutos. </p>
<p><a href="https://www.scielo.br/j/reben/a/SKHWrVrjcT9ppdYJ5tHT5pL/?format=html&lang=en">La alimentación</a> también desempeña un papel importante en la calidad del sueño. Evitar las comidas pesadas y picantes antes de acostarse puede ayudar a prevenir molestias digestivas que dificulten el sueño. Además, ayuda a dormir el consumo de una dieta equilibrada y variada que incluya alimentos ricos en triptófano, como lácteos, huevos, nueces y plátanos.</p>
<h2>Cómo elegir el colchón adecuado</h2>
<p>La fisioterapia y la ergonomía han identificado diferentes factores a tener en cuenta para elegir un colchón que garantice un buen descanso.</p>
<p>Para empezar, un colchón debe proporcionar un soporte adecuado para mantener la <a href="https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/09291010903557187">alineación correcta</a> de la columna vertebral. Esto implica que el colchón debe ser lo suficientemente firme para brindar apoyo a las áreas clave del cuerpo, como la cabeza, el cuello, los hombros, la cintura y las caderas. Un colchón demasiado firme o excesivamente blando puede generar una mala postura y provocar molestias y dolores.</p>
<p>El colchón, en última instancia, debe permitir la <a href="https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0099969">distribución equitativa de la presión</a> ejercida por el cuerpo. Esto resulta especialmente importante para prevenir la formación de puntos de presión excesiva que pueden causar molestias y afectar la calidad del sueño. </p>
<p>Un colchón con una superficie de apoyo que se adapte a las curvas naturales del cuerpo ayuda a aliviar la presión y reduce la probabilidad de desarrollar <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1556370716300116">úlceras por presión</a>.</p>
<p>La superficie donde se duerme debe asegurar el <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S135943111736636X">confort y la adaptabilidad</a>. La capacidad del colchón para adaptarse a la forma y los movimientos del cuerpo es fundamental. Un colchón que se ajuste de manera óptima a la anatomía individual ayuda a mantener una postura neutral de la columna y reduce la tensión muscular y articular. </p>
<p>La percepción de comodidad también contribuye a minimizar los movimientos y las transferencias de movimiento durante la noche, lo que puede favorecer un sueño más tranquilo.</p>
<p>El <a href="https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/1420326X20903375">material y la calidad de construcción del colchón</a> pueden influir en los factores descritos. Los materiales duraderos y de calidad pueden garantizar que el colchón mantenga su forma y características de soporte durante un período prolongado. Además, los materiales <a href="https://engineering-shirpur.nmims.edu/docs/perceptive-and-protective-textile-finishes.pdf">transpirables y termorreguladores</a> contribuyen a mantener una temperatura adecuada durante el sueño, evitando la acumulación de calor y sudoración excesiva.</p>
<h2>Cómo elegir la almohada</h2>
<p>La elección de una buena almohada también es importante para garantizar un buen descanso y mantener una postura adecuada durante el sueño. </p>
<p>La <a href="https://www.researchgate.net/profile/Jongeun-Yim-2/publication/275242065_Optimal_Pillow_Conditions_for_High-Quality_Sleep_A_Theoretical_Review/links/579800db08aeb0ffcd06e714/Optimal-Pillow-Conditions-for-High-Quality-Sleep-A-Theoretical-Review.pdf">altura y firmeza</a> de la almohada deben permitir que la cabeza, el cuello y la columna vertebral se alineen correctamente. Lo ideal es elegir una lo suficientemente alta para mantener la cabeza en una posición neutral, sin que se incline hacia arriba o hacia abajo. Sin embargo, la elección de la firmeza depende de las preferencias individuales y las necesidades de soporte.</p>
<p>Los materiales de relleno más comunes para las almohadas incluyen espuma <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0268003321000838">viscoelástica, látex, plumas y fibras sintéticas</a>. Cada material tiene sus propias características en términos de comodidad, soporte y durabilidad. Dentro de las preferencias individuales, es importante elegir uno que brinde el nivel de apoyo adecuado para la cabeza y el cuello. </p>
<p>La <a href="https://www.mdpi.com/1660-4601/17/1/302">posición en la que se suele dormir</a> también es importante. Las personas que duermen boca arriba generalmente se benefician de una almohada de altura media para mantener una alineación adecuada. Aquellos que duermen de lado pueden necesitar una almohada más alta y firme para llenar el espacio entre el cuello y el colchón. En cuanto a las personas que duermen boca abajo, pueden preferir una almohada más plana para evitar la hiperextensión del cuello.</p>
<p>Además, una buena almohada debe tener propiedades transpirables para ayudar a regular la temperatura y evitar la acumulación de calor y humedad durante la noche. </p>
<p>Paralelamente, y de forma independiente a la calidad del tejido, es importante considerar la facilidad de <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7434492/">limpieza y mantenimiento</a> de la almohada. Algunas almohadas son lavables a máquina, mientras que otras requieren limpieza en seco o solo pueden ser limpiadas superficialmente. Elegir una almohada que sea fácil de mantener limpia y libre de alérgenos puede contribuir a un ambiente de sueño saludable.</p>
<p>En resumen, elegir un colchón y almohadas adecuadas desde la perspectiva de la fisioterapia y la ergonomía implica considerar su soporte, distribución de presión, conformidad, material y calidad. Pero también es importante tener en cuenta las preferencias individuales, dado que cada persona puede tener requerimientos y sensibilidades diferentes.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/203686/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.</span></em></p>¿Qué criterios debemos tener en cuenta al elegir colchón? ¿Y almohada? ¿Qué actividades hay que evitar antes de ir a la cama para asegurarnos un buen descanso? ¿La siesta puede interferir en el sueño nocturno?Raquel Leirós Rodríguez, Profesora Ayudante Doctor en Fisioterapia, Universidad de LeónAnxela Soto Rodríguez, SERGAS Servizo Galego de SaúdeLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2067232023-06-08T17:41:05Z2023-06-08T17:41:05Z¿Quién fue el godo Alarico y por qué saqueó Roma en el año 410?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/530150/original/file-20230605-19-nrnoqz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=60%2C49%2C2201%2C1524&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">'Alarico en Roma', de W. Lindenschmit. Imagen de la página 672 de la revista 'Die Gartenlaube', 1888.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Die_Gartenlaube_(1888)_b_672.jpg">Wikimedia Commons</a></span></figcaption></figure><p>A mediados del siglo VI, un historiador que vivía en la Constantinopla del emperador <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Justiniano_I">Justiniano</a> estaba escribiendo una obra sobre los orígenes de los godos. Dependía de un texto que él había podido consultar pero que lamentablemente se ha perdido en el túnel del tiempo. </p>
