En votant contre le CETA, les sénateurs ont peut-être davantage eu un geste politique en direction des agriculteurs. Cela méritait-il de menacer un traité plus équilibré qu’on ne le dit ?
30 ans après sa création, quel bilan peut-on tirer de l’organisation mondiale du commerce ? Faute de réelle volonté des États, les résultats sont maigres et la survie de l’organisation semble menacée.
La France est devenue importatrice nette en 2019. En cause : une perte de débouchés à l’exportation et une concurrence accrue des importations sur le marché français.
Depuis l’automne, les porte-conteneurs préfèrent contourner l’Afrique qu’emprunter le canal de Suez. Qui sont les gagnants et les perdants de ce changement d’itinéraire ?
Et si, au lieu d’instaurer un système de prix plancher dans l’agriculture, on s’inspirait de dispositifs américains, plus pertinents sans doute pour garantir un minimum de stabilité aux producteurs ?
Règlement des différends, agriculture, propriété intellectuelle… les antagonismes entre les 164 pays membres restent profonds à l’ouverture de la XIIIᵉ Conférence ministérielle, prévue le 26 février.
La volatilité accrue des variables économiques et les incertitudes liées aux conflits géopolitiques amorcent un nouveau cycle marqué par une multiplication des mesures protectionnistes.
Des mois avant le 14 février, dans des serres kenyanes, luminosité, taux d’humidité et engrais ont été modulé avec soin pour que les roses rouges arrivent à temps en Europe pour la Saint Valentin.
La notion de prix unique sur les marchés agricoles, traditionnellement associée à l’idée d’un équilibre optimal et au cœur des règles de l’OMC, entre en conflit avec les valeurs d’équité.
La faible croissance chinoise qui se double d’une récession outre-Rhin constitue un contexte propice à la désinternationalisation des entreprises, même si des exceptions s’observent.
Croissance démographique, intégration régionale, spécialisation commerciale, dépendance au reste du monde… Retrouvez un portrait de l'économie israélienne.
Une étude montre, toute chose égale par ailleurs, que les échanges commerciaux entre deux pays croissent d’autant plus que les écarts de température entre eux sont importants.
Le secteur s’est fortement internationalisé depuis le début des années 2000, à la fois en termes de production et de vente. Ces interdépendances ont cependant fragilisé la filière.
Carl Grekou, CEPII; Lionel Ragot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La relative résistance de l’économie russe s’explique notamment par la place grandissante du yuan chinois dans ses échanges financiers extérieurs.
Anna Creti, Université Paris Dauphine – PSL; Aliénor Cameron, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Marc Baudry, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières peut-il faire en sorte que les entreprises ne choisissent pas d’aller polluer ailleurs qu’en Europe où le prix du carbone est en forte hausse ?
La succession de crises a conduit au retour des politiques industrielles pour gagner en autonomie, inverser les conséquences sociales de la désindustrialisation et réussir la transition écologique.
L’Afrique présente un avantage comparatif certain dans le secteur textile d’entrée de gamme, mais il lui faut composer avec la concurrence de pays d’Asie qui ont mieux saisi certaines opportunités.
Depuis la fin des années 1970, la croissance des compagnies maritimes a installé une situation d’oligopole dans le secteur du transport de marchandises.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)