Les deux années de règne des talibans en Afghanistan nous ont appris que les initiatives classiques en matière de droits de la personne ne suffisent pas à lutter contre l’apartheid de genre.
Le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan affirment que le voisinage du très instable Afghanistan nécessite un large soutien international. Un argument qu’il convient de décrypter.
Des militantes, des dirigeantes et d’anciennes politiciennes afghanes, aujourd’hui en exil, racontent la lutte pour les droits des femmes en Afghanistan et les diverses stratégies de résistance.
Première victime du jeu des puissances, le peuple afghan est sous la menace d’une insécurité alimentaire majeure, héritage de 45 ans de conflit et d’ingérence internationale.
Les talibans sont responsables d’atrocités remontant aux années 1990, mais n’ont jamais été tenus pour responsables. La communauté internationale peut jouer un rôle pour mettre fin à l’impunité.
Une élection démocratique n’est pas synonyme d’une organisation démocratique de la société et de sa gouvernance. À cet égard, la tentative de faire de l’Afghanistan une démocratie est un échec total.
Les talibans promettent qu’ils ne permettront pas aux mouvements djihadistes de prospérer sous leur autorité. Mais il est presque certain que les groupes locaux profiteront de leur prise de pouvoir.
En Afghanistan, la situation humanitaire est plus que préoccupante. La population, en proie à de graves difficultés sanitaires et économiques, pourrait bientôt subir une famine de grande ampleur.
Alors que le Pakistan semble avoir atteint son objectif avec la victoire des talibans, son soutien aux fondamentalistes pourrait se retourner contre lui.
Treize ans de présence en Afghanistan… pour quel résultat ? La chute de Kaboul invite aussi la France à faire le bilan de son interventionnisme passé pour tirer les leçons de ses échecs.
C’est une chose de s’emparer du pouvoir en Afghanistan. C’en est une tout autre de gérer un pays aussi complexe, surtout avec la rigidité propre aux talibans.
Chasser « les juifs et les croisés » des terres d’islam, renverser les gouvernements « apostats » et unifier l’oumma : c’était l’objectif de Ben Laden, et c’est toujours celui de ses épigones.
Les données biométriques que l’US Army a récoltées sur la population afghane, et notamment sur les personnes ayant travaillé pour la coalition, pourraient désormais être exploitées par les talibans.
Comme au moment de l’évacuation de Saigon il y a 46 ans, fleurissent actuellement les images d’enfants évacués en urgence de Kaboul par l’US Army. Les leçons de l’époque peuvent servir aujourd’hui.
Comme le prévoit le droit de l'asile, au-delà des « plus menacés » c’est toute personne qui craint certaines persécutions ou atteintes graves qui doit être protégée.
La communauté internationale a échoué en Afghanistan. Analyse des causes de cet échec, qui repose largement sur les recettes inefficaces des bailleurs de fonds.
Retour sur les quarante dernières années de l’histoire douloureuse d’un pays que ni les Soviétiques ni les Américains n'ont réussi à réellement contrôler.
Le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan est terrible pour les femmes de ce pays, dont les droits avaient fait des progrès considérables ces 20 dernières années.