<p><a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Jordanes">Jordanes</a>, a la sazón autor de estirpe goda, había leído la historia que, unas décadas antes, había redactado el senador <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Casiodoro">Casiodoro</a> sobre los godos. Este, a su vez, había trabajado en la corte ostrogoda de <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Teodorico_el_Grande">Teodorico</a> en Italia y estaba muy bien informado sobre estos temas. Sea como fuere, Jordanes, en la <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Getica"><em>Getica</em></a>, que es el texto que hoy podemos leer, recogía una tradición que remontaba el origen último de los godos al sur de Escandinavia. </p>
<p>Semejante cuestión es hoy para nosotros poco más que una penumbra científica. Lo realmente empírico es que las fuentes romanas localizan diferentes grupos godos al norte del Danubio en los siglos III y IV de nuestra era. O, lo que es lo mismo, al norte del <em>limes</em>, la frontera del Imperio. Las relaciones entre Roma y los godos fueron tanto diplomáticas como hostiles durante aquella época. </p>
<h2>Los godos en el Imperio</h2>
<p>Todo varió muy avanzado el siglo IV. Tenemos los detalles gracias a una fuente extraordinaria, el historiador <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Amiano_Marcelino">Amiano Marcelino</a>, que había sido oficial romano y estaba muy bien informado. El emperador romano <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Valente">Valente</a> necesitaba mano de obra barata para las tierras de las provincias imperiales al sur del gran río, así como tropas auxiliares para su proyectada campaña contra el gran rival de Roma por el este: el imperio de los persas sasánidas.</p>
<p>Por su parte, los distintos grupos godos, cuyos nombres hoy nos resultan <em>disuasorios</em>, tales como tervingios o greutungos, entre otros, deseaban entrar en el Imperio. Desde las estepas asiáticas los hunos (aún no los de Atila, para eso faltaba un siglo) hostigaban sus posiciones en un escenario de triste actualidad, como es el caso de la actual Ucrania. </p>
<p>Semejante convergencia de intereses provocó un pacto. Los godos, con distintos ritmos según cada caso, fueron pasando al Imperio en 376. Pero dos años después las autoridades romanas locales incumplieron sus pactos de asentamiento en las provincias inmediatamente al sur del Danubio. Los godos fueron hacinados en una especie de campos de concentración y las autoridades locales romanas aprovecharon para esclavizar a parte de su población. </p>
<p>Después de un efímero asentamiento, en el verano de 378 se luchó en Adrianópolis (en el actual cuernecito de la Turquía europea) precisamente porque los romanos no habían cumplido la promesa de establecerlos con seguridad para las labores agrarias que habían pactado. </p>
<h2>El liderazgo de Alarico</h2>
<p>A partir de ahí, el emperador <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Teodosio_I_el_Grande">Teodosio</a> logró reconstruir el ejército y la administración romana en las provincias orientales. Y pactó con los godos para que estos funcionasen como mano de obra agraria, eventualmente como tropas auxiliares. A la vez, Alarico fue emergiendo como líder entre las diferentes tribus, confederaciones, grupos godos, de tal modo que sobrepasó las tradicionales jefaturas parciales. </p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Ilustración que retrata a un hombre de perfil y con armadura, Alarico." src="https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=881&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=881&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=881&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1107&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1107&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/530161/original/file-20230605-29-chp5bo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1107&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Retrato de Alarico, rey visigodo.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:02-ALARICO.JPG">Oxford University / Wikimedia Commons</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Ambos ejércitos participaron en 394 en una batalla en la que Teodosio tuvo que librarse de un enemigo interno, el ejército del usurpador Eugenio, que quería hacerse con el control del occidente del Imperio de forma ilegítima. Las cosas les fueron mal y sufrieron numerosas bajas. Eso parece que incentivó a Alarico, que fue asentando su liderazgo para demandar un generalato.</p>
<p>En 395, Teodosio murió y el Imperio quedó dividido en dos partes, oriente y occidente, que gobernarían sus hijos Arcadio y Honorio respectivamente. La división del Imperio nunca se recompondría. </p>
<p>Alarico logró el generalato de la parte oriental, pero de un modo efímero. Así que hacia 400 partió para Italia con el objetivo de presionar a la corte del muchacho Honorio, el hijo menor de Teodosio que había accedido al poder con diez años. En los años siguientes Alarico llevó a cabo incursiones militares, que supusieron un fracaso manifiesto, aunque era Estilicón, el general en jefe de las tropas imperiales occidentales, quien estaba sacando las castañas del fuego.</p>
<h2>Asedios y saqueo de Roma</h2>
<p>Todo cambió irremisiblemente a la muerte –la eliminación– de Estilicón en 408. Alarico vio que había llegado el momento de demandar un generalato, así como estipendios (oro, plata, especias, piedras preciosas) y tierras para sus gentes. A sus tropas se les habían añadido miles de esclavos y de gentes descontentas en Italia. Entre 408 y 410 llevó a cabo varios asedios nada menos que a la mismísima Roma, mientras el joven emperador Honorio residía en Rávena, enclave más fácilmente defendible. </p>
<p>El fracaso de las negociaciones, que fructificaron con el Senado solamente en parte y no con el emperador, que se negó en redondo, terminó decidiendo a Alarico a entrar a saco en Roma. </p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Dos hombres desnudos se encaraman a la estatua de un emperador romano para vandalizarla." src="https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=1069&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=1069&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=1069&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1343&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1343&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/530159/original/file-20230605-22195-e5oczc.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1343&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption"><em>Saqueo de Roma de 410 a mano de los vándalos</em>, de JN Sylvestre.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:Sack_of_Rome_by_the_Visigoths_on_24_August_410_by_JN_Sylvestre_1890.jpg">Museo Paul Valéry</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Corría el mes de agosto del año 410. Alarico no pretendía destruir la ciudad y, de hecho, no lo hizo. Sí hubo violencia, saqueos y violaciones durante varios días. Se respetaron las iglesias de Roma. Los godos eran cristianos en su mayoría, si bien en la variante arriana. De hecho, los paganos acusaron a los cristianos de semejante desastre. </p>
