Les étudiants ont vécu des situations de confinement variées. Les inégalités que l’on constatait avant le confinement se sont accentuées, avec un impact sur leurs suivis médicaux.
Les mères n’ayant pas vécu l’accouchement comme « magique » peuvent éprouver un sentiment de honte, de déception voire d’échec. Un état qui n’est pas sans conséquence pour elles et leurs enfants.
Une technique d’imagerie en développement pourrait permettre de voir avec précision la circulation sanguine au cerveau et détecter les signes de démence avant l’apparition des premiers symptômes.
Le confinement semble avoir été plutôt bénéfique pour les parents, qui ont signalé une amélioration de leurs conditions, tant sur le plan parental que relationnel.
Le problème du stress chez les plus jeunes a été mis en avant par la crise sanitaire. Permettant d’explorer les émotions, la musique est un outil de plus en plus convoqué par les thérapeutes.
Depuis la crise sanitaire, la génération Z, beaucoup plus attentive qu’avant aux questions de santé mentale, est en quête d’outils pour lutter contre le stress.
La positivité toxique (ignorer ses émotions négatives en essayant d’être toujours positif) peut avoir des conséquences sur la santé mentale. Vivre ses émotions négatives est inévitable et essentiel.
Les 18 derniers mois ont mis à l’épreuve les limites mentales et physiques des athlètes olympiques dans leur quête des Jeux de Tokyo. C’est ce qui rend les performances encore plus remarquables.
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La découverte des tombes non marquées de plus de 1000 enfants de pensionnats autochtones a choqué notre conscience nationale. Mais la discrimination envers les enfants autochtones se perpétue.
Isabelle Lacroix, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay ; Isabelle Frechon, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay ; Pascale Dietrich, Institut National d'Études Démographiques (INED), and Sarra Chaieb, Université Sorbonne Paris Nord
Ces dernières années, de nombreux témoignages ont lancé l’alerte sur les violences au sein d’institutions relevant de la protection de l’enfance. État des lieux à travers une enquête de l’Ined.
Les personnes atteintes de troubles mentaux durant leur jeunesse sont non seulement plus susceptibles que les autres de développer des maladies chroniques, mais aussi de vieillir plus précocement.
L’irresponsabilité pénale des fous est un principe essentiel du droit et de la morale de tradition romaine à l’origine du code pénal français contemporain.
Intuitivement, on peut penser que les introvertis s’en sortent mieux que les extravertis pendant les périodes d’isolement. Or cette affirmation n’est pas soutenue par des preuves scientifiques.
De l’alimentation à la scolarité en passant par les relations familiales, la pauvreté a des répercussions sur tous les domaines de vie de l’enfant. Et la crise actuelle crée de nouvelles tensions.
Une consommation élevée de viandes hautement transformées peut simplement être représentative d’un mode de vie moins sain dans l’ensemble, ce qui augmente les risques d’Alzheimer.
Eve Pouliot, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) and Danielle Maltais, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Les jeunes sont beaucoup moins à risque de mourir de la Covid-19, mais ils peuvent craindre pour leur santé ou celle de leurs proches, ce qui peut exacerber un état d’anxiété préexistant.
Au-delà des effets sur le développement psychique, les souffrances de l’enfance semblent associées à bon nombre de troubles métaboliques et de maladies chroniques de l’adulte.
La pandémie de Covid-19 a modifié ce qui fait notre mode de vie et notre culture. D'où l'intérêt d'aborder les actuels problèmes de santé mentale au prisme de la psychologie inter-culturelle.
Chercheur en sciences sociales et épistémologie de la santé mentale au Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins