En mettant l’accent notamment sur les écogestes, l’éducation au développement durable tend à se focaliser sur les responsabilités individuelles. L’écopédagogie propose de changer d’angle de réflexion.
La décision du peuple équatorien de mettre un terme à l’extraction pétrolière dans le parc de Yasuní constitue un précédent d’importance mondiale et une victoire dont le Canada devrait s’inspirer.
59 % des votants se sont exprimés en faveur de la fin de l'exploitation du gisement pétrolier du parc national Yasuni, terre de biodiversité et de communautés autochtones.
Depuis 2020, chaque classe de collège et de lycée élit un ou deux éco-délégués chargés de porter des projets de développement durable. Au-delà du symbole, de quelle marge de manœuvre disposent-ils ?
Si la Convention citoyenne pour le climat a proposé la création d’un crime d’écocide, la loi climat-résilience du 22 août 2021 en a retenu une définition beaucoup plus restrictive et technique.
Méconnue, la géodiversité concerne les composantes non-vivantes des écosystèmes, souvent négligées par les politiques d’aménagement et de préservation de la nature.
Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.
Face au recul alarmant de la biodiversité, les propositions de faire de la nature, et de certains éléments naturels, des « personnes juridiques » se multiplient. À raison ?
Sébastien Barot, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Stéphanie Carrière, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Réunis à Montréal jusqu’au 18 décembre 2022, scientifiques et responsables politiques doivent se mettre d’accord sur le nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité terrestre et marine.
Le contraste est saisissant entre Bolsonaro, déforesteur en chef, et Lula, qui se veut défenseur de l’Amazonie. Au point de susciter des espoirs trop élevés sur le court terme ?
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Ni le droit international humanitaire ni la Cour pénale internationale ne peuvent protéger l’environnement lors d’un conflit. En cause, des textes existants mais difficilement applicables.
Brian Padilla, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Fanny Guillet, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Salomée Gelot, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Le plan Zero Artificialisation Nette vise à renaturaliser un espace pour chaque espace artificialisé. Mais la détermination artificiel ou non-artificiel fait encore débat.
S’ils sont nombreux à se mobiliser lors des manifestations pour le climat, les jeunes changent-ils vraiment leurs habitudes de vie au quotidien ? Quelques éclairages.
L’analyse de l’ADN environnemental représente une méthode précise et socialement responsable permettant de traquer la présence d’animaux vivant dans un milieu naturel donné sans avoir à le perturber.
Signé en 1959, le Traité sur l’Antarctique, qui réunit 54 États parties, vise à encadrer les activités humaines dans cette région fragile. La France accueille cette année la 43ᵉ Réunion consultative.
Professor of Geography, Environmental Management and Energy Studies, University of Johannesburg; Research Associate, Stellenbosch University; Professor of Sociology of Development and Change, Wageningen University
Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)