<p>La principal fuente a nuestra disposición es <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Paulo_Orosio">Paulo Orosio</a>, quien escribe su historia contra los paganos muy pocos años después del saqueo de Roma y siempre a la sombra de Agustín de Hipona, su maestro. Ambos intentan justificar el papel de los bárbaros y en particular de los godos, para contrarrestar los ataques de los paganos. Por eso, Orosio hace hincapié en que se mantuvo el respeto a las iglesias y también Agustín lo deja caer en su gran obra <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/La_ciudad_de_Dios"><em>La ciudad de Dios</em></a>, que escribió como contraataque.</p>
<p>El saqueo de Roma por los godos de Alarico duró muy poco, unos días. No supuso la ruina de la ciudad, pero sí un <em>shock</em> psicológico para la intelectualidad romana. Alarico se llevó a los godos al sur de Italia, y terminó muriendo en Cosenza. </p>
<p><a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Ata%C3%BAlfo">Ataúlfo</a>, primo de Alarico, le sucedería como rey de los visigodos y les conduciría hacia la Galia y, más tarde, a la actual Barcelona. Pero esa es otra historia.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/206723/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Santiago Castellanos no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>En el año 410, el godo Alarico saqueó Roma, capital del Imperio, iniciando un declive que ya nunca remontaría.Santiago Castellanos, Profesor Titular de Historia Antigua, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2035172023-05-18T11:13:20Z2023-05-18T11:13:20ZConsejos para sentarse bien<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/527012/original/file-20230518-19908-uq5uhz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=588%2C36%2C6413%2C4218&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/bad-posture-sitting-office-chair-computer-2292386857">Andrey_Popov/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>En la sociedad actual, gran parte de las actividades laborales se realizan en entornos de oficina, lo que implica largas horas sentados frente a un escritorio. El sedentarismo y las malas posturas adoptadas durante estas jornadas pueden tener <a href="https://www.ioshmagazine.com/2022/09/01/health-risks-associated-sedentarism">efectos negativos en la salud y el bienestar de los trabajadores</a>. </p>
<p>Es aquí donde la ergonomía del trabajo de oficina desempeña un papel fundamental, <a href="https://www.researchgate.net/profile/Surinder-Deswal/publication/270888471_Ergonomics_in_the_Office_Environment_A_Review/links/54b7c0960cf2bd04be33c6d8/Ergonomics-in-the-Office-Environment-A-Review.pdf">buscando optimizar el entorno laboral</a> y promover posturas adecuadas para minimizar riesgos para la salud, <a href="https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-319-94484-5_40">prevenir lesiones y mejorar la productividad </a>.</p>
<h2>Sillas ergonómicas y escritorios ajustables en altura</h2>
<p>Una de las principales maneras de alcanzar estos objetivos es mediante un <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/000368709190157D">mobiliario adecuado</a>. El uso de sillas ergonómicas y escritorios ajustables en altura permite adaptar el espacio a las características físicas de cada persona. </p>
<p>Concretamente, las sillas ergonómicas están diseñadas para proporcionar comodidad y soporte a largo plazo. Es importante que <a href="https://dergipark.org.tr/en/pub/muglajsci/article/632580">las sillas sean</a>: </p>
<ul>
<li><p>Ajustables en altura, para que los pies estén firmemente apoyados en el suelo y las rodillas formen un ángulo de 90 grados;</p></li>
<li><p>con respaldo reclinable y con soporte lumbar para mantener una postura adecuada;</p></li>
<li><p>con reposabrazos ajustables en altura y anchura: los codos deben estar cerca del cuerpo y los antebrazos deben estar paralelos al suelo;</p></li>
<li><p>de material acolchado, para brindar comodidad y reducir la presión sobre las áreas de contacto;</p></li>
<li><p>con base estable y con ruedas que permitan un movimiento suave y seguro.</p></li>
</ul>
<p>Los escritorios también deben ser ajustables en altura, porque permiten a los trabajadores <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/10803548.2021.1990581">cambiar entre estar sentados y de pie</a>. Eso ayuda a evitar el sedentarismo y reduce el riesgo de <a href="https://theconversation.com/estar-sentados-todo-el-dia-es-nefasto-para-la-salud-pero-hay-alternativa-197994">problemas de salud relacionados con estar sentado</a> durante largos períodos. </p>
<p>Un escritorio bien ajustado en altura debe permitir al trabajador colocar sus antebrazos y manos en una posición cómoda mientras utiliza el teclado y el ratón. Además, también debe permitir que la pantalla del ordenador esté a la altura de los ojos para evitar tensiones en el cuello y la espalda.</p>
<p>Las bandejas para teclado y ratón deben ser asimismo ajustables en ángulo e inclinación para permitir una posición neutral de las muñecas y evitar el desarrollo de trastornos musculoesqueléticos como el <a href="https://dergipark.org.tr/en/pub/joinihp/issue/64375/977826">síndrome del túnel carpiano</a>.</p>
<p>Tampoco está de más utilizar los monitores de pantalla ajustables en altura y ángulo de inclinación para que la parte superior de la pantalla esté a la altura de los ojos. Esto <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s10055-022-00672-0">ayuda a mantener una postura adecuada del cuello y reduce la fatiga visual</a>.</p>
<h2>Colocarlo todo al alcance</h2>
<p>Organizar <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09613218.2019.1710098">el área de trabajo de manera eficiente</a>, colocando los elementos necesarios al alcance y evitando movimientos repetitivos innecesarios, ayuda a prevenir lesiones y facilita la realización de tareas.</p>
<p>En este sentido, resulta útil distribuir de manera eficiente del mobiliario, de manera que permita un flujo de <a href="https://ebpj.e-iph.co.uk/index.php/EBProceedings/article/view/2927">trabajo óptimo y minimizar los movimientos repetitivos innecesarios</a>. </p>
<p>Para lograrlo resulta muy útil:</p>
<ul>
<li><p>Colocar los elementos más utilizados dentro del alcance fácil del usuario para evitar estiramientos y movimientos excesivos;</p></li>
<li><p>posicionar el teclado, el ratón y los documentos de trabajo en línea recta frente al trabajador para evitar torceduras o giros innecesarios del cuerpo;</p></li>
<li><p>mantener suficiente espacio libre debajo del escritorio para permitir el movimiento de las piernas y la colocación adecuada de los pies.</p></li>
</ul>
<p>Otro aspecto a tener en cuenta la iluminación. No tener luz suficiente ni adecuada al trabajo de oficina puede afectar a la <a href="https://www.mdpi.com/1996-1073/15/3/734">visión, la fatiga ocular y el estado de ánimo de los empleados</a>. Suele funcionar bien una combinación de luz natural y artificial. Además, conviene ajustar la intensidad de la iluminación según las tareas realizadas y las preferencias individuales. Y, por supuesto, evitar deslumbramientos y reflejos en las pantallas colocando adecuadamente las fuentes de luz y usando persianas o cortinas.</p>
<h2>Cada cosa en su lugar</h2>
<p>En este sentido viene muy bien contar con medidas y pautas específicas de organización y almacenamiento. Mantener el espacio de trabajo ordenado y organizado no solo mejora la eficiencia, sino que también <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/aisy.202100099">reduce el riesgo de accidentes y lesiones</a>. </p>
