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Sociologue de la santé, Chercheure post-doctorale à l'EHESP (projet Canopee, ARENES UMR 6051), Université Rennes 1, Université Rennes 2

Sylvie Morel est Docteure en sociologie (CENS, UMR 6025), Université de Nantes. Elle est post-doctorante associée dans cette université.
Elle est post-doctorante (Projet MIGSAN, ESO, UMR 6590) à l'Université Rennes 2.

En 2014, Sylvie Morel a soutenu sa thèse de sociologie intitulée : l’urgence à plusieurs vitesses : fracture territoriale et inégalité sociale dans l’accès aux soins d’urgence.
Son expertise sociologique dans le domaine de l’urgence est le résultat d’une double trajectoire mêlant engagement sur le terrain et formation académique.
La première rencontre avec « l’urgence » devenue au fil du temps son objet d’étude, remonte à son engagement bénévole comme secouriste en 1999 au sein de la Croix-Rouge française. La même année, elle débute un cursus de sociologie à l’université de Nantes et s’aventure simultanément dans deux voies qui se sont croisées quelques années plus tard à l’occasion du choix d'un sujet pour le mémoire de maîtrise. Ce dernier a porté sur la problématique de l’engagement bénévole et trouva son prolongement dans la réalisation, l’année suivante, d’un master 2 consacré à une sociohistoire du secourisme en France.
A la fin de l’année 2004, elle endosse pour la première fois l’uniforme de l’ambulancier privée qu’elle quitta en 2011. Durant cette expérience professionnelle, elle initie son travail de thèse consacré aux inégalités d’accès aux soins d’urgence qu’elle soutient en 2014.

A l’issue du doctorat, elle est recrutée comme ingénieure d’étude contractuelle au CNRS sur le projet SIRCADE (« Détection des événements indésirables graves survenus au décours d'une chimiothérapie : intérêt d'un registre général des cancers dans le calcul de leur incidence et compréhension des obstacles à leur notification ») porté par Marie-Christine Pérault-Pochat, professeure d'université et praticien-hospitalier au CHU de Poitiers, pharmacologie, Inserm, U1084. Son analyse a porté principalement sur le travail de gestion des effets secondaires des médicaments réalisé par les malades dans le cadre de leur traitement de chimiothérapie.

Au 1er septembre 2017, elle est recrutée pour un an au poste d’ingénieure de recherche contractuelle (post-doc) à l’UMR ESO - Espaces et Sociétés (CNRS 6590) - au Laboratoire de l'Université de Rennes 2, dans le cadre du projet MIGSAN (MIGration et SANté) porté par Anne-Cécile Hoyez et financé par l’agence nationale de recherche. Au sein de ce programme, Sylvie Morel explore l’accès aux soins des migrants et plus précisément, les trajectoires de soins et l’expérience de la maladie chronique vécue par les primo-arrivants.

A partir du 1er février 2020, Sylvie Morel, est Chercheure post-doctorale à l'EHESP (projet Canopee, ARENES UMR 6051), Université Rennes 1, dans le cadre du projet Canopée : « CANcers chez les personnes suivies pour des trOubles Psychiques sÉvèrEs : des défauts de parcours de soins ? » (CANOPEE). Programme de recherche porté par Coralie Gandré (IRDES) et financé par l’Institut national du cancer [CDD de 24 mois]. Ce projet entend explorer les inégalités de santé subies par les personnes suivies pour des troubles psychiques sévères, dont la surmortalité a été récemment objectivée, toute cause considérée. L’approche qualitative est coordonnée par l’EHESP en coopération avec le GHU Paris Psychiatrie- Neurosciences et l’Université Paris X.

Depuis la soutenance de sa thèse, Sylvie Morel poursuit parallèlement ses travaux sur les inégalités sociales et territoriales d’accès aux soins d’urgence ainsi que sur l’évolution de la profession d’ambulancier. Plus précisément, ses travaux portent sur la télémédecine d'urgence (applications d'outils connectés dans les ambulances).

Parallèlement à ses activités de recherche, elle enseigne et co-dirige des mémoires au sein de divers Instituts de recherche en soins infirmiers (IFSI) et à l’école de sages-femmes du CHU de Nantes.

Dernières publications :
- Derrendinger I., Morel S., « Les soins gradués sont-ils des soins dégradés ? », Les dossiers de l’obstétrique, n°480 à paraître en mai 2018.
- « De transporteurs à soigneurs ? Vers une segmentation du travail des ambulanciers privés français », Sociologie du Travail, 60 (1), 2018.
- « Un meilleur accès aux soins d’urgence grâce aux ambulances connectées ? », [https://theconversation.com], 20 septembre 2017 (co-publié dans la revue Santé Magazine, le 21 septembre 2017, https://www.santemagazine.fr)
- Morel S., La fabrique médicale des inégalités dans l’accès aux soins d’urgence. Ethnographie comparée de deux services d’urgence public et privé, in Maud Gelly, Baptiste Giraud et Laure Pitti , "Quand la santé décuple les inégalités", Agone, n°58, 2016.
- « Transporter des "corps pathologiques". Une immersion dans le quotidien des ambulanciers privés », in Memmi D, Raveneau G., Taïeb E., dir., Le social à l'épreuve du dégoût, PUR, le Sens Social, 2016.
- Sociologie du Travail, 59 (4), 2017, note de lecture de R. Pudal, Retour de flammes : les pompiers, des héros fatigués?, La Découverte, 2016.

Experience

  • 2020–present
    PhD Docteure en sociologie, EHESP
  • 2017–2018
    PhD Chercheure post-doctorale, CNRS Université Rennes 2
  • 2015–2017
    PhD Chercheure post-doctorale, CNRS Université de Nantes

Education

  • 2014 
    Centre nantais de sociologie (UMR 6025), Doctorat