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The Conversation : faire vivre autrement la science

The Conversation permet de faire le lien entre les chercheurs et le grand public. The Conversation France, CC BY-SA

L’étymologie du mot converser éclaire le sens et l’objet de The Conversation : « vivre avec ». Ce n’est qu’au XVIIe siècle que, par extension, il signifiera « échange de propos ».

Au fil des jours, au fil des avancées et des réflexions que la recherche permet et suscite, The Conversation accompagne une pensée en mouvement.

Chercher, dans un cadre académique, relève d’une exigence qui impose des règles méthodologiques et un devoir de restitution, de discussion. Annoncer des résultats, transmettre des savoirs mais également des questionnements ne se limite pas à la sphère des compétences scientifiques concernées.

Les chercheurs assument des responsabilités de communication, d’explication, voire de pédagogie au regard d’une société impactée par leurs travaux mais également de la communauté scientifique dans son ensemble.

Se contenter de déplorer les difficultés de la relation entre la société et ses scientifiques, de s’inquiéter des défiances induites par les ruptures profondes que certaines innovations technologiques provoquent s’avère insatisfaisant.

Il importe de donner à comprendre, d’apporter le la lisibilité là où la complexité nous défie, de caractériser les enjeux, les controverses.

The Conversation propose aux chercheurs un espace favorisant le partage des savoirs dans la diversité de champs disciplinaires.

Au-delà d’un parcours sur les territoires souvent insoupçonnés de l’aventure et de la démarche scientifique, ce temps de lecture et d’approfondissement attise notre curiosité du monde et notre passion de la vie.

The Conversation constitue donc plus qu’une passerelle, un lien. Il permet de tisser des réseaux, de découvrir des cohérences et donc de vivre autrement la science dans la vie.

À sa lecture nous concevons mieux ce qui nous est commun dans l’envie de faire science et de défendre les valeurs auxquelles nous sommes attachés.

Il n’était pas évident de proposer, dans la continuité et avec autant de rigueur, une ligne éditoriale enracinée dans les pratiques de la recherche et animée par la production de connaissances aux impacts si différenciés.

The Conversation se l’est permis en constituant une équipe de journalistes soucieux d’offrir aux chercheurs la possibilité de bénéficier de compétences indispensables à la rédaction d’articles accessibles à un large public.

On pourrait se demander aujourd’hui ce que la communauté universitaire ferait si The Conversation n’avait pas été inventé…

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