<p>Se recomienda utilizar cajones, estantes y archivadores cercanos al área de trabajo para almacenar y tener acceso rápido a documentos y suministros. También resulta muy útil etiquetar y clasificar los archivos y materiales para facilitar la búsqueda. Sin olvidarnos de eliminar objetos innecesarios o poco utilizados para mantener el espacio de trabajo despejado.</p>
<p>Actualmente, también se recomienda contar con <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000368701930167X">zonas de descanso y movilidad</a>, dotadas con sillas y mesas cómodas, para permitir pausas adecuadas que alivien la tensión acumulada. Si es posible, incluso con áreas destinadas a hacer estiramiento o ejercicios físicos breves para fomentar la actividad y reducir el sedentarismo. No hay que olvidar que los descansos activos ayudan a mejorar la <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30386249/">circulación sanguínea y aliviar la tensión muscular</a>.</p>
<p>Todos los aspectos descritos fomentan que los trabajadores adopten posturas adecuadas durante su jornada laboral. De esta forma, puede reducirse el negativo impacto socioeconómico de alteraciones como el <a href="https://theconversation.com/sentarse-recto-puede-causar-dolor-de-espalda-159948">dolor de espalda</a>, los problemas musculares y la fatiga crónica.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/203517/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Raquel Leirós Rodríguez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>La mayoría de nosotros pasa largas horas sentado frente a un escritorio. ¿Evita lesiones el uso de sillas ergonómicas y escritorios ajustables? ¿La organización de cajones, estantes y archivadores también nos afecta?Raquel Leirós Rodríguez, Profesora Ayudante Doctor en Fisioterapia, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2035072023-04-20T18:16:18Z2023-04-20T18:16:18Z¿Por qué no nos tomamos en serio los cómics?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/520509/original/file-20230412-18-cmgyvp.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=8%2C0%2C5982%2C3988&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/initiation-reading-comics-1702629295">Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Pese a su importancia indiscutible en la cultura popular, el cómic no goza de un estatus similar en el mundo de habla hispana al que tiene en otros países. Entre otras razones, esto puede deberse al origen mismo del cómic moderno en la prensa diaria, mucho más débil que en Estados Unidos, y que vinculó el cómic <a href="https://gredos.usal.es/bitstream/handle/10366/118914/EB15_N134_P66-71.pdf?sequence=1">a contenidos infantiles</a>. Sin embargo, se trata de un medio que representa visualmente uno de los roles fundamentales de los humanos: el de narradores de historias. </p>
<p>Desde 1992, cuando el prestigioso premio Pulitzer se otorgó a <em>Maus: historia de un superviviente</em>, la obra de <a href="https://theconversation.com/art-spigelman-el-humor-es-dolor-sublimado-174819">Art Spiegelman</a> sobre el Holocausto, el medio ha ido <a href="https://elpais.com/cultura/2019/02/01/babelia/1549025686_865031.html">ganando reconocimiento</a> en todo el mundo. Hoy se usa para narrar hechos históricos, como hace el multipremiado <a href="https://doi.org/10.4000/ccec.9477">Paco Roca</a>, y <a href="https://revistas.ucm.es/index.php/ARIS/article/download/77855/4564456560741">se abre camino en espacios típicamente culturales, como los museos</a>.</p>
<p>En Francia existen desde hace años lecturas de cómics recomendadas en el ámbito escolar. Y aunque podemos encontrar ejemplos desde <a href="https://repo.isi-dps.ac.id/3740/1/Jurnal%20Internasional.pdf">Indonesia</a> hasta <a href="https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0961000618763979?journalCode=lisb">Japón o Australia</a> en los que se ve ese interés creciente, en pocos lugares como en el país galo se otorga un estatus similar a la historieta gráfica. </p>
<p>En España es un recurso educativo que ha generado <a href="http://www.scielo.org.ar/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1853-35232020001200142">interés</a>, pero que no parece haber consolidado (todavía) su posición.</p>
<h2>Origen educativo</h2>
<p>La palabra cómic de origen inglés deriva del griego <em>komikos</em>, “relativo a la comedia”. Si tuviésemos que definirlo en pocas palabras, el cómic consiste en narrar historias basándose en la imagen y la palabra. Para la <a href="https://dle.rae.es/c%C3%B3mic">RAE</a> es una secuencia de viñetas (arte secuencial lo llaman algunos autores) con desarrollo narrativo o también el nombre del libro que las contiene.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=360&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=360&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=360&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=452&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=452&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/520074/original/file-20230410-6762-iwl91e.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=452&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Fragmento de <em>Histoire d'Albert</em>, de Rodolphe Töpffer.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Histoire_d%27Albert-p41.jpg">Wikimedia Commons</a></span>
</figcaption>
</figure>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=435&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=435&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=435&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=546&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=546&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/520068/original/file-20230410-4991-4akyb7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=546&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">El <em>Yellow Kid</em> y un amigo organizan una pelea de gallos en una de las viñetas dibujadas por Richard F. Outcault.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:The_Yellow_Kid_Indulges_In_A_Cockfight..._A_Waterloo.jpg">New York Journal/Wikimedia Commons</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Tomando esas definiciones, se podría establecer un parentesco con otras obras (los jeroglíficos o el <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Estandarte_de_Ur"><em>Estandarte de Ur</em></a>). Sin embargo, los verdaderos padres del cómic moderno son más recientes, del siglo XIX. Hablamos de la tira cómica de <a href="https://theconversation.com/origenes-y-parentescos-de-la-historieta-128970"><em>The Yellow Kid</em></a> y la obra del pedagogo suizo <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Rodolphe_T%C3%B6pffer">Rodolphe Töpffer</a>. </p>
<p>Como se puede observar, el cómic nace unido a la educación. <em>The Yellow Kid</em> tenía un fuerte componente de crítica social y Töpffer era pedagogo. Además, estamos en una sociedad cada vez más visual y el cómic es una excelente forma de educarnos en la lectura y creación de contenidos visuales; no en vano en el cine los <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Guion_gr%C3%A1fico"><em>storyboards</em></a> son bocetos muy habituales como parte del proceso creativo. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="Ejemplo de storyboard, una serie de viñetas que retratan" src="https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=497&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=497&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=497&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=625&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=625&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/520081/original/file-20230410-5132-88pe52.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=625&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Un ejemplo de <em>storyboard</em>.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Storyboard_example.jpg">Rodrigo Ferrusca / Wikimedia Commons</a></span>
