Cyril Szopa

Nommé professeur à l'Université de Versailles Saint-Quentin en 2013, membre Junior de l'Institut Universitaire de France de 2015 à 2020. Depuis ses travaux de thèse de doctorat (2001) Cyril Szopa étudie la nature, la distribution et l’évolution de la matière organique dans le système solaire. Les informations obtenues doivent contraindre la manière dont les molécules biologiques ont pu se développer sur Terre pour aboutir à l’apparition de la vie, et si elles ont pu se développer sur d’autres objets du système solaire ou d’autres systèmes planétaires. Elles permettent également de contribuer à la recherche de formes de vie extraterrestres dans le système solaire. A cette fin, Cyril Szopa est un instrumentaliste et expérimentateur qui développe et exploite des instruments spatiaux d’analyse in situ de molécules organiques et inorganiques, à savoir l'instrument GCMS de la mission Cassini-Huygens (2005), COSAC de la mission Rosetta (2015), l'instrument SAM de la mission Mars Science Laboratory (2011 à aujourd'hui), l'instrument MOMA de la mission Exomars 2022, et l'instrument DraMS de la mission Dragonfly (2027). Il a également contribué à l'instrument GAP de la mission russe Phobos-Grunt (2011) qui a échoué au lancement. L'ensemble de ces missions spatiales ciblent des objets célestes complémentaires pour ces recherches à savoir Mars, Titan, les comètes. En complément, Cyril Szopa contribue à des expériences de laboratoire qui reproduisent les conditions les conditions physiques et chimiques d'environnements extraterrestres pour étudier le comportement de la matière organique.
Le travail d'enseignement de Cyril Szopa porte sur les sciences physiques, les sciences de l'environnement et des planètes au sein des universités de Versailles Saint Quentin et Paris-Saclay. Il co-dirige depuis 2019 la mention Sciences de la Terre de l'Environnement et des Planètes de l'Université Paris-Saclay.