La revendication universitaire s'exprime dès les débuts de la révolution corse, en 1731. L'Université de Corse ouvre finalement ses portes en 1765 à Corte. Fréquentée par Rousseau et Voltaire, les historiens s'accordent à lui reconnaître la qualité d’ « université des Lumières ». Une chaire d'éthique, qu'on ne trouve dans aucune autre université italienne de l'époque, manifeste l'intention de faire place, à côté de la théologie morale, à une science du bien et du mal éclairée par les seules lumières naturelles. Sa fermeture en 1768 scelle la défaite de la jeune nation corse face aux troupes du roi de France.
En 1981, sous l'influence d'une vaste mobilisation populaire, elle rouvre ses portes. Aux difficultés de tous ordres, elle oppose durant des années la motivation sans faille de chacun des membres de la Communauté Universitaire, ce qui lui permet d'aller toujours plus de l'avant.
L'université de Corse accueille environ 4 500 étudiants.
Autonome depuis le 1er janvier 2009, l'université de Corse a créé sa fondation universitaire - « A Fundazione di l'Università di Corsica » -, présidée par Francine Demichel. En 2011, elle a célébré trente ans d'activité.
La hausse des épisodes de sécheresse met la végétation à rude épreuve. Par quels mécanismes peuvent-elles résister ? L’exemple des agrumes, dont certaines variétés sont particulièrement résistantes.
La découverte consiste en la saisie d’une solution ou d’un possible, ou dans la confrontation avec un réel insoupçonné qui n’est dans le cerveau ni en images ni en mots.
Le football corse, qui a dû batailler ferme pour être reconnu par les clubs et les instances nationales, a développé un victimisme appelé à devenir l’un des éléments constitutifs de son identité.
La confusion domine depuis le déplacement du Président Macron sur place. Pourquoi ne pas s’inspirer du statut des autres régions insulaires de l’Union pour réinventer celui de la Corse ?
Une attitude trop fermée du gouvernement risquerait de favoriser les conversions à l’indépendantisme et de creuser un véritable fossé entre une grande partie des Corses et la République.
Peut-on s'exprimer en corse à l'Assemblée de l'île ? Un collectif de 25 universitaires français et étrangers défendent le droit à la diversité linguistique.
Dirigés par le populaire Gilles Simeoni, les nationalistes ont créé la surprise. Mais leur victoire ne signifie pas que la Corse se dirige forcément vers l'indépendance.
Le FN bredouille, la droite gagnante et la gauche affaiblie mais pas terrassée : ce sont les principaux enseignements comptables de ces régionales. Mais le tripartisme est la principale nouveauté.
Arrivé en tête dans 6 régions sur 13, le Front national est en mesure de l'emporter dans au moins deux d'entre elles. C'est bien lui qui apparaît comme le grand gagnant de ce premier tour.
Les débats institutionnels sont très présents dans la campagne électorale en Corse. Les résultats dessineront le cadre des futures relations de l'ile avec la République.