</figcaption>
</figure>
<h2>Una cosa “de jóvenes”</h2>
<p>Pero si tiene tantas posibilidades educativas, ¿por qué no se usa más? </p>
<p>Tradicionalmente se ha visto como un producto cultural de segundo (o tercer) orden, asociado a un público <a href="https://gredos.usal.es/bitstream/handle/10366/118909/EB15_N134_P79-85.pdf?sequence=1">infantil</a>; de hecho, uno de los sinónimos de cómic en español, tebeo, viene de la publicación para niños <em>TBO</em>. </p>
<p>Y sin duda también ha influido la mala prensa de este medio. En Estados Unidos a mediados del siglo XX, con el Senado estadounidense implicado, se vivió una pequeña caza de brujas, en la que se temía que los cómics pervirtiesen la mente de los jóvenes. Esto provocó la imposición de la autocensura, el <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Comics_Code_Authority">Comic Code</a>, que llegó todavía hasta principios del siglo actual. </p>
<figure>
<iframe width="440" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/IuHkndb1OYQ?wmode=transparent&start=74" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe>
<figcaption><span class="caption">Entrevista en 1955 al senador Estes Kefauver, presidente del subcomité que investigó los efectos del cómic en la delincuencia juvenil en EEUU.</span></figcaption>
</figure>
<p>Lo curioso es que estas acusaciones de corrupción de las mentes juveniles (que abarcaban desde la delincuencia a la homosexualidad) no se sustentaban en una base científica. De hecho, recuerdan a lo ocurrido años después con los <a href="http://xtec.cat/%7Eabernat/articles/arrioja.pdf">videojuegos</a> o <a href="https://gredos.usal.es/bitstream/handle/10366/100596/LOS_JUEGOS_DE_ROL_EN_EL_AULA.pdf?sequence=1">los juegos de rol</a>. En ambos casos se han realizado verdaderos juicios mediáticos sin base científica, acusando de promover la violencia o el consumo de drogas.</p>
<p>¿Será que desconfiamos de lo que hacen las nuevas generaciones? Tal vez una parte de la idea de “cualquier tiempo pasado fue mejor” subyace en el interés por criticar las aficiones de los jóvenes. Y está bien ser crítico, pero quizá seamos muy exigentes con esos contenidos nuevos y menos con otros.</p>
<h2>Reconocidos en Francia</h2>
<p>El Ministerio de Educación francés establece listas de lectura organizadas por niveles y géneros, incluyendo una dedicada específicamente a cómics. Desde hace más de treinta años, la enseñanza de la lectura de la imagen es una tarea normalizada en las clases. </p>
<p>En 2008 surgió la asignatura obligatoria Historia de las Artes, en la educación secundaria, en la que el cómic está clasificado como “arte visual”. En 2013, se duplicó el número de cómics incluidos en la lista de lecturas. </p>
<p>El cómic tiene en Francia claramente un <a href="https://doi.org/10.18239/ocnos_2017.16.1.1300">reconocimiento explícito a nivel educativo</a> e incluso ha sido empleado en <a href="https://doi.org/10.5209/rev_ARIS.2011.v23.36760">experiencias terapéuticas</a>.</p>
<h2>Beneficios educativos</h2>
<p>Los cómics son un importante recurso para el desarrollo de la lectura y escritura, tanto de jóvenes como de adultos, contribuyendo a la comprensión del entorno social que nos rodea. Las principales funciones pedagógicas del cómic son estimular la creatividad, el aprendizaje, el <a href="https://www.ecured.cu/Texto_verbo-ic%C3%B3nico">lenguaje verbo-icónico</a> (aquél en el que texto e imagen se complementan) y el conocimiento del entorno.</p>
<p>Podemos considerar que los beneficios educativos del cómic son los siguientes:</p>
<ol>
<li><p>Comprensión lectora y vocabulario. </p></li>
<li><p>Expresión oral y escrita. </p></li>
<li><p>Concentración y memorización.</p></li>
<li><p>Se adapta al propio ritmo de lectura del alumnado. </p></li>
<li><p>Ortografía y síntesis.</p></li>
<li><p>Aprendizaje de idiomas. </p></li>
<li><p>Complementa medios audiovisuales. </p></li>
<li><p>Actitud crítica. </p></li>
<li><p>Comprensión de la realidad social y cultural de su entorno inmediato. </p></li>
<li><p>Educación en valores. </p></li>
<li><p>Favorece la creación y creatividad del alumnado.</p></li>
</ol>
<h2>Un interés creciente</h2>
<p>Actualmente en España existen varias iniciativas con actividades para escolares o para la formación de docentes que se basan en el cómic. Por ejemplo, en el Saló Internacional del Cómic de Barcelona se han celebrado varias <a href="https://www.comic-barcelona.com/es/actividades-pedagogicas.cfm">jornadas</a> anuales, organizadas por el <a href="https://docs.ficomic.com/IMAGES_36/cas---programa-xvi-jornada-comic-barcelona.pdf">Departamento de Educación de la Generalitat, con la colaboración de FICOMIC</a>. </p>
<p>En el ámbito universitario, encontramos el <a href="https://www.catedracomic.com/master-educacion-comic/">Master Universitario en Cómic y Educación de la Universidad de Valencia</a>. Es el primer máster universitario de este tipo en el ámbito hispano. </p>
<p>En Latinoamérica también existe un creciente interés, aunque la <a href="https://doi.org/10.1080/21504857.2021.1898428">comparación entre publicaciones científicas sobre el tema</a> de diferentes países se ve condicionada por diversos factores (número de revistas, por ejemplo). Brasil es uno de los países con más publicaciones en los últimos años: por poner algunos ejemplos, aplicados al cómic encontramos trabajos sobre <a href="https://doi.org/10.20396/etd.v11i2.886">creatividad</a>, el <a href="https://doi.org/10.1590/1516-731320140010009">cuerpo humano</a>, la <a href="https://doi.org/10.5212/PraxEduc.v.10i1.0002">diversidad sexual y la homofobia</a>, la <a href="https://doi.org/10.24065/2237-9460.2017v7n3ID358">lectura crítica</a> o la <a href="https://doi.org/10.5212/PraxEduc.v.14n1.009">historia de la propia nación</a>. </p>
<p>En todo el ámbito de habla hispana encontramos trabajos sobre la <a href="https://bit.ly/3fa9eVu">formación de lectores</a>, sobre <a href="https://bit.ly/3h5KSxM">Educación Física</a> y <a href="https://doi.org/10.4067/S0718-07052017000400008">educación emocional</a>, así como ensayos sobre el <a href="https://bit.ly/2Ym3z7Q">origen de los cómics</a>. Como se puede observar, es un abanico muy amplio y rico, repleto de posibilidades.</p>
<h2>Perder los complejos</h2>
<p>Tampoco se quedan atrás, aunque sea de forma anecdótica, las grandes empresas como Marvel en campañas de sensibilización protagonizadas por <a href="https://www.is4k.es/de-utilidad/recursos/comic-los-vengadores-acoso-nunca-mas">superhéroes, por ejemplo frente al acoso escolar</a>, sin que nos olvidemos del papel en EE. UU. de los cómics con respecto a la <a href="https://codigoespagueti.com/noticias/cultura/dc-comics-superman-negro-existe-y-estas-son-algunas-de-sus-mejores-historias/">diversidad racial</a> o las reinvidicaciones de <a href="https://vandal.elespanol.com/reportaje/random-quien-es-la-nueva-thor-historia-y-origenes-del-personaje-de-marvel-comics#:%7E:text=Or%C3%ADgenes%2C%20pasado%20e%20historia%20sobre,pel%C3%ADcula%20Thor%3A%20Love%20and%20Thunder.">igualdad de género</a>.</p>
