Grégory Beaugrand

C’est en 2010 que j’ai eu l’idée de développer une théorie unificatrice mais il restait à identifier le ou les mécanisme(s) qui permettraient d’unifier toutes les réponses des systèmes biologiques face aux changements climatiques, naturels ou pas. J’ai émis l’hypothèse que le concept de niche écologique pouvait être la brique macroscopique élémentaire de la théorie. Et en effet, j’ai depuis montré que toutes les réponses des changements climatiques pouvaient être expliqués par l’interaction niche-climat depuis le niveau organisationnel de l’individu jusqu’à celui de la communauté et donc la biodiversité spécifique (voir multiples publications sur le sujet à la fin de ce document). Dans la revue ARMS, nous unifions pour la première fois l’intégralité des connaissances sur les réponses des organismes face aux changements climatiques. Nous proposons une séquence hiérarchisée des réponses des espèces face aux changements climatiques, y-compris la variabilité du climat. Cette unification fait suite à nos nombreux travaux qui ont étudié l’interaction niche-climat à différents niveaux organisationnels. Cette théorie, présentée dans mon monographe et une dizaine de publications (dont deux dans Nature Climate Change et une dans Sciecne Advances), porte le nom de théorie METAL (MacroEcological Theory on the Arrangement of Life).