Les habitants des zones rurales se sentent méprisés sur les plans politiques, économique et culturel, une impression qui nourrit un vote de ressentiment.
Les projets visant à renouveler les rapports entre centres-ville et périphéries oublient souvent un pan crucial de l’histoire parisienne et de ses conflits : celle de la « Zone ».
Zones agricoles, aires périurbaines, friches industrielles, massifs forestiers… La réparation du monde passera par la reconfiguration de ces espaces géographiques et sociopolitiques.
Parce qu’on habite son automobile, qu’on lui parle, qu’on y passe des moments décisifs, il est possible de rendre compte d’un attachement certain à cet objet épais de ce qu’on projette sur lui.
Dans le contexte actuel, satisfaire par soi-même quelques besoins vitaux permet de recouvrer un peu de sentiments de capacité et de liberté. Les espaces loin des villes le permettent.
La prolifération des groupes armés terroristes issus des périphéries du Burkina Faso s’explique, en grande partie, par la déliquescence d’un État perçu, très souvent, comme illégitime.
Les immigrés et descendants d’immigrés résidents des villes périphériques parmi les plus pauvres de l’état sont les principaux supporters de la droite dure, et de Nétanyahou en particulier.
Son déclin n’est pas inéluctable, à condition de repenser le centre-ville au-delà de sa dimension économique, soulignent les auteurs du livre « évolution du commerce de centre-ville ».