<p>Estas son indudablemente señales del potencial e interés que generan los cómics. En definitiva una forma artística con un enorme potencial en el entorno educativo a la que conviene tomar algo más en serio. </p>
<p>Esperemos que en el “próximo número” encontremos nuevas y trepidantes aventuras… que nos ayuden a aprovechar todos los recursos disponibles para promover el aprendizaje. Sin complejos.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/203507/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Mario Grande de Prado no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Pese a su peso en la cultura popular, los cómics conservan una imagen de medio menor, juvenil y poco ‘serio’. Sin embargo, nacieron como herramienta educativa y tienen un enorme potencial en este ámbito.Mario Grande de Prado, Profesor de Tecnología Educativa, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1949432023-04-05T18:00:30Z2023-04-05T18:00:30ZDiez pasos para implantar el enfoque tecnológico y científico en las aulas<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/517147/original/file-20230323-22-gfb9u1.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C9%2C6240%2C4138&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/asia-students-learn-home-coding-robot-2092695655">Shutterstock / FAMILY STOCK</a></span></figcaption></figure><p>En las últimas décadas, nuestra sociedad ha cambiado de manera sustancial. Las respuestas a este cambio social a gran escala han sido variadas y desde diversos ámbitos. </p>
<p>Los sistemas educativos han modificado su orientación para centrarse en el desarrollo de habilidades básicas que permitan a la ciudadanía desenvolverse en su entorno social. Estas habilidades se identifican con una serie de competencias que van más allá del conocimiento teórico, y que engloban tanto el saber hacer como el saber ser en nuestra sociedad. </p>
<p>Entre estas competencias fundamentales encontramos las relacionadas con la ciencia, la tecnología, la ingeniería y las matemáticas, denominadas competencias CTIM (acrónimo de los términos Ciencia, Tecnología, Ingeniería y Matemáticas, STEM en inglés). </p>
<h2>Desarrollo social y económico</h2>
<p>Diferentes trabajos coinciden al señalar que el aumento de las competencias científicas, matemáticas y tecnológicas en la ciudadanía redunda en un mayor <a href="https://www.un.org/osaa/sites/www.un.org.osaa/files/docs/2116613_stem_policy_paper_web_rev.pdf">desarrollo social</a> y <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s13132-021-00817-7">económico</a>, tanto a nivel personal como de <a href="https://theconversation.com/es/topics/matematicas-57627">la sociedad en su conjunto</a>. </p>
<p>El impulso de las <a href="https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Tertiary_education_statistics#Participation_by_level">competencias CTIM en Europa </a> ha permitido aumentar en 2,5 puntos porcentuales la media de titulados en educación superior por cada 1 000 habitantes de entre 20 y 29 años, pasando del 18,5 % en el año 2014 a 21 % en el año 2020. </p>
<p>En América Latina y el Caribe se requiere de mayores esfuerzos, ya que, a pesar de que hablamos de estudios relacionados con profesiones con mayores ingresos, los informes de la <a href="https://ncses.nsf.gov/pubs/nsb20223/international-s-e-higher-education">National Science Foundation</a> y de la <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/development/perspectivas-economicas-de-america-latina_20725183">OCDE</a> reflejan una mayor presencia de países de esta zona en la parte inferior de la lista respecto a la parte superior en cuanto a titulados universitarios de ámbitos CTIM. </p>
<p>La región se queda rezagada en los campos de estudio CTIM, principalmente en ciencias físicas, biológicas, matemáticas y estadísticas, con tasas de matriculación que oscilan en torno al 2 % en comparación con la de países como Reino Unido, India o Estados Unidos de América, que van del 10 % al 18 %.</p>
<h2>Entender el entorno</h2>
<p>El currículo educativo de España, siguiendo las prescripciones de la UE, ha incluido la competencia matemática y en ciencia, tecnología e ingeniería como una de sus <a href="https://educagob.educacionyfp.gob.es/eu/curriculo/curriculo-lomloe/menu-curriculos-basicos.html">competencias clave</a>. </p>
<p>Esta competencia ayuda a comprender el entorno y los sucesos que en el mismo acontecen desde una perspectiva global. En la base de las competencias CTIM encontramos habilidades como la comprensión y aplicación del razonamiento lógico matemático, la observación, la experimentación, el análisis, la síntesis, el diseño y el pensamiento computacional, entre otras. Estas destrezas resultan claves para explicar, entender, desarrollar o dar solución a los retos que nuestra sociedad afronta. </p>
<p>Aunque resulta evidente la importancia que las competencias CTIM tienen en nuestra sociedad, dicha evidencia no es tan generalizable a la hora de afrontar su desarrollo. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=327&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=327&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=327&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=411&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=411&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/517149/original/file-20230323-22-jdspol.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=411&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption"></span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/multiracial-elementary-students-african-american-young-2155320349">Shutterstock / wavebreakmedia</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Es evidente que se trata de un problema complejo y con múltiples perspectivas. No obstante, proponemos a continuación diez actuaciones que contribuyen al desarrollo y adquisición de las competencias CTIM en las etapas de educación Primaria y Secundaria:</p>
<h2>1. Formar a los docentes</h2>
<p>Los profesores <a href="https://research.acer.edu.au/cgi/viewcontent.cgi?article=1003&context=research_conference_2003">marcan la diferencia</a>. Por lo tanto, se debe comenzar por dotar de medios al profesorado para que se forme, diseñe y ponga en funcionamiento metodologías activas que favorezcan el acercamiento y despierten el interés de los estudiantes por los ámbitos CTIM.</p>
<h2>2. Nuevas metodologías en el aula</h2>
<p>Utilizar metodologías como el <a href="https://digibug.ugr.es/handle/10481/77651">aprendizaje por indagación</a> favorece que los estudiantes encuentren relaciones causales entre fenómenos. La observación, la realización de experimentos y la utilización de recursos tecnológicos permiten experimentar y <a href="https://theconversation.com/aprender-inteligencia-artificial-en-el-instituto-es-posible-186497">aprender de una manera práctica</a> y significativa.</p>
<h2>3. Situaciones de aprendizaje</h2>
<p>Integrar en las <a href="https://educagob.educacionyfp.gob.es/curriculo/curriculo-lomloe/menu-curriculos-basicos/bachillerato/situaciones-aprendizaje.html">situaciones de aprendizaje</a> componentes que favorezcan la colaboración, la cooperación, las habilidades comunicativas y las competencias transversales fundamentales. Con estas situaciones se fomenta la participación de los estudiantes en la construcción de su aprendizaje.</p>
