Les réticences face au nucléaire apparues après la catastrophe de Fukushima semblent disparues. Comment le nucléaire est-il (re)devenu une énergie chérie ? Focus sur un imaginaire construit avec soin.
En France, la loi de relance de l’énergie atomique n’a généré aucun débat tandis que l’investissement privé porte l’innovation dans le secteur aux États-Unis ou en Allemagne.
Alors que les pays de l’UE sont capables d’initier des actions communes fortes, une fracture s’opère entre des États aux stratégies de décarbonation très différents, voire antagonistes.
Comprendre comment s’élaborent les différentes manières de comptabiliser la part du nucléaire dans le bouquet énergétique de la France et les conséquences de cette comptabilité.
À partir des années 1950, le nucléaire est envisagé comme une technologie permettant aux humains de se défaire des contraintes que la géographie avait fait peser sur leur développement.
La promesse d’une énergie abondante et propre alimentée par la fusion nucléaire a fait un grand pas en avant grâce à une nouvelle expérience. Mais la production d’énergie n’est pas encore pour demain.
La Lituanie, longtemps totalement dépendante de la Russie pour son énergie, a entièrement rompu avec Moscou. Dans quelle mesure les autres pays de l’UE peuvent-ils s’inspirer de cet exemple ?
Le régime iranien est contesté à l’intérieur et fragilisé par les difficultés que rencontre en Ukraine son allié russe. Les Occidentaux aimeraient en profiter dans les négociations sur le nucléaire…
Les dispositifs qui devaient favoriser la concurrence en Europe et une baisse des prix pour les consommateurs semblent aujourd'hui avoir manqué leurs objectifs.
Les taxes et les coûts de transport mais aussi le financement de la transition énergétique expliquent notamment pourquoi la libéralisation n’a pas, comme attendu, conduit à une baisse des prix.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
Avec les promesses d’un nouveau plan nucléaire pour la France, l’histoire du programme nucléaire des années 1970 et du « plan Messmer » est-elle en train de se répéter ?
Philippe Quirion, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En octobre 2021, RTE a fait paraître un document de référence sur l’avenir du système électrique français. Retour sur ses principales conclusions concernant les options nucléaires et renouvelables.
En France, 1 200 industriels provenant de secteurs économiques différents génèrent des déchets radioactifs. 60 % de ces déchets relèvent de l’industrie électronucléaire.
Alors que d’autres pays européens s’engagent vers des scénarios 100 % renouvelables, la France reste à la traîne. Comment expliquer cette « French touch » en matière d’énergie ?
Le nucléaire civil est fréquemment présenté comme épargné par les risques géopolitiques. Mais l’actualité et les reconfigurations de la filière révèlent les limites de cette analyse.
La décision d’inclure le nucléaire et le gaz naturel dans la liste des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement divise au sein de l’Union européenne.
Chercheur associé en science politique au Centre de sociologie des organisations - Chef de projet transition énergétique à France stratégie, Sciences Po