Le débat sur le collège électoral oppose ceux qui souhaitent un président choisi selon le vote populaire à ceux qui pensent que les intérêts des petits et des grands États doivent être équilibrés.
Le scrutin majoritaire en vigueur aux États-Unis comme dans la quasi-totalité des pays du monde reflète imparfaitement les préférences des électeurs et pourrait de nouveau bénéficier à Donald Trump.
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump cherche à retourner contre ses adversaires les accusations dont il fait l’objet dans le cadre de la procédure d’impeachment lancée à son encontre. Un procédé coutumier chez lui.
La campagne électorale américaine est marquée par la résurgence d’un discours anti-élite porté aussi bien par le camp de Donald Trump que par plusieurs de ses adversaires démocrates.
Les résultats records des femmes lors du scrutin des midterms montrent que la parité politique est en train de devenir la norme aux États-Unis. Et la France ? Peut mieux faire !
En se servant des enfants, Trump espère exercer une pression suffisante sur le Congrès pour lui arracher le financement de son mur. Un coup de poker, qui l’entraîne sur des sentiers nauséabonds.
Les démocrates, qui évoquent le Watergate, n’accepteront jamais que l’agence chargée de l’enquête sur les liens entre le Président et la Russie soit dirigée par un conservateur ou un proche de Trump.
Le décompte final des voix révèle qu’Hillary Clinton a gagné le vote populaire avec une avance de 2,68 millions de voix. De quoi relancer le débat sur le système électoral américain.
Il ne faut pas parer les sondages de vertus miraculeuses. Les études quantitatives n’ont pour but que d’évaluer une opinion, une intention, une action à un moment donné, avec une marge d’erreur.
Vu de l’Europe, le 9 novembre prend des allures de séisme dont on redoute les répliques. Il survient sur fond d’imposante montée des populismes dans nombre de pays de l’UE.
L’enquête sur l’affaire des e-mails d’Hillary Clinton est relancée, alors que l’écart s’est à nouveau resserré au niveau national entre les deux principaux candidats.
Lors du troisième et ultime échange entre les deux candidats, Donald Trump a menacé de ne pas reconnaître son éventuelle défaite, accusant le camp démocrate de fraudes.
Il est rare qu’une candidate en campagne se soucie des personnes ayant des problèmes psychiques. Plus rare encore, qu’elle dénonce les discriminations à leur égard. Exemple à suivre.
Son ton nouveau et sa capacité de jouer le rôle du chien dans un jeu de quilles lui avait donné une emprise sans précédent sur la campagne. Mais cette nouveauté n’a pas duré : tout passe, tout lasse.
La combinaison de deux paramètres essentiels – situation économique et charisme du candidat – jouait en faveur du prétendant républicain. Voici comment un modèle le prévoyait.
Le second débat a été extrêmement tendu et tout aurait pu déraper à n’importe quel moment. Aucun des candidats n’a réellement pensé à développer des points en rapport direct avec leurs électeurs.