<h2>4. Enfoque global</h2>
<p>Abordar el desarrollo de las competencias CTIM desde una perspectiva global y no de manera segmentada. <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09500693.2019.1607983">La adquisición y desarrollo de las competencias CTIM de manera integrada mejora los resultados</a> de los estudiantes, la motivación por aprender y aumenta el interés profesional en el ámbito CTIM.</p>
<h2>5. Evaluar alumnos y centros</h2>
<p>Desarrollar herramientas y sistemas de evaluación que permitan conocer el progreso de los estudiantes en relación con el proceso de adquisición de las competencias CTIM desde una perspectiva global. </p>
<p>Las administraciones educativas han de establecer una serie de parámetros y referentes que permitan <a href="https://www.mdpi.com/2227-7390/9/3/236">conocer y categorizar el nivel de desempeño de un centro educativo en relación con las competencias CTIM</a>. </p>
<p>En ambos casos, estos sistemas contribuirán al establecimiento de objetivos y planes de mejora, en virtud de los resultados alcanzados.</p>
<h2>6. Perspectiva transversal</h2>
<p>El desarrollo de propuestas <a href="https://www.iste.org/es/areas-of-focus/steam-education">CETIAM</a> (CTIM más la A de arte), que <a href="https://theconversation.com/arte-y-colaboracion-una-ruta-de-exito-hacia-la-tecnopedagogia-176184">incluyen perspectivas artísticas y de diseño</a>, así como la integración en enfoques más amplios, como el denominado <a href="https://www.thebritishacademy.ac.uk/this-is-shape/">SHAPE</a> (en inglés, Ciencias sociales, Humanidades y Arte para las Personas y para la Economía) impulsan la comprensión de nosotros mismos, de los demás, así como del mundo y los fenómenos que nos rodean.</p>
<h2>7. Promover la participación de las niñas</h2>
<p>Existe un tradicional sesgo que hace que <a href="https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/es/ip_21_6217">mujeres</a>, <a href="https://ncses.nsf.gov/pubs/nsf23315/report">minorías étnicas y miembros de los estratos socioeconómicos más bajos</a> tengan <a href="https://theconversation.com/por-que-las-ninas-no-quieren-ser-informaticas-179920">menos presencia</a> en los estudios y profesiones relacionadas con las disciplinas CTIM. </p>
<p>Los recursos y las oportunidades han de estar disponibles para todos los estudiantes, independientemente de su condición. En este sentido, es importante visibilizar y promover la participación de estos colectivos, contribuyendo a la eliminación de los estereotipos de género, raciales y socioeconómicos.</p>
<h2>8. Llevar al centro educativo el mundo real</h2>
<p>Colaborar con asociaciones, empresas e instituciones del ámbito CTIM que planteen a los estudiantes retos, desafíos y problemas reales cuya solución requiera de la puesta en práctica de sus competencias y conocimientos en el <a href="https://www.eurecapro.eu/stem-innovation-contest/">ámbito CTIM</a>. Estas colaboraciones, además, son una gran oportunidad para que los estudiantes puedan desarrollar sus habilidades emprendedoras en contextos reales.</p>
<h2>9. Concienciar a las familias</h2>
<p>Las familias y al entorno social deben ser conscientes de la importancia de las competencias CTIM en el desarrollo personal y profesional de los estudiantes. Este acercamiento favorece la colaboración y el diálogo entre los principales actores responsables de la educación de los jóvenes.</p>
<h2>10. Aprendizaje informal</h2>
<p>Fomentar la adquisición de aprendizajes más allá del currículo oficial. Favorecer la participación de los estudiantes en actividades extracurriculares (<a href="https://www.cescyl.es/es/publicaciones/premios/hacia-sociedad-4-0-efectividad-medidas-educativas-impulsada.ficheros/67193-premio%20CES%20-%20competencias%20stem.pdf">talleres</a>, <a href="https://www.stem.org.uk/secondary/enrichment/stem-clubs">clubs</a>, <a href="https://fablableon.org/proyectos/poderosas/">proyectos</a>, etc.) en las que puedan profundizar en temas de su interés y desarrollar su creatividad y curiosidad.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/194943/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.</span></em></p>Las competencias en ciencias, matemáticas y tecnología son cada vez más imprescindibles. Es necesario pasar de la teoría a la práctica.Laura Estévez-Mauriz, Profesora Ayudante Doctor en el área de Física Aplicada, Universidad de LeónRoberto Baelo Álvarez, Profesor del área de Didáctica y Organización Escolar, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2005912023-03-12T22:24:33Z2023-03-12T22:24:33ZAsí se aprende a escribir con ciencia pero sin libros de texto<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/514647/original/file-20230310-28-mqu1vq.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&rect=10%2C55%2C976%2C674&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">En el CEIP San Isidoro de León prescinden de los libros y aplican metodologías de enseñanza innovadoras.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.instagram.com/p/CiLsl8pIQ87/">Instagram del CEIP San Isidoro</a></span></figcaption></figure><p>Recibidos por una música que suena en el patio, los niños van entrando a sus aulas. Comienza el día en el CEIP San Isidoro de León.</p>
<p>Este centro público es una especie de “irreductible aldea gala” en la que los libros de texto han salido disparados como soldados romanos gracias a la fuerza que la pócima del trabajo por proyectos proporciona a sus maestros. Estos resisten valientes en medio del imperio de las prácticas docentes instruccionales, inspirados por su directora, druida y jefa de tribu al mismo tiempo. Es decir, abandonando la metáfora: es uno de esos pocos centros de Educación Primaria en los que el qué y el cómo se enseña son dictados por las necesidades de aprendizaje del alumnado y no por el mercado editorial. </p>
<p>El San Isidoro era, hace tan solo cuatro años, un centro “gueto” al borde del cierre. Hoy cuenta con siete veces más alumnos y acoge niños de todos los estratos socioculturales, algunos de los cuales han desembarcado allí porque sus padres estaban descontentos con las metodologías más tradicionales que se utilizaban en sus centros de origen.</p>
<p><div data-react-class="InstagramEmbed" data-react-props="{"url":"https://www.instagram.com/p/ClrzYo5o6Pt","accessToken":"127105130696839|b4b75090c9688d81dfd245afe6052f20"}"></div></p>
<h2>De la teoría a la práctica</h2>
<p>Armada con la <a href="http://buleria.unileon.es/handle/10612/9883?show=full&locale-attribute=de"><em>Guía para la Observación de Prácticas de Escritura</em></a> que elaboramos hace unos años en la Universidad de León, me interno en la aldea gala para comprobar si las prácticas que sus docentes utilizan para enseñar a leer y a escribir son efectivas, es decir, <a href="https://theconversation.com/se-puede-ser-cientifico-ensenando-181804">basadas en la evidencia</a>.</p>
<p>Mi primera parada es el aula del grupo de 1º de Educación Primaria (en adelante, Aula1EP, con alumnos y alumnas de 6 y 7 años) que hoy va a emplear el tiempo de la asignatura de Lengua Castellana en escribir un cuento.</p>
<h2>Un ambiente propicio</h2>
