2023, an VII de la Présidence Macron, marque un double échec : la fin de sa stratégie du « en même temps » et plus profondément, celui de la réforme du fonctionnement politique et institutionnel.
Ce quatrième changement de premier ministre en six ans est un phénomène inhabituel sous la Vᵉ République. Mécanique managériale, absence de majorité et hyperprésidence : focus sur la nomination de Gabriel Attal.
Comment l’échec de la motion de censure va quelques jours seulement après le remaniement, légitimer le premier gouvernement minoritaire de la Vᵉ République depuis 1991.
Pourquoi tant d’émotions au sujet de ce remaniement et pourquoi avoir changé de Premier ministre ? La stratégie d’Emmanuel Macron en trois interprétations.
Amy Niang, University of the Witwatersrand and Aboubakr Tandia, Bayreuth International Graduate School of African Studies
Au Sénégal, l’impératif de réinvention des institutions, de consolidation de la séparation des pouvoirs a très rarement commandé les réformes mises en place ces trois dernières décennies.
Ce remaniement sans changement de gouvernement est l’œuvre du seul Président qui, en lieu et place d’un cabinet de combat, se prépare pour l’échéance de 2017.
La gauche n’a pas disparu, mais le « peuple de gauche » ne se retrouve plus dans les partis censés le représenter. Et ce n’est pas le remaniement qui va réconcilier les deux parties.