Michel Roche, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Le régime de Vladimir Poutine est autoritaire, conservateur et réactionnaire. Mais il ne peut être qualifié de fascisme, une idéologie qui se veut révolutionnaire et totalitaire.
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre ce qu'est le régiment Azov, ramassis de néo-nazis pour les uns, héroïque organisation de lutte contre la Russie pour les autres.
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’élimination de Prigojine va-t-elle révolter ou au contraire tétaniser la droite russe la plus radicale et la plus va-t-en-guerre, qui avait généralement le patron de Wagner en haute estime ?
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Retour sur l’histoire et l’évolution du régiment Azov, au cœur d’une intense bataille informationnelle entre la Russie, qui le présente comme un ramassis de nazis, et l’Ukraine, qui l’héroïse.
La hantise et l’obsession pour l’effondrement civilisationnel et écologique ont vu l’émergence d’une multitude de groupes survivalistes d’extrême droite.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, critiqué lors de son premier mandat pour s’être associé à l’extrême droite, affiche aujourd’hui sa fermeté face à la hausse de l’antisémitisme dans son pays.
En Allemagne, où l’extrême droite progresse, la question de la commémoration du 8 mai 1945 et, plus largement, de la perception de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas tranchée au niveau national.
La montée en puissance de l’extrême droite en Allemagne s’explique aussi bien par les difficultés des partis traditionnels que par un contexte économique et social propice à la progression de ses idées.
La nouvelle tête de liste du FPÖ, parti autrichien fondé par d’anciens néonazis, espère convaincre les électeurs ce 29 septembre en prenant un virage écologiste.
François Rastier, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Inspiré par la métapolitique nazie, le thème du grand remplacement est à présent brandi par l’extrême droite internationale pour attiser les peurs et justifier les violences.
Assisterions-nous à la lente prolifération et acceptation de la haine ? Celle-ci est encouragée par l'effondrement du système éducatif, le détournement du savoir et la passivité politique et éthique.
Sous la pression d’une extrême droite qui monte en puissance, les autorités de Stockholm ont peu à peu remis en cause la tradition d’accueil et d’hospitalité du pays.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La recrudescence des agressions antisémites doit être lue dans le contexte de violence qui affecte notre pays, alors que fleurissent les fake news et que le « complotisme » fonctionne à plein régime.
Les militants américains ont défini une nouvelle forme d’antisémitisme inspiré à la fois du national-socialisme et de la tradition raciste américaine : le postnazisme.
À partir du début des années 2000, c’est le sujet clivant de l’immigration, brandi à chaque débat de la vie politique américaine, qui a permis au Ku Klux Klan d’opérer une renaissance.
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)