<p>Las <a href="https://nild.org/wp-content/uploads/2017/03/Writing-Next-by-Steve-Graham-and-Dolores-Perin.pdf">investigaciones</a> indican que los docentes más efectivos respecto al aprendizaje de la escritura saben generar un ambiente propicio para la práctica de esta destreza. Ese ambiente es evidente en el Aula1EP: el docente <a href="https://www.researchgate.net/publication/264608001_Conversations_with_Leaders_Principles_of_Effective_Writing_Instruction">plantea la tarea</a> como una actividad de cierta complejidad que requiere reflexión (“antes de escribir, pensemos”).</p>
<p>Además, durante toda la clase va atendiendo individualmente a las demandas de orientación de los niños y los refuerza positivamente pero sin asfixiar su criterio y autonomía.</p>
<h2>El andamiaje previo</h2>
<p>Es un aula en la que los <a href="https://ila.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdfdirect/10.1002/trtr.1173">procesos de andamiaje</a> se aplican mucho y bien. </p>
<p>Por ejemplo: antes de comenzar a escribir, los niños escuchan un cuento que les lee el maestro. Esta exposición a modelos es otra de las prácticas que <a href="https://www.researchgate.net/publication/275450833_A_Meta-Analysis_of_Writing_Interventions_for_Students_With_Learning_Disabilities">se ha demostrado efectiva</a>. </p>
<p>Por otra parte, la retroalimentación que ofrece a los alumnos reúne las características que <a href="https://www.researchgate.net/publication/242475272_Using_Evidence_in_the_Classroom_for_Professional_Learning">se ha visto</a> que tienen más efecto en el aprendizaje: mientras los niños están escribiendo, el maestro se acerca a todos y a cada uno de ellos, pero no para solucionar sus dudas sino para darles sugerencias y para hacerles pensar. Cuando terminan de escribir, se detiene a leer uno a uno los cuentos y les va dando indicaciones particulares sobre dónde deben introducir cambios o mejoras. </p>
<p>Además, con algunos de ellos comenta aspectos de contenido que dificultan la comprensión del sentido del cuento, es decir, se adentra en los procesos más complejos de la producción textual y, cuando los niños leen sus cuentos a los compañeros, les va indicando si se trata de la introducción, del nudo o del desenlace.</p>
<p><div data-react-class="InstagramEmbed" data-react-props="{"url":"https://www.instagram.com/p/Codd4AMovt_","accessToken":"127105130696839|b4b75090c9688d81dfd245afe6052f20"}"></div></p>
<h2>Aceptación de la diversidad</h2>
<p>El CEIP San Isidoro es un centro donde se respira un clima de respeto hacia la diversidad y ello se traduce en una aceptación de todas las formas de escritura que se producen durante el aprendizaje, algo que se ha comprobado mucho más efectivo que la búsqueda sin respiro de la convencionalidad alfabética: hasta que un niño o una niña es capaz de traducir todas los sonidos que escucha en sus correspondientes grafías puede recurrir, si le dan la oportunidad, a <a href="https://www.aacademica.org/000-067/173.pdf">escrituras no convencionales</a> (garabatos, grafismos primitivos) o escrituras silábicas (una letra por sílaba).</p>
<p>No obstante, el maestro no deja sin atender las preguntas que a los niños les surgen a la hora de traducir los sonidos en grafías. También se aprecia, por tanto, la práctica efectiva de instrucción sobre la notación ortográfica.</p>
<h2>Construcción de párrafos</h2>
<p>La siguiente parada es el aula del grupo de 3º de Educación Primaria (en adelante Aula3EP, con niños de 8 y 9 años). Como una de las tareas del proyecto sobre los océanos en el que todo el centro se halla inmerso, los niños han de escribir una noticia que leerán al resto de los grupos del colegio. </p>
<p>La tarea que hoy han de llevar a cabo es una tarea intermedia preparatoria cuyo objetivo es que aprendan sobre los párrafos, pues la maestra ha percibido que los borradores que han escrito muestran carencias al respecto. Tienen que reconstruir un texto que está fragmentado en recortes.</p>
<p>Me asombra que los niños acojan con entusiasmo una tarea tan compleja, pero pronto comprendo que lo que les entusiasma es disfrutar de una nueva oportunidad de ser autónomos aprendiendo. </p>
<p>Lo que veo es un desarrollo de autorregulación y aprendizaje cooperativo de cuya efectividad sobre el aprendizaje hay una <a href="https://psycnet.apa.org/record/2015-51875-012">amplísima evidencia científica</a> en situaciones experimentales pero muy poca evidencia práctica en contextos auténticos como este. </p>
<p>Así, contemplo cómo la maestra distribuye a sus alumnos en pequeños grupos que se instalan cómo y dónde quieren (en la mesa, en el suelo, en la alfombra) y que desarrollan distintas estrategias para resolver el desafío. </p>
<p><div data-react-class="InstagramEmbed" data-react-props="{"url":"https://www.instagram.com/p/ClrxYtdIS0j","accessToken":"127105130696839|b4b75090c9688d81dfd245afe6052f20"}"></div></p>
<h2>Distintas estrategias</h2>
<p>Uno de los grupos opta por disponer todos los fragmentos a la vista para luego tratar de ordenarlos; en otro comienzan poniendo un solo fragmento en el suelo y a continuación van leyendo en voz alta el resto de fragmentos para colocarlos donde creen que corresponde; en otro se nombra un miembro espía que se mueve por la clase para observar qué estrategias utilizan los demás. </p>
<p>Antes de que los niños comiencen a trabajar, la docente repasa el concepto de párrafo. Pero, mientras la tarea se desarrolla, su discurso no es instructivo sino regulatorio: indica de cuánto tiempo van a disponer, recuerda el tiempo que ha transcurrido, repite cada cierto tiempo el objetivo o sugiere alguna estrategia de organización. </p>
<p>Por su parte, mientras trabajan, los niños también despliegan su propio discurso regulatorio para tomar decisiones, para consultarse dudas unos a otros y resolverlas o para tomar decisiones sobre las estrategias de ordenación que están empleando pero en él también intercalan valiosas manifestaciones metatextuales (sobre qué párrafos contienen las ideas principales, por ejemplo).</p>
<h2>Evaluación y autoevaluación</h2>
<p>Este perfecto ejemplo de que los procesos de autorregulación y de cooperación sí son posibles en las escuelas, incluso con grupos poblados y diversos como es este, culmina con unos minutos sorprendentes durante los que la maestra pregunta cómo han trabajado y los niños responden valorando la ejecución de cada grupo con aciertos y dificultades. </p>
<p>Todos coinciden en que lo que más difícil les ha resultado ha sido la identificación y ordenación de los párrafos intermedios, que son también los párrafos que peor han sabido componer en los borradores de sus textos. Se cierra un círculo perfecto de aprendizaje significativo.</p>
<h2>El ‘caldo de docencia’ o pócima mágica</h2>
<p>He podido ser testigo excepcional de cómo se puede enseñar y aprender a escribir con sentido. De cómo se cocina el secreto que explica la resistencia de esta aldea gala: nada de libros de texto, algo de instrucción, mucho de aplicación y acción, pero todo ello en un jugoso caldo de docencia basada en la evidencia.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/200591/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>María Dolores Alonso-Cortés Fradejas no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Acudimos a un centro de León para comprobar que la docencia basada en la evidencia es posible.María Dolores Alonso-Cortés Fradejas, Profesora del Área de Didáctica de la Lengua y la Literatura, Universidad de LeónLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.