« Bien vieillir » en France pose de nombreuses problématiques, allant de la santé à l’éthique. Une situation qui résonne avec la triple actualité législative et se heurte à bien des idées reçues.
Avec la pénurie de main-d’œuvre, la rétention au travail des employés plus âgés est essentielle. Pour ce faire, il importe de satisfaire leurs besoins de compétences, d’autonomie et de relations.
Le processus de vieillissement est complexe, hétérogène et dynamique. Cela peine à prendre sa place dans le discours public, où une approche par l’âge, trop simplificatrice, prédomine encore.
La France fait partie des pays où la population a le plus d’a priori négatifs inconscients à l’encontre des seniors. Cela a un impact fort (et peu mesuré ou combattu) sur leur employabilité.
Les universités peuvent soutenir les étudiants adultes en luttant contre la stigmatisation et l’âgisme, en créant un sentiment de communauté et en adaptant les programmes à leurs multiples rôles.
Alors que la population vieillit, le gouvernement doit reformuler les notions de vie active et de retraite. Une révision de l’âge de la retraite réduirait le nombre de personnes classées comme ‘âgées’.
Les aînés ont été dépeints de manière négative durant la pandémie, comme faisant partie d’un groupe homogène, vulnérable, fragile et isolé, pour qui l’ensemble de la société devait se sacrifier.
Une nouvelle étude révèle que les influenceuses de plus de 50 ans s’engagent dans un activisme de style pour combattre les industries de la mode et de la beauté âgistes et sexistes.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins